Ah, que nous savons bien dire que nous sommes mauvais !
Je sors de la réunion du groupe socialiste à l’Assemblée. Quel talent, quels talents, pour dire bien, très bien, que nous ne sommes pas bons. Si bien, qu’alors que je voulais y aller de mon petit couplet, je me suis tue. Ce que j’ai entendu, je l’ai entendu, toute nouvelle militante, en 2002.
Le (léger) problème est que ces talentueux orateurs sont pour beaucoup des dirigeants de longue date du Parti Socialiste. Les petits nouveaux d’une manière quasi générale se sont tus, à l’exception de notre ami Philippe Plisson qui a ouvert le bal et d’ailleurs été tout à fait excellent.
En un mot, les socialistes sont comme les vieux cliniciens d’autrefois : plus forts dans le diagnostic que dans la thérapeutique.
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