m

Rencontre avec les CM2 de l’école Saint Gabriel

Michèle Delaunay a rencontré ce matin avec les 2 classes de CM2 de l’école Saint Gabriel à Bordeaux, qui se préparent à passer une semaine à Paris et à visiter l’Assemblée nationale. Au menu de nos presque 2h d’échanges, beaucoup de questions marquées par l’actualité et en particulier l’accueil des réfugiés, mais aussi sur le rôle des élus et le fonctionnement du Parlement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici quelques unes des questions auxquelles elle a répondu, toujours avec pédagogie et parfois avec un brin d’humour :

La première fois que vous êtes allée à l’Assemblée vous avez eu peur ? Qu’est ce qui vous a donné envie d’être députée ? Ca donne beaucoup de travail ? Combien de députés sont présents à l’Assemblée nationale ? Qu’est ce que vous allez faire pour les migrants ? Pourquoi les terroristes tuent des gens ? Ce sont les députés qui ont décidé de faire le nouveau stade ? Ceux qui font la guerre ils peuvent venir chez nous ? Pour les enfants ça doit être gravé dans leur tête pour toujours ? Est ce qu’il y a des députés qui font des lois ? Des députés sportifs ? Est ce que c’est vrai que si on n’est pas français on ne peut pas travailler en France ? Ma maman est espagnole est ce qu’elle peut voter ? Est ce qu’un migrant peut devenir député ?Est ce qu’on peut voter pour soi ? Pourquoi on dit Suisse et pas Confédération helvétique ? C’est quoi votre pouvoir ? Vous faites souvent des lois ? Est ce que le premier ministre peut renvoyer un ministre ? Est qu’on est obligé d’être de droite ou de gauche ? Est ce que tous les pays d’Europe sont des républiques ? Vous faites souvent des lois ? Est ce que c’est possible qu’un Maire soit viré ? Vous êtes contente de votre travail ? Est ce que vous pensez être Présidente un jour ? Comment on fait pour se présenter ? Est ce que les mauvaises notes ça va dans le casier judiciaire ? Vous avez des gardes du corps ?… 😀

 

La France paye cher ses addictions : l’étude alarmante de l’OFDT

L’actualisation de l’étude de Pierre Kopp sur les dégâts sanitaires et sociaux du tabac constitue un tournant décisif dans la prise de conscience des ravages de cette drogue. En 2006, le chiffrage était de 47 milliards d’euros; il est aujourd’hui de 120 milliards d’euros. Ce chiffre est un coût net, tenant compte des recettes (taxes et TVA : 10,3 milliards), ainsi que des pensions non versées du fait d’une mort prématurés. L’étude complète de l’OFDT du 10 septembre est disponible en cliquant ici.

 

 

 

 

 

 

Depuis près d’un an je demande à ce que le prix du tabac soit fixé en fonction du coût sanitaire et social (mon 1er amendement ci-près d’octobre 2014). Cette dernière étude confirme l’urgente nécessité d’augmenter le prix du tabac, pour que nous puissions assumer, demain, le coût des progrès thérapeutiques et techniques de la médecine, mais aussi assumer les dépenses liées au vieillissement et à la perte d’autonomie.

Tabac : la vérité du coût pour la société

L’actualisation de l’étude de Pierre Kopp sur les dégâts sanitaires et sociaux du tabac constitue un tournant décisif dans la prise de conscience des ravages de cette drogue. En 2006, le chiffrage était de 47 milliards d’euros; il est aujourd’hui de 120 milliards d’euros. Ce chiffre est un coût net, tenant compte des recettes (taxes et TVA : 10,3 milliards), ainsi que des pensions non versées du fait d’une mort prématurée. 

L‘actualisation d’aujourd’hui (étude publiée le 11 sept) chiffre aussi les dégâts de l’alcool et des drogues illicites. Je ne retiendrai ici que les données concernant le tabac pour ne pas multiplier les chiffres. Dans tous les cas, le tabac demeure le plus grand tueur, l’additif le plus puissant et le plus coûteux.

Ce coût sanitaire et social comporte deux volets principaux :

– le coût des soins dispensés en un an aux 683 396 malades du tabac  : 25,9 milliards 

==> Le coût sanitaire supporté par chaque affilié à la sécurité sociale en France (68,74 millions en 2013) représente 376,82 euros.

