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Journée des femmes : même la simplification est misogyne

L’expression abrégée « Journée des Femmes » (ou encore « journée de la femme ») fait immanquablement penser à la journée des grands-mères ou à la fête des secrétaires. Quelques époux attentionnés apporteraient ce jour-là au retour du bureau quelques pétunias à leur ménagère que ça ne m’étonnerait qu’à moitié..

C’est bien évidemment de la « Journée des Droits des Femmes qu’il s’agit ». Et la question devient toute autre. Les pétunias ne servent de rien dans la circonstance mais bien plutôt le montant moyen des retraites (836 € pr les femmes, 1750 pour les hommes), le taux d’emplois à temps partiels (80% sont des femmes) et autres joyeusetés que nous n’avons pas fini de résoudre.

Le féminisme a encore de beaux jours devant lui. Ses priorités ont à mon avis changé du moins dans nos pays occidentaux et elles se sont déplacées sur les questions soclales et culturelles mais aussi hors de nos frontières. Cette journée est aussi « internationale » et plus que jamais doit le manifester.

Proposition de débat sur les thêmes des Présidentielles

Les candidats aux législatives désignés par leur parti, sont les porte-parole dans leur territoire de leurs candidats respectifs pour les Présidentielles.

Dans cette perspective, je propose par courrier un débat à Alain Juppé sur les propositions de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. J’informe parallèlement les médias locaux de cette proposition. Ils jugeront de la forme la plus opportune pour ce débat si celui est accepté.

Spécialement après le discours de Bordeaux (samedi 3 mars) qui, venant après celui sur le fraude fiscale de novembre 2011, a fortement marqué notre ville, les Bordelais ont le droit de savoir nos positions.

Travail : la parabole du vertueux et du vultueux

Les Français sont de plus en plus nombreux à déclarer la campagne présidentielle « inintéressante ». Et si je n’en reçois pas l’écho sur le terrain, je peux pour autant le comprendre : qui peut raisonnablement penser que le sort de la République est suspendu au mode d’abattage du bétail ?

Candidats et ministres de droite manient la provocation non sans arrière-pensées. Le débat tourne en rond autour de quelques misérables mots-clefs. De quoi alimenter une conversation de comptoir, pas de quoi susciter intérêt, ni réflexion.

Hier à Bordeaux, notre conférence « Travailler mieux pour vivre mieux » a réuni plus de 200 personnes autour d’Alain Vidalies, lequel n’est pas une « star », ce qui est la preuve de son éminente qualité. Elle a soulevé aussi un vrai débat montrant l’implication, la connaissance des problèmes et l’engagement du public. La viande halal était loin.

N’est-il pas temps pour les médias d’ouvrir les dossiers et d’y confronter les opinions et les engagements des candidats ? D’entrer dans la réflexion thématique plutôt que de surfer sur l’écume des petites phrases ? De poser les vraies questions ?

La première cause de la souffrance au travail est la précarité de l’emploi et le risque toujours présent de perdre son emploi, ce qui ouvre la porte au harcèlement des « petits chefs ». Alain Vidalies n’a pas présenté les propositions de Hollande, il les a EXPLIQUÉES, démontrées, légitimées.

Je n’en prends qu’un exemple, presque sous la forme d’une parabole. Deux chefs d’entreprise, très différents, que nous appelerons « le vertueux » et « le vultueux ».

Le vertueux a 10 employés. Tous en CDI. Employés qu’il connait et reconnait. Je veux dire : dont il reconnait la qualité du travail. Il paye des cotisations sociales -et en particulier des cotisations chômage- calculées sur le nombre de ses employés et leur salaire. Sauf que : ses employés, heureusement pour eux, ne « bénéficieront » pas du chômage puisqu’ils sont en CDI et qu’ils demeurent dans leur emploi. Le chef d’entreprise vertueux ne coûtera de ce point de vue rien à l’Etat.

Le vultueux a lui aussi 10 employés. Sauf, qu’homme de tempérament tout différent, il en a 9 en CDD et a instauré la pression, les contrats précaires comme mode de management. Ses cotisations patronales sont les mêmes que celles du vertueux, sauf que…. lui, grève le budget de l’Etat du fait que la plupart de ses salariés basculent dans le chômage .

