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Brève de campagne

Les périodes électorales ont du bon ! Un grand barnum de nettoyage se déploye dans les rues de Bordeaux, qui en avaient en effet grand besoin.

Remarquez, ce n’est pas nouveau : le grand Potemkine le faisait déjà en Russie sous Catherine II. Pour autant, n’hésitez pas à faire repeindre vos portes si elles ont petit tag, ou nettoyer vos murs : rien ne se passera plus avant 2014.

Un exemple de plus des méfaits de la politique gouvernementale d’immigration.

Le cas de Monsieur Diego Romero Ortega montre l’ineptie de la politique gouvernementale à l’égard des étrangers qui ont toute légitimité pour apporter leurs compétences et être accueillis sans réserve.

Ma lettre à Monsieur Claude GUEANT, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités Territoriales et de l’Immigration:

Monsieur le Ministre,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de Monsieur Diego ROMERO ORTEGA, ingénieur et architecte qui s’est vu refuser un changement de statut étudiant-salarié alors que ses employeurs lui avaient proposé un contrat à durée indéterminée.

Monsieur ROMERO ORTEGA a fait ses études à l’Ecole d’architecture département développement durable et à l’INSA département GCU à Lyon. Puis il a travaillé pour l’agence de paysagiste Base sur le projet Euratlantique d’aménagement du quartier de Bordeaux Saint Jean – Belcier. À la suite de la proposition de ses employeurs, il a demandé à passer du statut d’étudiant à celui de salarié auprès des services de la Préfecture de Police de Paris.

Malheureusement, le 8 décembre 2011, ce changement lui a été refusé par la Préfecture. Or, ce projet qui devait être dirigé par Monsieur ROMERO ORTEGA est d’une importance capitale pour l’attractivité du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Qui plus est, ce dernier a établi un PACS avec une française, Mme Maryline THEVENET, depuis 2009, et a non seulement une vie privée, en plus d’une vie professionnelle, en France depuis plusieurs années.

Je me permets donc, Monsieur le Ministre, au regard de ces éléments de surseoir à la procédure en cours et de prier Monsieur le Préfet de Police de Paris d’agir en ce sens.

Je vous en remercie et vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, mes meilleures salutations.

Michèle DELAUNAY

Invitation à la galette cantonale et 8e lettre cantonale Grand Parc – Jardin Public

Chaque année Michèle Delaunay tient à rendre compte de son activité de conseillère générale et a particulièrement à cœur d’informer les habitants du canton Grand-Parc – Jardin Public de tous les sujets qui lui ont bien souvent donné l’occasion de les rencontrer et d’agir à leurs côtés.

Veuillez trouver ici sa huitième « Lettre Cantonale » dans laquelle elle a retenu plusieurs dossiers sur lesquels elle s’est spécialement engagée.

Cette lettre est également l’occasion de vous convier à venir partager sa traditionnelle galette cantonale le vendredi 20 janvier à 18h30 à la Mairie annexe du Grand Parc.

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QE Interdiction de soins funéraires pour les personnes décédées du VIH

Michèle Delaunay est l’auteur d’une question écrite adressée au Gouvernement et qui vise à lever l’interdiction de pratiquer les soins funéraires sur les corps de personnes décédées du VIH.

Question écrite au Gouvernement par Michèle Delaunay

Janvier 2012

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre du travail, de l’emploi et de la santé sur la discrimination réglementairement instituée à l’encontre des personnes porteuses du VIH au moment de leur décès.

En effet, les soins funéraires sont interdits dans un certain nombre de cas. Selon l’arrêté pris en Conseil d’Etat le 20 juillet 1998 fixant la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines opérations funéraires prévues par le décret n° 76-435 du 18 mai 1976 modifiant le décret du 31 décembre 1941 « il ne peut être délivrée une autorisation de pratiquer des soins de conservation sur le corps des personnes décédées de charbon, de choléra, de fièvres hémorragiques virales, d’hépatite virale B, C, D ou E, de peste, de rage, d’infection par le VIH ».

Concernant ce dernier cas, plusieurs associations ont adressé un courrier à votre attention sans obtenir de réponse. Une telle réglementation n’est pas dépourvue d’ambiguïté puisqu’une personne peut être porteuse du VIH sans que cette infection soit la cause du décès. Dans tous les cas cependant, l’interdiction ne paraît pas légitime et elle présente un caractère dramatique pour les proches désireux de revoir la personne décédée. Le Conseil national du SIDA rappelle qu’aucun argument technique ni scientifique ne peut justifier cette interdiction dès lors que sont strictement suivies les précautions universelles qui s’imposent lors de toute opération funéraire.

Madame Michèle Delaunay lui demande donc de bien vouloir lever cette interdiction et supprimer ainsi une discrimination particulièrement douloureuse au regard des circonstances dans lesquelles elle s’applique.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel