Le parlement, juge et rédacteur de l’histoire
Dans le billet précédent, j’évoquais l’affligeante suite de « couacs » du gouvernement.
Le ministre Darcos, décidément bien inspiré en ce moment de ce point de vue, vient d’en commettre un nouveau. Espérons du moins que ce ne sera qu’un « couac », destiné soit au démenti, soit à l’oubli pudique.
Lors d’une audition avant-hier à la Assemblée Nationale, il a déclaré qu’il souhaitait que le parlement soit consulté sur le contenu des programmes d’histoire. Atterrant. Un pas de plus, et nous allons décider par décret de ce que l’on doit tenir pour la vérité historique.
Notre groupe s’est aussitôt alarmé et a élevé une protestation. Il y a des commissions des programmes, composées d’enseignants et non de politiques, qui sont missionnées pour cela. Ce n’est pas notre rôle.
Après les médailles en chocolat pour les bacheliers, la réécriture politique des manuels d’histoire.
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