Est-il normal que le vertueux et le vultueux payent la même enveloppe de cotisations ? Ou au contraire que l’on institue une progressivité en fonction du nombre d’emplois précaires dans l’entreprise ?

Monsieur BonSens, mieux représenté parmi les Français que dans notre actuel gouvernement, donne facilement la réponse.

Je n’ai pas choisi le chiffre de 10 salariés pour rien. On sait que c’est au 11ème qu’il y a une représentation syndicale. Et de cela aussi nous avons parlé : le droit à la médecine du travail, aux conseilllers en prévention pour les PME et les TPE. Tout le monde était scotché en découvrant l’importance et l’intérêt de la question.

L’ambition de toute réunion publique est qu’on en sorte plus instruit et plus fort qu’on y est entré. Grâce à nos intervenants, Alain Vidalies, Francis Wilsius, Florence Rialland, nous avons rempli le contrat. Merci à eux.

Conférence débat TRAVAILLER MIEUX POUR VIVRE MIEUX

Le thème de l’emploi est en tête des préoccupations des Français. Consciente des réalités et des difficultés rencontrées au travail, Michèle Delaunay a tenu à évoquer ces thèmes lors d’une conférence-débat, ce lundi 5 mars à l’Athénée Municipal. Intitulée « Travailler mieux pour vivre mieux », elle avait pour but d’aborder de nombreux thèmes : stress, dialogue social, carrières, souffrance au travail, épanouissement…

Pour en débattre, Alain Vidalies, député des Landes et responsable du pôle Travail de la campagne de François Hollande, avait accepté l’invitation et a apporté la précision de son analyse tout au long de la rencontre. Francis Wilsius, conseiller régional à la sécurisation du parcours professionnel, et Florence Rialland, responsable de la commission Femme du PS 33 étaient aussi présents pour l’occasion.

La diversité du public venu nombreux pour ce débat a prouvé que tous étaient concernés : les anciens, les actifs, mais aussi les futurs travailleurs.

L’expérience du terrain de Francis Wilsius a permis d’engager le débat sur la souffrance au travail. Une souffrance rencontrée au quotidien, physique et/ou psychologique, et transversale à tous les corps de métiers. Florence Rialland a rappelé l’importance de considérer les droits des femmes, et l’impérieuse nécessité d’une égalité en tout point entre les travailleurs et les travailleuses.

Michèle Delaunay a ensuite tenu à rappeler les dangers d’un mal-être au travail, dont les conséquences se font sentir au-delà du simple cadre de l’entreprise ou du bureau, et pouvant perturber l’équilibre familial et personnel. Elle a rappelé l’intérêt de considérer l’employé, pour une meilleure efficacité et un bien-être bénéfiques à tous. Cette intervention était nourrie par son expérience et sa proximité sur le terrain.

Alain Vidalies a par la suite évoqué les mesures que François Hollande entendait prendre pour améliorer ces conditions de travail parfois détériorées, et pour redonner de l’estime à ceux qui produisent les efforts au quotidien. Alain Vidalies a rappelé les forts engagements du candidat socialiste pour l’emploi, à commencer par la lutte contre la précarité et contre les inégalités dans un souci de justice sociale. L’audience a bénéficié de sa précise analyse à propos de ces sujets préoccupants.

La parole a ensuite été donnée au public. Des témoignages et interrogations personnels ont été présentés, auxquels les intervenants ont répondu avec pertinence. Des messages d’encouragement ont aussi été apportés à M. Vidalies et à Mme Delaunay dans leur combat pour le changement.

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IVG : la double violation du Droit et des principes

En avançant le déremboursement de l’IVG, Marine Le Pen, sans qu’on y prête garde fait d’une pierre deux très mauvais coups
– elle viole la loi qui établit l’IVG comme un DROIT (loi Veil)
– elle transgresse le principe intangible du secret médical qui est garanti vis à vis de l’assurance sociale et des mutuelles par la codification des actes. On ne rembourse pas une IVG mais un acte coté, ce qui ne permet pas de savoir quel acte est remboursé

L’affaire n’est pas mince pour quelqu’un qui prétend à Présider la République.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel