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Train de l’industrie et de l’innovation et Congrès des ORS à Bordeaux

Vendredi à Bordeaux, Michèle DELAUNAY a accueilli le Train de l’Industrie et de l’Innovation à la gare de Saint-Jean. Des multinationales aux PME, tous à bord de ce train souhaitaient montrer l’excellence française en terme d’innovation. Car la France est à la pointe du développement de nombreuses technologies du futur. Une bonne nouvelle en ces temps de crise et la ministre n’a pas manqué de le souligner : « nous devons tous travailler à relancer l’emploi en France et les entreprises présentes ici montrent que la délocalisation n’est pas une fatalité. Il y a en France un savoir-faire certain et nous nous devons de l’exploiter ». A bord de ce train, 20 000 emplois étaient en effet proposés, dans divers branches et à tous niveaux d’études. Une opportunité à saisir pour tous les postulants présents. Michèle DELAUNAY a par ailleurs encouragé les entreprises a faire davantage appel aux crédits d’impôts et aux contratx générationnels.

 

Dans l’après-midi, la ministre a par ailleurs assisté au 13 ème congrès des Observatoires Régionaux de santé. Michèle DELAUNAY a tout d’abord rappelé l’importance de la prévention dans la préservation de l’autonomie : « contrairement au handicap ou à la maladie, la vieillesse est prévisible, nous devons donc tout faire pour l’anticiper et dépister le plus tôt possible les premiers signes de la perte d’autonomie ». Après une courte présentation du projet de loi sur l’autonomie, l’intervention de la ministre s’est terminée par une table ronde, propice à de nombreux échanges avec le public.

La responsabilité du moi

Jamais plus qu’aujourd’hui je n’ai ressenti ce que, dans mes années de cancérologie, j’appelais « la responsabilité du moi » et son double « l’inexistence du moi ».

La responsabilité du moi, c’est à dire, la prise de conscience que, fût il un atome d’une situation, d’un moment, d’une réalité,  ce « moi » en était responsable et responsable de ce que cette réalité deviendrait.

Inexistence, parce qu’à ce moment, la personne en tant que telle n’est que l’outil d’un destin, d’un projet, d’un avenir, et qu’en tant que telle, son nom, son avenir individuel, ne constituent qu’une anonyme parcelle de ce qu’il s’agit de fusionner et de porter.

Je le ressens dans ma fonction de Ministre. Rôle que je ne mets jamais au-dessus de ce qu’il est, rôle que je ne place jamais au-dessous de ce qu’il représente. Un moment, une fonction, un engagement. Dans la plénitude de sa force, dans la fugitivité de sa durée, dans l’anonymat de sa responsabilité qui est fondamentalement collective.

Pour tout cela, je me bats. Pour, quand je m’exprime à ce titre, que la parole de notre Gouvernement soit relayée, exprimée, expliquée. Pour que cet immense effort, ce pari violent et quelquefois douloureux de redresser la France en crise, une crise multiple dont la dimension budgétaire n’est pas la plus grave, soit perçu et partagé.

Garcia Marquez répond à Jean-Luc Melenchon

« L’acte le plus révolutionnaire c’est de faire chaque jour le mieux ce pour quoi on est le moins mal fait ».

Le seul acte révolutionnaire aujourd’hui, le seul responsable envers la République, qui n’est plus aujourd’hui à instituer mais à redresser, c’est ce « faire » , faire chaque jour, jour après jour, au mieux.

Le principe de Saint Florian

La droite pousse un peu loin, à l’encontre de notre Gouvernement, le modèle allemand.. Jusqu’à se recommander d’un principe de ce pays connu sous le nom de « Principe de St Florian ».

Il s’agit de la réclamation générale de « faire des économies » (sous-entendu : pour combler la dette qu’elle a creusée). Point de dépense, qui est le signe de l’irresponsabilité de la gauche en matière de gestion, mais des économies. Economies structurelles, économies dans le service public, l’Etat, économies partout.

Cela tombe bien, c’est ce que nous faisons. 10 milliards dans cette première année, du jamais vu. Pas assez pourtant et à chaque séance de questions d’actualité le feu serré des copéïstes, fillonistes, mairistes, borloophiles, jacobins (les fidèles de Christian Jacob) …vocifèrent pour en réclamer davantage.

Davantage, oui, mais ni sur la famille, ni sur le budget de la Défense, ni sur le financement des retraites, ni sur les transports (du moins ceux qui passent par chez eux), ni sur les collectivités (surtout les leurs), ni sur les territoires, moins encore sur le handicap, les tarifs médicaux,..

Bref, partout, mais pas chez eux. Dans tous les domaines sauf ceux qui les touchent et moins encore ceux qui touchent leurs électeurs. Le paysan allemand a raison qui prie Saint Florian: « Heiliger Sankt Florian, verschon’ mein Haus, zünd’ andre an ! »

« Vénéré Saint, épargne ma maison, brûle plutôt celle du voisin ».

Jardinage de Pâques

Jardinage de Pâques, le plus prometteur, le plus doux (malgré les piqûres d’un froid vif que les interstices de soleil ne suffisent pas à réchauffer), le plus propice à réflexion. Planter, poter, rempoter, c’est en effet parier et promettre.

J’écris cette ligne (abrégée) sur twitter. Les commentaires, instantanés comme sortant d’armes automatiques, me font craindre plus encore que chaque jour, cette radicalisation, cette utilisation de la haine, du désarroi et de l’ennui, qui font monter en menace de guerre civile les habitudes de penser et de croire et fossoyent ces deux amis que sont l’esprit critique et le bon sens.

Ce quart d’année où nous entrons est le plus beau. Les jours déjà grands, grandissent encore. Il n’y a dans la nature qu’attentes et promesses à qui sait les voir même au coeur des villes. Dans le petit brouhaha médiatique qui entoure nos jours, seul le contraire est relayé. Personne ou presque n’appelle à la raison, à contrer ce déni des 3 verbes clefs de notre liberté : savoir, pouvoir, vouloir.

Un quatrième est « croire ». Je lui préfère, vouloir croire, proposer sa confiance, aller vers. Des mots ? Bien davantage des gestes. Et si petit soit-il, écrire en est un..

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel