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Café citoyen : « Pour une grande réforme fiscale »

Franc succès pour le Café Citoyen sur la réforme et la justice fiscales, qui a réuni hier soir, jeudi 23 février, près de 125 personnes au Connemara.

Michèle Delaunay avait invité pour l’occasion deux spécialistes : M. Edwin Le Heron, maître de conférence à Sciences Po Bordeaux, et Bernard Blanc, inspecteur divisionnaire des Finances Publiques.

Michèle Delaunay a engagé la discussion en présentant les raisons d’une nécessaire réforme fiscale, à mener dans un souci d’équité et de justice sociale pour les Français. Edwin Le Heron a rappelé dans un premier temps les intérêts pour l’économie française de retrouver le chemin de la croissance, par la consommation et non par l’épargne, avant de pointer du doigt les incohérences fiscales entretenues depuis cinq ans, et dont la France pâtit. Dans la foulée, Bernard Blanc a rappelé l’attachement du candidat socialiste à plus d’équité, et à l’abandon d’un favoritisme à l’unique destination des plus riches. Ponctués par plusieurs questions pertinentes dans le public, les deux spécialistes ont présenté les importantes et nécessaires mesures fiscales que François Hollande et son équipe défendent dans le programme socialiste pour la présidentielle.

Si le sujet apparaissait assez technique de prime abord, c’est dans une ambiance détendue et agréable, et avec un souci de clarté, que la discussion a été menée avec les nombreux intéressés présents pour l’occasion.

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Assemblée générale des femmes élues de Gironde

Hier matin, Michèle Delaunay a reçu dans ses bureaux l’Assemblée générale des femmes élues dont elle est membre. Etaient présentes : Marie-Christine BERNEDE, Michèle DELAUNAY, Isabelle DEXPERT, Martine FAURE, Pascale GOT, Martine JARDINE, Conchita LACUEY , Edith MONCOUCUT, Marie RECALDE, Danielle SECCO.

L’Association des Femmes Elues de Gironde (AFEG) a pour objectif d’impliquer au maximum les femmes dans les fonctions d’élues afin de démystifier la fonction : parler aux femmes de cet engagement, les sensibiliser et les déculpabiliser pour leur donner confiance et envie.

Un blog va être mis en place prochainement, présentant un trombinoscope des membres, des contacts, des actualités et des liens vers les blogs des adhérentes.

Prochain rendez-vous après les élections !

Avant de faire justice, la fiscalité fait recette

Superbe succès ce soir à Bordeaux de notre réunion publique « fiscalité ». Les Français ont compris qu’il s’agissait du noeud gordien de l’éxercice de l’Etat. Pas de République sans justice, pas d’Etat sans claire gestion de l’argent public.

Ils ont compris aussi qu’ils avaient été bernés pendant 5 ans. Toute récente députée en 2007, je n’oublierai jamais la présentation de la loi TEPA par Mme Lagarde : un « choc de croissance » et un « choc de confiance » devaient immanquablement suivre sa mise en application. Ce n’était pas crédible. Ses trois éléments moteurs, bouclier fiscal, défiscalisation des heures supplémentaires, réduction des droits de succession pour des patrimoines élevés, allaient tous les trois en sens contraire de la justice et de la confiance. On a vu la suite.

Les Français comprennent aussi l’enfumage qui va avec les dernières cartouches tirées par Nicolas Sarkozy et le Gouvernement en place : TVA dite sociale, prime pour l’emploi, tout cela n’est que mystification, habillage de mots trompeurs, que ne peuvent avaler que ceux que la complexité de la fiscalité déroute ou tient carrément à l’écart.

Ils ont envie de savoir. Ils ont envie de comprendre et de juger.

Et c’est ce qu’ont fait deux heures durant mes experts, le Pr Edwin le Héron, l’inspecteur divisionnaire des finances publiques Bernard Blanc. Pédagogues quand le sujet était technique, politiques quand il s’agissait de l’élever au dessus de la technicité, pour comprendre les enjeux macro économiques qu’impliquent la question.

Comme disent les théâtreux, le succès de la soirée est venu aussi de l’intelligence du public. Remarquables questions sur la fiscalité locale, l’évasion fiscale, les raisons fiscales de l’enchérissement du foncier et des loyers et aussi ces fameuses « niches » si délétères qui ont fait perdre à l’Etat la maîtrise de sa gestion.

Car c’est là la question essentielle. En remplaçant les subventions (trop visibles) par des défiscalisations (plus insidieusement séduisantes), lesquelles amènent souvent le contribuable à payer deux fois (une fois pour financer les avantages consentis, un deuxième fois pour éponger leurs effets délétères), l’Etat a perdu la maîtrise des comptes publics.

La clarté des propositions de Hollande, la mise au coeur de ses engagements de la réforme fiscale (ce qui n’est pas très sexy pour un candidat) relève de cette exigence d’explication et de justice où se trouvent aujourd’hui les Français.

Avant de faire justice, la fiscalité ce soir a fait recette. Le signe est de bon augure.

Le chemin de Damas

Pas un Français qui ne se sente révolté et révulsé à la lecture des exactions du Président Bachar El Assad contre son peuple. Pas un humain qui ne frémisse d’horreur quand il apprend que des enfants de dix ans sont mutilés avant d’être rendus à leurs parents, que d’autdres sont tués, que le soin aux blessés est empêché et les médecins qui s’y sont risqués sont torturés.. Liste non close.

Notre protestation doit être unanime. Voilà un vrai motif d’union nationale et ce matin sur France Inter François Hollande a proposé que tous les candidats s’expriment ensemble sur le sujet. Nous y souscrivons totalement.

Rappelons-nous que Assad a été invité à la revue de nos troupes le 14 juillet 2008, alors qu’il était déjà plombé non seulement par son exercice personnel du pouvoir mais par celui de son père, qui lui aussi a porté les armes contre son peuple ; mais ce que nous demandent les Syriens, ce n’est pas de regarder en arrière mais de nous réunir pour les défendre et les soutenir.

Individuellement, nous ne pouvons rien. Ensemble, notre condamnation d’Hassad, notre dénonciation de l’attitude de la Chine et de la Russie, empêchant toute intervention au noms des Nations Unies, a un sens et contribue à la pression exercée sur ces mêmes Nations Unies.

Que tous les candidats s’expriment dans le même sens, que nos Partis prennent l’initiative de nous mener tous ensemble sur le chemin qui amènera les Syriens à la liberté.

MES: la perspective de la renégociation a primé.

Mardi 21 février, l’Assemblée Nationale a examiné le traité établissant un Mécanisme Européen de Stabilité (MES) ainsi que la modification de l’article 136 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne permettant sa création.

Face à la crise de la dette, plusieurs Etats membres de la zone euro ont décidé de créer un fond de solidarité doté d’un capital de 80 milliards d’euros et dirigé par les ministres des finances européens, pour soutenir financièrement, et de manière préventive, les états en difficulté.

Le MES souffre certes de nombreuses insuffisances : – Il est lié au Traité budgétaire dont les socialistes demandent la renégociation. – Il n’a pas le statut de banque publique et ne peut donc être financé par la Banque Centrale Européenne. – Il implique, à terme, une forme de règle d’or que nous avons combattue.

La présentation de ce texte à cette période précise est à l’évidence un piège électoral dans lequel nous avons essayé de ne pas tomber. On ne peut, en effet, ignorer que la mise en place d’un mécanisme permanent de solidarité au sein de la zone euro a été indispensable à la stabilité et au soutien des pays en difficulté. Il peut être considéré comme un progrès par rapport au Fond Européen de Stabilité Financière.

Un point essentiel est que François Hollande a exprimé son engagement de renégocier ce traité qui néglige la croissance nécessaire au rééquilibre des comptes et impose un mécanisme automatique de surveillance sans intervention des Parlements. Il ne peut se présenter à la négociation les bras encombrés par notre vote. C’est le sens essentiel de l’abstention.

Le choix de l’abstention est une décision majoritaire de notre groupe et il a été demandé à chaque député dans cette période pré-éléctorale de faire bloc et de se ranger derrière la position la plus souhaitable pour notre candidat.

Pour ma part, je fais partie de l’équipe de François Hollande, et j’ai pensé de mon devoir de ne pas le gêner dans sa démarche, comme lui meme l’a souhaité

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