– les coûts externes (nombre de vies perdues/an : 78 966 morts, et perte de production) : 102 milliards

– les coûts et recettes pour les finances publiques (14 milliards diminués de 10,3 milliards de recettes)

==> Le coût sanitaire et social supporté par chaque personne de plus de 18 ans domiciliée en France (51 535 453 personnes INSEE 1e janv 2015) représente 2328,5 euros.

Ces chiffres considérables, issus d’une expertise indépendante à la méthodologie indiscutable, basée elle même sur des travaux internationalement reconnus démontrent :

– que le prix du tabac doit être augmenté de manière significative et la fiscalité revue :

– afin de tenir compte du coût social et sanitaire selon le principe « pollueur payeur/tueur payeur » (c’est à dire en faisant porter une part plus importante par les fabricants et les fumeurs). Ceci correspond à l’amendement que j’ai présenté lors de la précédente loi de finances (dec 2014) et lors de la loi santé.

-afin de réduire la consommation, l’augmentation significative du prix étant seule à pouvoir obtenir une diminution par deux de la consommation (aujourd’hui 32% des Français fument soit 13,4 millions pour l’année 2010 sur laquelle porte l’étude). Cette diminution par deux vient d’être obtenue aux Etats Unis et dans les autres pays anglo-saxons, ou l’on inclut l’Australie)

– que nous ne pourrons assumer le coût des progrès thérapeutiques et techniques de la médecine sans des mesures de prévention fortes dont l’augmentation du prix du tabac constitue l’élément majeur mais non unique. Nous ne pourrons pas davantage sans une forte réduction de cette facture liée aux drogues assumer les dépenses liées au vieillissement et à la perte d’autonomie.

 

 

 

Inauguration du collège Cheverus

Michèle Delaunay a été très heureuse de participer à la très belle inauguration du collège Cheverus ce vendredi soir aux côtés de Jean-Luc Gleyze, Président du Département de la Gironde qui a financé les travaux de réhabilitation à hauteur de 12,5 millions d’euros. De nombreuses personnalités se sont associées à cette inauguration qui marque une très belle réalisation du Département : Alain MAROIS, Carole GUERE, Matthieu ROUVEYRE et Clara AZEVEDO, Conseillers départementaux, M. le Recteur de l’Académie de Bordeaux, un représentant du Ministère de l’Education nationale espagnole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout au long de la visite de l’établissement les élèves avaient préparé des « surprises » qui ont enchanté les « officiels » : chant, musique, mimes …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les architectes de l’agence Latour-Salier ont imaginé un très bel ensemble en mélangeant les matériaux tout en préservant l’histoire des lieux. Bravo à eux mais aussi aux équipes enseignantes et aux élèves qui ont du composer pendant 4 ans avant de retrouver ce qu’ils appellent « la maison » pour la plus grande satisfaction de tous !

 

Mon communiqué de presse : étude sur le coût du tabac

Communiqué de presse de Michèle Delaunay – Rapporteure PLFSS 2016 

11 Septembre 2015 – Coût du tabac

 

Une nouvelle étude confirme le coût sanitaire et social du tabac et de l’alcool.

Encore une fois, une nouvelle étude de Me Kopp, pour l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), remise à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé sur le coût sanitaire et social des drogues licites (tabac et alcool), évalue cette hécatombe à plus de 240 Milliards d’Euros. Pour le seul chiffre des dégâts sanitaires dus au tabac, incontestable puisque les maladies qu’il cause sont aujourd’hui parfaitement identifiées (cancers ORL, poumons, BPCO), le coût pour notre société est de 25,9 Milliards d’euros/an. Par comparaison, les taxes prélevées par l’État rapportent 10,4 milliards et le bénéfice total, TVA comprise est de 14 Milliards.

Au-delà de ces coûts, il y a des vies humaines détruites, des familles brisées : 78.000 personnes décèdent chaque année du tabac – 210/jours.

La lutte contre les dégâts sanitaires et sociaux du tabac est la condition de pouvoir assumer financièrement les progrès thérapeutiques et technologiques de la médecine, spécialement en cancérologie ; mais aussi les charges liées au vieillissement de la population et à notre exigence duniversalité et de solidarité du système de santé.

C’est aujourd’hui un impératif social et sanitaire de préparer la sortie du tabac : augmentation significative du prix, doublée d’une harmonisation fiscale européenne, soutien des buralistes par un nouveau mode de rémunération ne faisant pas dépendre leurs revenus du nombre de paquets vendus.

Nous devons faire de la France un pays précurseur en Europe pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assignée en tant que cancérologue et parlementaire, notamment dans le cadre du prochain PLFSS dont je suis Rapporteur.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel