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Contribution à l’enquête publique du Grand Stade

Contribution à l’enquête publique

Grand Stade

16 avril 2012

 

Par Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde

Il est incohérent et inconséquent de consacrer 100 millions d’euros d’argent public à un projet dont l’utilité est discutable mais surtout qui sera majoritairement destiné à un usage privé, le Club des Girondins de Bordeaux. Il devrait relever d’un financement également privé.

Incohérent et inconséquent parce que, dans le même temps, le Gouvernement, auquel appartient le Maire de Bordeaux, explique qu’il a renoncé au projet de prise en charge de la dépendance car il était trop coûteux, qu’il ferme des classes, baisse son soutien au logement social (2 euros par appartement à Bordeaux), réduit de facto les prestations sociales en les indexant, non plus sur le coût de la vie mais sur la croissance, et tant d’autres exemples qui touchent aux biens et aux droits fondamentaux des Français.

Sans entrer dans le détail de l’estimation des coûts du Grand Stade, nous savons tous qu’elle est une fois encore bien inférieure à la réalisation et que s’y ajouteront régulièrement des surcoûts dont les moindres ne seront pas ceux concernant les accès.

Enfin, décentraliser le stade, vouer l’existant (Chaban Delmas) à une destination incertaine mais probablement une fois encore à un de ces projets immobiliers ne correspondant en aucune façon aux besoins et aux moyens financiers de la majorité des Bordelais, est éminemment discutable tant sur le plan environnemental que pour la conception de la ville qui doit être chaque jour davantage la nôtre.

Inauguration du Mémorial pour les Républicains Espagnols

Samedi matin se tenait à la Base Sous Marine de Bordeaux, la commémoration du 81e anniversaire de la IIe République Espagnole et l’inauguration du Mémorial, à l’initiative de Monsieur José LOPEZ et de l’association du Mémorial pour les Républicains Espagnols présidée par Joan FABRA-GRATACOS.

Alain ANZIANI, Philippe MADRELLE, Emmanuelle AJON, Martine DIEZ étaient également présents pour cette commémoration symbolique au pied de l’immense Base Sous Marine construite par plus de 3000 espagnols contraints de fuir leur pays, dont 70 sont morts d’épuisements.

A la tribune, Michèle Delaunay n’a pas caché son émotion face à cette barbarie nazie qui entraina la souffrance de milliers d’espagnols mais aussi de français et étrangers obliés de participer à ce chantier morbide.

 

Manifestation contre le parking payant du CHU de Bordeaux

Michèle DELAUNAY était aux côtés d’élus, de syndicats, de personnels du CHU, d’associations de défense des usagers ainsi que de patients pour manifester contre le parking payant du CHU.

Elle s’est exprimée à la fois en tant qu’élue et médecin hospitalier, membre du Conseil de Surveillance du CHU et députée.

Elle s’est engagée à demander aux médecins de l’hôpital de s’associer aux associations de défense des usagers et de demander un exemplaire de la convention signée avec le prestataire VINCI.

 

Réunion publique « Se loger : bien dans sa ville, bien dans sa vie »

Michèle DELAUNAY remercie Jean-Yves LE BOUILLONNEC, Député du Val de Marne chargé des questions de logement dans l’équipe de François Hollande, de sa présence lors de la réunion publique qui s’est tenue hier à La Bastide « SE LOGER : BIEN DANS SA VILLE, BIEN DANS SA VIE ».

Il a donné une vision inspirée et engagée de l’état du logement en France ainsi que des mesures qui seront prises très rapidement si François HOLLANDE est élu.

Le manque de logement est aujourd’hui une question essentielle car sans logement, on ne peut prétendre à un emploi, avoir une vie sociale et familiale ni véritablement tenir sa place dans la société.

C’est en réalité le manque de logements accessibles et adaptés aux besoins qui est le plus grave. La plupart des programmes immobiliers sont réalisés par des promoteurs et les loyers sont si élevés qu’ils ne sont accessibles qu’à 10 ou 20 % des ménages.

A l’intérieur même du logement social, ce sont les logemen,ts intermédiaires et plus encore très sociaux qui font le plus défaut et que l’Etat a pratiquement abandonné en baissant drastiquement ses aides. Nicolas SARKOZY a prévu de les réduire encore de moitié s’il est élu.

A Bordeaux, les chiffres sont eux aussi préoccupants avec environ 15 % de logements sociaux, 12 000 demandes en attente et 25 % de personnes en dessous du seuil de pauvreté. A La Bastide se pose aussi le problème des démolitions de nombreux logements et des incertitudes qui pèsent sur les habitants : quel relogement ? à quel prix ? sur quelle surface ? Des associations se sont constituées pour  » être la voix des sans voix ».

Parking payant du CHU : Michèle DELAUNAY interpelle Nora Berra au moyen d’une question écrite

Madame Michèle Delaunay interroge Madame la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le principe même du caractère payant des parking hospitaliers.

Les hôpitaux ne peuvent en effet être considérés comme des occasions de rapport pour des prestataires de service qui sont des entreprises bien évidemment et légitimement à but lucratif.

Nos hôpitaux ne sont pas non plus des aéroports ou des gares où l’on dépose des parents et si l’on tarde un peu, où l’on doit payer des taxes de stationnement.

Le principe du stationnement payant, à coût horaire, a un caractère scandaleux : plus les familles consacrent de temps à la visite de leur malade, plus elles doivent payer.

Au contraire, en tant que médecin hospitalier, je peux témoigner que les malades ont besoin de cette présence, qu’elle améliore grandement leurs conditions de séjour et adoucit leurs inquiétudes dans le cours de la maladie et plus encore bien sûr quand celle-ci s’aggrave et met en jeu le pronostic vital.

Toutes ces notions ont une acuité particulière quand il s’agit, comme à Bordeaux, d’un centre hospitalier régional qui accueille une majorité de patients dont le lien de résidence est très éloigné.

Dans quelques cas, le caractère payant peut avoir un intérêt pour éviter que les aires de stationnement ne soient occupées par des voitures, les conducteurs les utilisant comme parking relais à l’entrée des villes. Dans ce cas, il suffirait d’instituer le caractère payant au delà de 3 heures de stationnement par exemple.

Bien d’autres solutions peuvent être envisagées comme par exemple la remise d’une carte de stationnement gratuite par malade hospitalisé pour une durée supérieure à 7 jours.

Dans tous les cas, le problème qui se pose aujourd’hui au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux a un caractère national et des principes doivent être édictés par votre Secrétariat d’Etat à faire autorité sur les responsables locaux. On ne peut en effet concevoir que des coûts exorbitants soient imposés à des familles déjà en difficulté et qui se consacrent à un malade.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel