Un stade nommé Danger (I)
Un vieux Bordelais, le béret vissé haut sur son large crâne, m’aborde rue Albert de Mun:
-« Ce grand stade, ce grand stade… A-t-il au moins un nom ? »
Bien sûr, il n’en a pas encore, tout incertain qu’il est dans l’esprit même de son promoteur politique.
-« Chaban Delmas, c’est déjà pris, n’est ce pas ? »
Je ne peux que confirmer à mon quasi-centenaire, qu’en effet, c’est déjà pris. Le voilà qui hoche la tête, en pinçant entre ses doigts le bord de son béret qu’il a pris soin d’ôter de sa tête :
– « Mais Claude Bez, c’est encore libre ? »
C’est encore libre. Il opine, l’air inquiet :
-« L’histoire finit toujours pas se répéter.. ».
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