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Communiqué de presse : Réaction de Michèle Delaunay à la déclaration de candidature d’Alain Juppé aux Primaires UMP

Alain Juppé annonce ce matin sa candidature aux Primaires UMP. La surprise n’est pas grande, l’intention était déjà contenue dans nombre de ses déclarations.

Malgré un probable désagrément au sein du triumvirat, cette candidature précoce vient à point nommé dans le désordre de l’UMP. Elle érige en particulier une barrière de plus au retour de Nicolas Sarkozy. Une autre question est : « vient-elle à point face aux difficultés des Français ? ».

Alain Juppé se prépare de longue date à être candidat et y a toute légitimité. Reste à démontrer qu’il est préparé à être Président. J’ai connu un Alain Juppé très coléreux : serait-il en mesure de résister aux coups permanents et à la tension de la fonction présidentielle ?

Dans son blog, Alain Juppé en appelle à « l’innovation ». Elle n’est présente à aucun moment dans sa déclaration qui est un catalogue de tous les mots convenus auxquels les Français ne portent plus attention. Sa candidature sera d’autant plus crédible s’il sait apporter au débat des idées vigoureuses et neuves, en même temps que la volonté de fer de les mettre en œuvre.

Reste Bordeaux, une fois encore soumise à l’aléa de promesses fugitives et appelée à la gestion à distance. Les Bordelais ne lui en ont jusque là pas tenu rigueur. La difficulté des temps peut cependant fragiliser leur abnégation.

Réaction de Michèle Delaunay sur France Bleu Gironde (20/08/14)

La santé, c’est de la politique (« Il faut aimer la politiqueXI)

S’il y a un domaine, UN, qui doit faire aimer la politique, c’est la santé. Je suis de parti pris j’en conviens, mes antécédents professionnels ne plaident pas de ce point de vue en ma faveur, mais je crois aussi pouvoir en faire la démonstration.

Ministère fondamentalement politique, sans doute celui que j’aurais préféré, non pas plus mais autant, que celui qui a été le mien, même si cette dimension n’apparaît pas au premier abord. Il concerne un des plus gros budgets de l’Etat (la Sécurité Sociale n’est pas stricto sensu un « budget de l’Etat » et pour cela bénéficie d’une loi de finances spécifique mais elle n’est pas pour cela politiquement « off shore »). Et en parallèle, ce beau Ministère régit le premier souci, le premier outil de chaque Français : sa santé.

La maladie relève d’abord de la médecine, la santé de la politique. C’est la politique qui peut réduire les inégalités de santé, lesquelles relèvent beaucoup moins de la génétique ou du hasard que de facteurs bien concrets où le politique a un rôle décisif : conditions de vie, logement, alimentation, information et éducation. Et bien sûr : revenus.

L’évolution de la pathologie qui bascule chaque jour davantage des maladies infectieuses (bactéries, virus)* ou des maladies lésionnelles (malformations, tumeurs..)* vers les maladies comportementales (addictions, troubles du comportement alimentaire..) alourdit chaque jour le poids du politique dans l’état de santé, ses succès, ses échecs. Chaque jour, ce Ministère devient plus déterminant et m’est avis qu’à lui seul il peut faire basculer l’opinion dans la considération pour la politique ou dans son désamour total.

Quel enjeu, quelle responsabilité! J’en donne un exemple : la politique anti-tabac. Cet exemple peut être décliné pour d’autres dossiers, il constitue une véritable question de cours qu’aucun Gouvernement n’est parvenu jusque-là à régir, dans notre pays comme dans l’ensemble de l’Europe.

Soixante-treize mille morts par an dans la seule France et combien de pathologies chroniques, invalidantes, réductrices, de l’insuffisance respiratoire à l’artérite qui coûtent à ceux qui en sont touchés la joie d’une vie « normale » et au budget de la sécurité sociale une part majoritaire de son déficit.

Je demanderai à l’Assemblée (où viendra prochainement la « loi de santé ») que soit réalisé un rapport sur le coût sanitaire du tabac, même une fois déduites les recettes liées aux taxes sur le produit. Je n’ose avancer de chiffres mais traduit en écoles et en Universités, sa réduction redonnerait du sens et des moyens à la politique.

On le sait, le coût global de la médecine, médicaments, autres traitements, méthodes d’examens, techniques diverses, a augmenté de manière exponentielle. Deux exemples parmi des milliers.

Quand j’ai commencé mes études de médecine, on décelait les tumeurs pulmonaires par des radios simples dont le coût était équivalent à 60 à 100 euros. Puis ce fût le scanner (500 euros). Et enfin le Pet-scan (2000 euros). (Tous ces chiffres à moduler selon le nombre de clichés, d’incidences.. , les proportions demeurant justes).

Aujourd’hui, des médicaments tels que les anticorps monoclonaux, coûtent 1000 à 2000 euros l’ampoule. Le traitement d’un psoriasis sévère revient à 60 000 euros par an…

Nous allons à coup sûr dans le mur sans des décisions fortes, le renoncement à des remboursements inutiles et inflationnistes (la plupart des transports médicaux, mais pas eux seulement), le remembrement du système de santé et… la responsabilisation de chacun.

Faut-il faire bénéficier d’un meilleur remboursement un obèse qui a fait l’effort de perdre du poids de manière significative ? Qui a réduit ou abandonné l’alcool ? Cela est en cours d’expérimentation dans certains pays et je l’approuve.

Et j’en viens au tabac. Même chose que pour l’alcool pour ceux qui parviennent à interrompre leur consommation mais il y a plus. Nous ne pouvons pas continuer à porter le fardeau des addictions les plus toxiques sans revoir nos logiciels, y compris certains principes de la sécurité sociale de 45, élaborée dans un tout autre contexte. Il y faut du courage et la volonté de dépasser nos frontières.

Le prix du tabac doit être calculé au regard de son coût pour la société, selon un principe qui est de l’ordre de celui du « pollueur-payeur ». On comprend qu’il puisse y avoir une taxe sur les camions pour l’entretien des autoroutes. De manière beaucoup plus indispensable encore, le prix du tabac ne peut continuer à être fixé sans considération de son coût sanitaire et social. Nous arriverons sans cela à ne plus pouvoir (voire même pouvoir) payer des soins de haut niveau à l’ensemble des malades.

Soyons optimistes : gageons que le premier pays qui aura ce courage entraînera les autres. Cette politique sera d’autant plus efficace qu’elle sera européenne.

Les critiques ne manqueront pas et la première sera d’effectuer une sélection par l’argent. Ne serait-il pas plus dramatique de réserver les techniques ou les médicaments innovants et coûteux à ceux qui pourraient les payer, ou payer une assurance individuelle inabordable pour la plupart ?

L’enjeu est du même ordre que sortir un jour du nucléaire. Si les instances européennes avaient un programme « sortir du tabac en 2030 », elle serait plus lisible, plus humaine, plus compréhensible de tous.

Il faut aimer la politique : elle seule peut cela, à condition d’une volonté qui transparaisse dans chaque décision et aussi d’un langage et d’un visage plus humains, plus proches du réel et de la vie.

 

 

 

 

 

Ces héros de notre temps (« Il faut aimer la politique X »)

Pendant ce temps-là, un mien copain, soigné par un autre mien copain, parcourt les rues d’Aleph, de Gaza ou de Donetsk entre bombes et obus. Chaque traitement, chaque examen dont on attend le résultat est à haut risque, et au bout de la rue, nul ne sait ce qu’il trouvera.

Ce même copain et ses congénères, quand il entend à la radio parler de la stratégie de Pierre ou de Paul pour 2017, il n’en pense qu’une chose « 2017, est-ce que je serai-là ? »

A vrai dire, moi aussi, quand j’entends Pierre ou Paul, déclarateurs politiques précoces, quelquefois à répétition, se poser assurément pour les primaires ou autre concours de saut programmé dans 3 ou 4 ans, je m’interroge aussi pour lui « Sera-t-il là, se pose-t-il même la question à être ainsi si assuré ? »

45 ans de médecine et une bonne trentaine de cancérologie m’ont appris que le futur est un pari. Plus important, ils m’ont fait partager le quotidien de « ces héros de notre temps » qui franchissent les épreuves que nous (les médecins) leur infligeons avec un courage qu’ils ne se connaissaient souvent pas eux-mêmes, voulant tout savoir, des risques comme des chances, et continuant à vivre, parlant de ces bombes et de ces obus d’une voix naturelle, ou presque naturelle, supputant le destin comme les commissaires d’une enquête dont ils ne sont en rien coupables mais il leur reste à savoir s’ils seront la victime.

La politique, oui certainement, il faut l’aimer ; plus certainement encore, il faut la remettre à sa place.

Laurent (« Il faut aimer la politique VII »)

Ses amis l’appellent « Laurent » avec dans la voix un gros tantinet de fierté à le nommer ainsi par son prénom ; et quelquefois « Fafa » dans un charmant second degré qu’il doit finalement apprécier. J’avais, dans la même veine, un Professeur à l’Université, hyper-classieux, qu’un de ses collègues -qui, lui-même ressemblait plus à Foucher qu’à Talleyrand-  avait surnommé « Julot, l’aristo ».

J’ai toujours eu de l’admiration pour « Fafa » (le second degré adoucit un peu ici la componction). Sauf une fois*, mais nous sommes loin du sujet. Peu, dans les médias sociaux, ont seulement pensé  à saluer son action dans ce cœur de mois d’aout où les drames explosent de toutes parts. Le sans faute de notre Ministre des Affaires Etrangères mérite pourtant qu’on lui prête attention. Je le fais d’autant plus volontiers qu’il souscrit à une thèse qui m’est chère : l’adéquation d’un homme à sa mission est une clef de la politique.

Laurent ne pouvait avoir meilleure fonction dans ces trois gouvernements Hollande où, a priori, les moins bonnes langues pouvaient craindre discords et rivalités. C’était incontestablement sans compter sur l’intelligence aigüe des deux protagonistes. On connaît les « petits noms » dont Fafa a affublé François, mais on ne sait rien de l’inverse. Je ne jurerais pas pour autant qu’il n’y ait pas eu en retour quelques sobriquets dont la rumeur ne nous a pas permis de goûter la saveur.

Tous les deux en tout cas ont dépassé ce stade. Dans « le Monde » , il y a quelques mois, le journaliste Thomas Wieder rapportait que Laurent s’adressait parfois à François en l’appelant « Professeur ». Il y voyait de l’affection et je ne suis pas loin de le rejoindre. Disons, une connivence affectueuse. De l’humour aussi sans doute, dont le Ministre est bien pourvu, tendance « Quai » plutôt que Groucho.

Laurent donc est  sur tous les fronts, économe dans ses mots (ce qui est la première vertu du diplomate) mais sachant les choisir et les mettre en résonnance avec la situation. Hier , il était à Bagdad accompagné de dix tonnes d’aide humanitaire française, quand toute la diplomatie européenne s’affichait aux abonnés absents. Aujourd’hui il annonce l’envoi d’armes aux militaires kurdes. Les djihadistes sont à 35 kilomètres de Erbil, le tempo est le bon : la décision qu’il faut sans la précipitation.

Point n’est mon intention d’inventorier l’action du « Quai » au cours des deux années passées. Même les plus grincheux en ont rendu l’hommage à François Hollande et à son Ministre. Je veux en rester à cette osmose entre la fonction et le Ministre.

Au cours des Conseils des Ministres auxquels j’ai eu l’honneur de participer, il y eut, n’en faisons pas mystère, un nombre non négligeable de quarts d’heures où le recours à la vie intérieure s’avéra salvateur. En ont toujours été épargnées, les communications du Ministre des Affaires Etrangères dont on sait qu’elles constituent une figure obligée du Conseil. Le plus souvent grave, mais jamais dans un ton dramatique ou excessif, le Ministre posait l’essentiel, y ajoutait son commentaire qui appelait ceux du Premier Ministre et du Président, puis se taisait. Ce commentaire était toujours pertinent, concis et quelquefois teinté d’une pique ou d’une pointe d’humour, brève et british, qui accusait le côté absurde des situations de conflits que nous traversons depuis des mois.

Quand la situation l’autorisait, qu’il s’agisse de l’accréditation d’ambassadeurs inconnus de pays inconnus dont beaucoup autour de notre table connaissaient à peine le nom, ou de sujets mineurs, l’humour l’emportait. Humour presque impossible à transcrire car souvent né de la manière élégamment distante et flegmatique dont Fafa les contait.

Un jour présentant un volumineux rapport européen que notre Conseil devait approuver, il risqua une merveilleuse réponse. Je ne me souviens pas précisément du sujet du rapport, quelque chose comme « Les règles et les limites de la pèche au filet dans les mers secondaires de l’espace européen ». Fafa avançait en parlant l’épais dossier du rapport. Hollande interrogea l’air pénétré

-Monsieur le Ministre, conseillez vous à notre Assemblée, d’approuver ce document ?

-Sans aucun doute, Monsieur le Président de la République, car il nous revient soit de l’approuver, soit de le lire..

Tout a été dit des délicates pochettes blanches qu’affectionne Laurent. Pas un twitto, fût ce le plus corrosif, qui ait jamais trouvé à redire à la hauteur dont elle dépassait de sa poche ni à son plie, non plus à l’angulation de ses cravates relativement à ses revers de costume. Pas plus qu’aux costumes lui-même et à l’impeccable cassé de ses revers de pantalon au contact du mocassin. J’avoue avoir beaucoup souri de voir un jour supposé de « rencontre informelle » de voir Laurent pour la première fois dans une veste de fin tweed. Laurent décline le « casual » à la manière d’un Lord.

Laurent était le doyen masculin des deux gouvernements auxquels j’ai appartenu. On m’a plusieurs fois questionné sur le sujet quand je me laissais aller à des considérations sur l’erreur que l’on ferait de mettre aux métiers et fonctions de leur imposer des limites d’âge. Je tournais la question en devinette « Savez-vous qui sont la doyenne et le doyen de notre Gouvernement ? » Je doute cependant qu’aucun journaliste n’ait eu jamais l’impudence d’interroger Laurent sur son vécu du titre pourtant éminemment gratifiant de doyen. Je doute plus encore qu’il l’eût goûté mais je suis sûre  que rien n’en aurait paru.

Manière légère de dire que Laurent  s’est coulé dans sa fonction ministérielle avec perfection. On sait qu’il eût préféré d’autres fonctions mais il a endossé celle-ci avec plus que  de l’élégance, portant sans une faute, sans un manque  dans la cacophonie du monde « la voix de la France » à bonne hauteur.

* Certains ont imaginé des faits étranges ou tenus secrets derrière les trois mots « sauf une fois ». IL s’agit du choix de Laurent Fabius de se positionner contre le traité constitutionnel européen. Je pensais que ce n’était pas un bon signe pour la construction européenne, pas en accord avec les engagements de LF pour cette construction et que c’était un signe de division pour le Parti Socialiste. Ce qui fut, me semble-t-il. Rien de mystérieux en tout cas dans mes trois mots

 

Le premier jour du reste de ma vie (« il faut aimer la politique VI »)

Aussitôt après avoir appris que je n’étais pas reconduite dans le gouvernement Valls (en écoutant BFM dans le bureau d’adjoint au Maire de Paris-3ème d’un de mes collaborateurs du Ministere) , je n’ai pas ressenti grand chose mais une phrase m’est venue à l’esprit, comme écrite sur une page blanche « Voilà le premier jour du reste de ma vie ».

Je n’avais précédemment pensé –vraiment pensé- à aucune hypothèse (non reconduite, reconduite avec rang de secrétaire d’Etat, nommée ailleurs). La phrase, assez banale et que beaucoup ont du prononcer avant moi, n’était jamais apparue sous cette forme aussi claire.

Je l’ai retrouvée tout à l’heure, non sans une légère pointe de désagrément, en titre du premier chapitre d’un remarquable ouvrage collectif de psychiatres investis dans le champ de l’âge. Pour faire court, cette phrase pour eux constitue le signal  d’entrée dans la vieillesse.

Le mot vieillesse est d’ailleurs mensonger : la phrase est plus profondément encore le signe de la prise de conscience que la vie a une finitude et que cette prise de conscience définit « le reste de la vie ».

On pourrait en faire des tonnes, mes psychiatres le font avec infiniment plus de connaissances professionnelles que moi dans ce bavardage au fil du clavier d’ordi. J’ajouterai seulement qu’après la phrase couperet en est venue une autre, tout aussi claire et péremptoire «au moins, faut-il le réussir »

J’en suis là. Si dans l’instant on m’avait demandé (ou : si je m’étais interrogée) sur le comment du « ne pas gâcher », une seule chose serait apparue de manière certaine : l’écriture. L’écriture m’a toujours été une amie, capricieuse, lointaine, que quelquefois je vénère, qui beaucoup plus souvent m’amène à des « a quoi bon », « pourquoi faire » qui n’interrogent pas en fait l’écriture elle même mais ma capacité à  produire ce « quoi bon » aussi insaisissable que désirable.

J’ai entrepris (pour une fois en vacances plus d’une dizaine de jours) cette suite de billets pour tester la bête. Je n’ai pas écrit de manière tant soit peu suivie depuis longtemps, si ce n’est des exercices professionnellement imposés et le fil de plume, de même que sa e-version, le fil de clavier ne connaît aucune assurance tous risques. Comme le désir, il vient quand  il veut et bien souvent ne vient pas.

Depuis ce « premier jour du reste de ma vie », en sont passés 120. Peu qui m’aient donné pleine et totale satisfaction, non que je n’en ai rien fait, beaucoup même ont été très occupés, mais aucun ne m’a donné le « la » du reste de ma vie.

Demeurer militante de champ et de ce moment exceptionnels, qu’est la transition démographique, aller regarder ailleurs, tourner non seulement cette page mais celle de l’engagement public, m’inscrire dans ma ville d’abord dans ma ville et au plus près de ses habitants ? Ou encore simplement vivre le présent au plus près et en faire le meilleur.

Je cherche… Non je ne tournerai pas la page de l’âge, ne serait ce que parce que lui n’a pas l’intention de me lâcher. Maurice Tubiana à l’aube d’écrire son « Bien vieillir, la révolution de l’âge »  se demandait s’il avait quelque légitimité à cet éxercice. Interrogation de scientifique, quand il se rendit à l’évidence : ses 83 ans constituaient la moins contestable des légitimités.

Comme lui alors, je gagne chaque jour en expertise. Sans fanatisme personnel mais avec une grande curiosité pour la société alentour qui comme moi est appelée à vieillir.

Alors, 6 ème jour de vacances, 5ème billet, je poursuis, comme le museau de mon chien, reniflant alentour, dressant les oreilles aux bruits ou aux vents nouveaux, musardant mon chemin..  Ou ce que, justement, il en reste.

 

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel