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Sommet international des jeunes agriculteurs

Ce soir se tenait le sommet international des jeunes agriculteurs, en présence de M. Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture à l’Athénée municipal. L’occasion pour le Ministre d’affirmer que les agriculteurs ont besoin d’une stratégie d’accès au foncier qui ne doit pas être laissé aux investisseurs qui achètent massivement.

Ce sommet, jumelé à « Terre de Jim », a pour objectif de réunir décideurs politiques internationaux et jeunes agriculteurs pour plaider pour des politiques plus favorables à la jeune agriculture.

 

 

Décapitations en mondiovision

La dernière exécution publique eût lieu en France le 17 juin 1939. Des photographies furent prises qui ternirent l’image de la France et le Président Daladier mît fin par décret à cette pratique déshonorante.

Depuis lors, des progrès ont été faits loin de notre pays : lapidations publiques de femmes, exécutions ou amputations diverses .. La barbarie n’avait cependant pas dit son dernier mot.

Après celle de James Foley, la deuxième décapitation publique à l’échelle mondiale vient d’avoir lieu. Le raffinement de la mise en scène (supplicié à genoux, visage découvert, tunique orange, présence du prochain « postulant », bourreau cagoulé et de noir vêtu s’exprimant en anglais et muni d’un couteau en forme de crochet, l’ensemble dans un décor désertique plombé de soleil).

La barbarie n’a même plus visage humain. On comprend l’intention politique : semer l’horreur, entrainer une réaction impulsive des pays occidentaux, en premier lieu des Etats-Unis. Ces djihadistes fous sont aussi de grands communicants.

On comprend aussi que les images aient été retirées d’internet. Pour la raison précédente d’abord et parce que la folie appelle la folie et la barbarie de même. Il y a une part de l’être humain qu’il ne faut pas tenter. Minuscule atome ou vague prête à déferler, qui en est totalement indemne ?

L’horreur trouve son pire prolongement dans la question qu’elle pose : comment y réagir ? Irak, Libye, les interventions militaires sont aujourd’hui lourdement questionnées. Les non interventions (Syrie) ou les interventions trop tardives (Rwanda) ne le sont pas moins.

Quoi faire pour éteindre cette lame montante ? Barack Obama dit « qu’il n’a pas de stratégie ». S’il en a une en tout cas, il a grandement raison de ne pas l’annoncer.

Le péril est réel et il est grand, remettant ou en tous cas devant remettre en juste perspective beaucoup d’autres inquiétudes. Une seule assurance : nous ne pouvons demeurer sans action. Concertée, réfléchie, partagée mais nécessaire.

 

 

Le 1er Ministre en Gironde pour marquer l’achèvement du Viaduc de la Dordogne

Michèle DELAUNAY était hier, lundi 1er septembre, avec le Premier Ministre Manuel VALLS, le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche et de nombreux parlementaires et élus sur le viaduc de la Dordogne, le plus long de la LGV Tours-Bordeaux, dont le tablier vient tout juste d’être achevé.

La LGV c’est 302 km de ligne nouvelle mettant Bordeaux à 2h05 de Paris (3h15 actuellement), 7,8 milliards d’euros investis, plus de 5500 personnes employées sur le chantier dont près de 400 emplois dédiés à des personnes en insertion, 18 millions de voyageurs attendus.

Manuel VALLS a félicité les équipes qui ont travaillé sur ce pont. Il a salué un investissement majeur pour l’avenir de la France, un projet qui illustre l’excellence française en matière de grande vitesse ferroviaire.

Atelier « transition démographique » à l’Université d’été du Parti socialiste

Ce week-end, lors de l’Université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, j’ai proposé un atelier sur les enjeux de la transition démographique, auxquels ont participé la députée Martine Pinville, le secrétaire nat adjoint aux personnes âgées Luc Broussy et le sociologue Serge Guérin.

Cet atelier, animé par Marielle Rengot, Adjointe aux personnes en situation de Handicap de la ville de Lille, a notamment été l’occasion de revenir sur le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, que j’ai porté alors que j’étais ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie. Mais pas seulement. En effet, j’ai tenu à rappeler les fondements de mon raisonnement et de mon engagement indéfectible pour la prise en compte de la longévité dans les politiques publiques.

Tout part d’un constat : l’équilibre entre les générations est bouleversé et l’espérance de vie à la retraite est d’ores et déjà de 30 ans. Elle sera demain de 40 ans. Cette troisième vie n’est plus une vie à occuper mais bien une vie à accomplir.

La transition démographique est une idée neuve ; elle désigne désormais ce basculement des générations au profit des plus de 60 ans qui représenteront, dès 2020, 30% de notre population.

C’est une réalité qui constitue un défi d’égale importance à celui de la transition énergétique et il est de notre devoir, à nous socialistes, de nous en emparer. Il s’agit de sortir de la « démographie punitive » : les âgés ne sont pas un poids. Au contraire, la transition démographique est une chance.

Elle doit nous exhorter à réfléchir à tous les champs de la vie, tant au plan individuel que sociétal, car elle les impacts tous (Famille, système de santé, éthique, urbanisme et déplacements, logement…) La loi d’adaptation de la société au vieillissement, qui sera examinée en première lecture à l’Assemblée dès le 9 septembre, donne des réponses notamment en matière d’adaptation des logements, des transports, d’urbanisme, de sport, d’engagement associatif et citoyen,… Mais face au défi de la longévité, tous nos référentiels doivent être interrogés afin d’éviter la mise en retrait des âgés, y compris les modes de vie, l’employabilité, mais aussi la mort, l’héritage et la fiscalité.

Aussi, je préparerai une proposition de loi visant à mieux accompagner la fin de vie, car avec les progrès de la médecine et le recul du nombre de morts précoces, plus nombreux, paradoxalement, sont ceux qui meurent dans la souffrance qu’il y a vingt ans. J’estime également que longévité doit nous conduire à repenser la fiscalité des droits de succession ou de transmission, en facilitant notamment les donations précoces aux enfants ou petits-enfants et, dans le même temps, en alourdissant les droits de successions.  Cette fiscalité doit encourager les âgés à profiter eux-mêmes de leur patrimoine pendant leur retraite, tout en aidant leurs enfants quand ils en ont besoin, c’est-à-dire pas forcément quand ceux-ci ont 70 ans !

Je souhaite que nous parvenions à inventer un nouveau modèle de société dont les âgés constituent un élément moteur à l’égal des autres générations, dans lequel ils ont toute leur place. Pour cela, il faudra aussi fluidifier l’âge du départ à la retraite et réfléchir à l’aménagement des carrières, pour que les âgés continuent à se sentir utiles quand ils peuvent et ont encore envie de travailler.

Autant de pistes que j’ai souhaité aborder samedi avec les militants socialistes. Je me félicite de la forte participation et je remercie chacun pour la qualité des échanges. Merci aux intervenants et tout particulièrement, aux nombreux élus présents dans la salle, pour leur engagement à aménager leurs territoires à la mobilité des âgés. Ils ont démontré que ces aménagements se font en réalité au profit de tous. Un parcours adapté aux âgés l’est aussi aux personnes qui promènent des poussettes. Et enfin merci aux jeunes pour leurs témoignages d’expériences riches et réussies de cohabitation intergénérationnelle : ils sont la preuve de l’importance de l’engagement de tous, pour être à la hauteur des enjeux de la transition démographique.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel