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Environnement : DÉGÂTS ENVIRONNEMENTAUX DES MÉGOTS DE CIGARETTES

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur la nécessité de mettre en place une politique efficace de lutte contre la pollution générée par les mégots de cigarettes.

Chaque année dans le monde, se sont près de 500 milliards de mégots qui sont potentiellement jetés dans les rues soit plus de 137 000 mégots par seconde.  Rien qu’en France, cela représente 70 milliards de mégots jetés par an.

En sus des dégâts sanitaires causés par le tabac, la pollution générée par les mégots de cigarettes ne doit pas être négligée et représente elle aussi un véritable problème environnemental.

Composé de restes de tabac, d’un filtre (dans 98% des cas) fabriqué à base de fibres d’acétate de cellulose (non biodégradables) traitées avec de la triacétine puis enveloppées dans du papier contenant lui-même des substances chimiques, un mégot peut mettre plus d’une dizaine d’années pour se décomposer complètement. Pendant toute cette période, il peut contaminer 500 litres d’eau ou 1 mètre cube de neige en disséminant des métaux lourds dans les eaux pluviales et les sols.

L’interdiction de fumer dans les lieux publics mise en place en France en 2007 et 2008 a constitué une étape importante de lutte contre le tabagisme, en particulier le tabagisme passif. Néanmoins, celle-ci a entrainé une augmentation significative des abandons de mégots sur les trottoirs par des fumeurs totalement décomplexés.

Certains pays comme les Etats-Unis (en particulier l’Etat de Californie) ou Singapour, ont mis en place des législations particulièrement sévères en matière de tabac qui s’avèrent efficaces.

Madame Michèle Delaunay lui demande de prendre les mesures nécessaires pour lutter efficacement contre cette pollution particulièrement néfaste pour l’environnement.

Interieur : Organisation de cérémonies républicaines pour les funérailles

Michèle DELAUNAY attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Intérieur sur la nécessité de pouvoir organiser des cérémonies républicaines de funérailles.

Lors d’un décès, famille et  amis souhaitent se recueillir pour accompagner le défunt et évoquer son souvenir. Depuis des millénaires, ce moment a été accompagné par les différents cultes et les inhumations se sont faites, et se font toujours pour les croyants, à l’occasion de cérémonies religieuses.

Or, de nombreuses personnes, athées ou agnostiques, en conformité avec leur vie et leurs engagements, ne souhaitent pas de cérémonie à caractère religieux à l’occasion de leur décès ; ceci ne signifie pas – sauf précision contraire – qu’ils excluent tout hommage et toute célébration.

La famille, les amis et les proches ne disposent alors d’aucun lieu public pour se réunir et se recueillir. A défaut, ils optent pour la salle de cérémonie des pompes funèbres ou du crématorium ou encore le domicile du défunt ou d’un proche. Parfois même, le seul moment de réunion se trouve être au cimetière lors de l’inhumation.

La possibilité d’organiser des cérémonies républicaines, dans un lieu noble et digne, permettrait de marquer la solennité du moment et d’honorer le défunt en sa qualité de citoyen. Au delà des funérailles, pourraient aussi être organisés dans ce lieu des parrainages ou baptêmes républicains. Michèle DELAUNAY a d’ailleurs proposé qu’un tel lieu soit créé à Bordeaux, dans le Temple des Chartrons, désaffecté depuis 30 ans.

Une proposition de loi instituant des funérailles républicaines a été déposé sur ce sujet en date du 9 décembre 2014 et demeure en attente.

Elle souhaite donc connaître la position de Monsieur le Ministre de l’Intérieur sur la possibilité de ces cérémonies républicaines et ses intentions sur la mise à disposition de lieux appropriés dans chaque commune.

 

Question écrite : Dégâts environnementaux des mégots de cigarettes

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur la nécessité de mettre en place une politique efficace de lutte contre la pollution générée par les mégots de cigarettes.

Chaque année dans le monde, se sont près de 500 milliards de mégots qui sont potentiellement jetés dans les rues soit plus de 137 000 mégots par seconde.  Rien qu’en France, cela représente 70 milliards de mégots jetés par an.

En sus des dégâts sanitaires causés par le tabac, la pollution générée par les mégots de cigarettes ne doit pas être négligée et représente elle aussi un véritable problème environnemental.

Composé de restes de tabac, d’un filtre (dans 98% des cas) fabriqué à base de fibres d’acétate de cellulose (non biodégradables) traitées avec de la triacétine puis enveloppées dans du papier contenant lui-même des substances chimiques, un mégot peut mettre plus d’une dizaine d’années pour se décomposer complètement. Pendant toute cette période, il peut contaminer 500 litres d’eau ou 1 mètre cube de neige en disséminant des métaux lourds dans les eaux pluviales et les sols.

L’interdiction de fumer dans les lieux publics mise en place en France en 2007 et 2008 a constitué une étape importante de lutte contre le tabagisme, en particulier le tabagisme passif. Néanmoins, celle-ci a entrainé une augmentation significative des abandons de mégots sur les trottoirs par des fumeurs totalement décomplexés.

Certains pays comme les Etats-Unis (en particulier l’Etat de Californie) ou Singapour, ont mis en place des législations particulièrement sévères en matière de tabac qui s’avèrent efficaces.

Madame Michèle Delaunay lui demande de prendre les mesures nécessaires pour lutter efficacement contre cette pollution particulièrement néfaste pour l’environnement.

« La laïcité, notre maison commune »

Ce sont les mots même du Ministre Bernard Cazeneuve le 25 février à Bordeaux. Détournant la formule que MickaÏl Gorbatchev avait utilisé au sujet de l’Europe, il donne ainsi la meilleure définition de la laïcité.

Bernard Cazeneuve a choisi Bordeaux pour annoncer et concrétiser son projet pour l’Islam de France. Bel hommage dont je l’ai remercié à l’histoire et à l’Esprit de notre ville, empreints de tolérance et de modération. Création d’une fondation consacrée à l’Islam de France pour financer les projets éducatifs, universitaires, sociaux et culturels que l’Islam inspire, création d’une instance de dialogue venant suppléer le Conseil français du Culte Musulman, et mise en place d’un diplôme universitaire civil et civique pour les imams de France.

Ce dernier point parait à la fois particulièrement bienvenu et respectueux de la laïcité. L’Etat n’a nullement à se mêler de l’enseignement théologique de quelque religion que ce soit mais a le devoir de s’assurer que les religieux exerçant sur son sol « disposent de connaissances précises sur les institutions, les règles de la laïcité, le fait religieux et les lois de la République ». Ce diplôme ne sera obligatoire que pour les imams exerçant en prison, mais je suis sûre que tous en comprendront l’intérêt.

Un après-midi très plein pour le Ministre. Outre son discours de présentation du projet à la Mosquée de Cenon où il a été accueilli par le Maire Alain David et la députée Conchita Lacuey, Bernard Cazeneuve a rencontré les associations régionales et été reçu dans la Mosquée des Menuts et dans la Mosquée El Houda où il a été reçu par le recteur Tareq Oubrou. Il a également rencontré pour une table ronde avec les acteurs de « Bordeaux partage »  en présence d’ Alain Juppé, Alain Anziani , Naima Charaï, Jacques Respaud et Matthieu Rouveyre.

Un pas très concret en direction de la concorde entre fidèles de toutes confessions, comme entre croyants et non croyants.

Toutes les photos de la visite officielle en cliquant ici.

 

Environnement : limiter voire interdire l’utilisation des néonicotinoides

Michèle DELAUNAY attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur l’utilisation des traitements de semences à base de néonicotinoïdes, insecticides agricoles utilisés en France depuis une vingtaine d’années.

De nombreuses études parues ces dernières années concluent à de très fortes présomptions sur les conséquences néfastes des néonicotinoïdes sur la faune et sur la santé publique. Ces insecticides très efficaces, se présentent sous la forme d’un enrobage pour les semences. Lorsque la graine germe, les molécules toxiques sont captées par les racines et circulent dans la plante avec la sève. Seuls les insectes nuisibles, consommateur de la plante, sont en théorie détruits.

Or, selon ces études, seuls 5% des molécules toxiques de l’enrobage pénètrent dans la plante ; le reste, soluble dans l’eau, contamine le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines. Ces produits, jusqu’à 8000 fois plus toxique que le DDT à poids égal pour les abeilles, sont jugés responsables, au moins en partie, de la chute des populations d’insectes utiles ou non à l’agriculture. Toute la chaîne alimentaire se trouve alors concernée (oiseaux insectivores, batraciens…), posant ainsi la question de la santé humaine puisqu’on trouve les métabolites des néonicotinoïdes dans nos aliments et nos urines.

Michèle DELAUNAY souhaite connaître l’avis du Gouvernement sur ces études et le cas échéant, demande à Monsieur le Ministre que les néonicotinoïdes soient limités voire interdits pour que notre environnement, la biodiversité et notre santé soient protégés et préservés.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel