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Ce soir, déjà… Et ils sont si nombreux pourtant à ne pas s’être aperçus encore que nous y étions entrés !

A gauche, à droite, au milieu, au plus haut niveau de l’Etat, si nombreux à ne pas savoir que les équilibres sociaux ont changé, que la pauvreté grandit mais qu’elle n’est plus la même, que les maladies sociétales l’emportent en nombre de malades sur les maladies infectieuses ou lésionnelles, que les religions se laissent tenter par l’intégrisme, que le monde lui même bascule vers d’autres continents quand nous hésitons à peser d’un poids commun sur le nôtre…

La rupture sera-t-elle plus ou moins radicale entre le XXIe et le XXe qu’entre le XXe et le XIXe ? Tout laisse à penser, la rapidité toujours croissante des évolutions techniques et scientifiques, les performances de tous ordres de l’Asie, la conquête difficile de l’Afrique par l’Afrique qui ne sera achevée que quand ce continent aura accès à l’énergie, qu’elle sera plus forte, plus « globalisée » et surtout qu’elle demande des réponses qui dépassent le petit bout de la lorgnette de chacun.

C’est pas gagné. Pourtant il y a des éléments d’espérance, sur lesquels appuyer les voeux que nous allons nous faire tout à l’heure. Le presque centenaire Stephane Hessel prône l’indignation, qu’on devrait en effet enseigner dans les écoles. Elle aussi a changé mais elle devrait être partout, à tous les niveaux, de l’esprit critique au franc coup de gueule.

Les voeux ne marchent que si l’on s’en sert et ils ont la propriété de ne jamais s’user. Ils se réalisent d’autant mieux qu’on les aide et qu’on fait soi-même une partie du boulot pour qu’ils viennent à réalité.

C’est ce que je souhaite à chacun de vous. Individuellement et tous ensemble.

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