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CP – Antennes relais : pour une mutualisation des équipements existants

A l’initiative de Marie Bové, la première coordination nationale des collectifs opposés à l’implantation tout azimut des antennes relais a été reçue ce mercredi 14 décembre à l’Assemblée Nationale.

Michèle Delaunay, Noël Mamère et les représentants de François de Rugy et Anny Poursinoff ont acté de la nécessité d’une réglementation de santé publique abaissant le seuil maximal du champ électromagnétique à 0,6 V/m immédiatement et 0,2 V/m à moyen terme.

Afin de prendre en compte l’ensemble des dommages sanitaires et des conditions d’implantation des antennes relais, les parlementaires invitent la coordination à s’associer à une convention citoyenne. Ils recommandent également d’en appeler à une expertise scientifique telle que celle de l’INSERM.

Ainsi, les élus plaident aujourd’hui pour une concertation publique dans la perspective d’une mutualisation inaugurant la création d’un réseau unique de téléphonie mobile.

Si le handicap environnemental des personnes électro sensibles est aujourd’hui une réalité, il est de notre responsabilité d’agir dans l’intérêt général.

La coordination nationale des collectifs, Michèle Delaunay et Noël Mamère.

Cérémonie de la Sainte Barbe 2011

La cérémonie de la Sainte Barbe est plus qu’une tradition, presque un rituel avec ce que ce mot ajoute de dimension spirituelle à cette belle réunion en l’honneur du corps des sapeurs pompiers. Le beau visage des trois « soldats du feu » morts dans ce combat pour la sécurité de tous en a, cette fois encore témoigné (leurs visages a été projeté brièvement derrière les intervenants).

C’est aussi un rapport d’étape de l’activité de ce corps aimé des Français dont le nombre d’interventions est constamment croissant. 25 interventions en Gironde au cours du seul temps des discours officiels.

C’est aussi un rendez-vous auquel nous sommes nombreux à vouloir ne jamais manquer chaque mois de décembre à la caserne d’Ornano.

La cérémonie s’est ouverte avec la remise de la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur au Médecin-Colonel Christine DELARCHE.

Chaque année, les sapeurs pompiers professionnels et volontaires de la Gironde interviennent près de 100 000 fois, soit 300 à 400 interventions par jour.

Philippe Madrelle, président du Conseil général et Sénateur de la Gironde, a d’ailleurs appelé à une diminution des actes d’imprudence et à rappelé l’importance de ne pas saccager un territoire qui est notre patrimoine commun ; et Michèle Delaunay a rappelé l’attachement au social du Conseil général de la Gironde dont elle a souligné l’engagement. En 2012, le Conseil général apportera en effet une subvention de 84 millions d’euros au SDIS 33.

Les sapeurs pompiers sont la seule institution qui n’est jamais critiquée ni remise en cause grâce au dévouement, au courage et à l’abnégation des femmes et des hommes, professionnels et volontaires, qui s’engagent dans les soldats du feu.

Minuscule lettre ouverte à quelques camarades éminents

Chers amis, chers camarades,

Nous sommes nombreux à rentrer fiers comme des petits Artaban quand après trois heures d’un marché peu fréquenté, sous une fine pluie glaçante, nous avons l’impression d’avoir ébranlé 30 abstentionnistes potentiels et ralliés 3 d’entre eux. Notre fierté et notre légitime sentiment d’avoir oeuvré pour un monde sinon meilleur, du moins moins mauvais, ne sont pas grandement affaiblis s’ils ne sont que 20 et que les 3 eux-mêmes ne sont pas tout à fait certains…

Bref, nous y croyons. Que le temps soit plus clément ou plus hostile, les scrutins plus risqués ou plus avenants, nous porte-à-portons, tractons et distribuons d’un coeur sinon égal, du moins solide. Bref, je le redis, si cette manière de croire n’est ni « croyance », ni « crédulité », elle est du moins confiance en notre parole commune et en la vôtre que les médias recueillent d’une oreille attentive; voire d’une oreille d’autant plus attentive que votre propos est critique à l’encontre de notre maison commune.

Mais quand au retour d’un de ces marchés finement pluvieux, maigrement fréquenté, d’une hasardeuse banlieue, nous mesurons qu’une seule de vos phrases risque de nous faire perdre 3000 et quelquefois 300 000 de ceux que nous avons si vaillamment ralliés en leur expliquant -et j’espère en leur prouvant- que le jeu collectif l’emporte sur l’individuel et que notre Parti est aujourd’hui tout entier préoccupé des Français et soucieux de leur avenir..

Alors, je vous le dis tout carrément, nous trouvons que les gémonies constituent une destination encore trop hospitalière pour vous, vos pareils et vos prochains -je veux dire ceux qui pourraient dans un avenir proche vous imiter- .

Ne connaissant pas bien de quoi ces gémonies sont faites, accablée que je suis d’un fond de naturel pessimiste qui ne me garantit pas que le retour en soit assuré, je vous invite avec toute mon amitié, mon admiration pour votre talent, vos qualités de show-men (no women in the group), à bien plutôt nous rejoindre sur les marchés où vous serez accueillis avec tout l’enthousiasme dû à votre éminente notoriété.

Chaleureusement.

Urbanisme de la Bastide : les réserves des élus PS

Autour d’Emmanuelle AJON, ce matin 12 décembre, les élus socialistes de Bordeaux ont exprimé leurs désaccords et leurs réserves concernant le projet d’urbanisme de la Bastide. Ils ont tout d’abord déploré que ce projet ne soit en réalité qu’un kit de projets successifs sans vision d’ensemble, sans réalisation emblématique du 21ème siècle et plus encore, sans concertation réelle avec les habitants en dehors de quelques ateliers par petits groupes dont peu ont été informés.

Un des regrets est aussi l’attitude incohérente vis à vis du quartier de la Benauge mêlant projets de démolition et densification des logements sociaux au mépris de l’enjeu de mixité réussie de ce quartier. De plus, toutes les réalisations sont actuellement suspendues à la possibilité non certaine de l’arrivée du tramway.

Une seconde difficulté majeure concerne les accès au pont Bacalan-Bastide (BA-BA) : autant de chemins vicinaux à l’aboutissement d’une réalisation de dimension autoroutière. Cette incohérence a été dénoncée depuis les premières esquisses du projet par les élus socialistes comme les élus verts et il y a à craindre qu’elle ne soit qu’une étape vers un dimensionnement plus important des flux de véhicules encombrant et polluant le quartier de la Bastide.

Enfin, le projet de l’éco-quartier Bastide Niel laisse en suspend de nombreuses questions : quels équipements publics à part les écoles, quelle prise en compte du risque inondation, quel stationnement quand on sait qu’il est prévu moins d’une voiture par famille, quelle gestion des eaux usées ?

Les élus socialistes ont conclu en réclamant un urbanisme participatif qui reconnait la compétence de tous : urbanistes, entreprises, architectes et surtout les habitants.

De nouveaux amis dans la maison

Après une heure bienheureuse dans mon jardin, tout du jaune des petites feuilles minces des micocouliers tapissé, me voilà en déploration en constatant qu’il y a des semaines et des mois que j’en ai délaissé la chronique.

De pré-campagne en campagne et de campagne en post-campagne, mon jardin, ses oiseaux heureux aujourd’hui de voir remplies les colonnes de graines qui pendent à d’antiques pieds à sérum, ses gloires et ses échecs ont abandonné mon écran. On devine que ces campagnes ne sont guère rurales mais électorales. Onze en onze ans, et la douzième qui s’ouvre avec 2012. Comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose au Parti Socialiste.

Jardin que le verbe délaisse n’est pas jardin moins aimé. Toujours généreux en surprises, en petits événements réconfortants, souverains pour faire oublier d’un coup le faux-culisme de tel, ou l’indécrottable rase-mottisme de tel autre. Aujourd’hui, c’était ce large tapis de feuilles jaunes tombées en quelques jours des hautes branches des micocouliers. Les arbustes, les pots et les plantes au-dessous d’eux également couverts du même manteau jaune et donnant l’impression d’une saison inconnue dans un pays étrange.

Sous ces feuilles, un rang de crassulas qu’il s’agissait de préparer à l’accueil de maisons amies. Modestes d’apparence, résistants à à peu près tout, sobres, fidèles à qui les considère pour leur juste valeur, les crasulas n’ont d’ennemis que le froid et demandent alors le réconfort d’un abri, de quelques paroles d’encouragement, voire d’admiration.

Nettoyés, harmonieusement taillés, rangés en bon ordre, il attendent maintenant leur départ vers leurs familles d’accueil et ce billet de mon blog sert d’avis aux familles adoptives.

L’écrivain Claude Roy disait : « Un livre, c’est un nouvel ami qui entre à la maison ». Un crassula aussi.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel