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Ce que j’attends du débat de ce soir

Les 90 minutes de face à face de nos candidats ce soir constituent une épreuve. Pas tant au sens de « difficulté pénible » qu’au sens de « nécessité de prouver ».

De prouver et de répondre à l’attente et à l’exigence des Français. Je viens d’être harponnée à l’instant sur twitter : « Que savez-vous de l’attente des Français ? De quels Français ? ». Je ne sais pas, bien sûr, tout des attentes de tous les Français, mais je suis sûre de quelques unes dont je reçois depuis des semaines le multiple témoignage.

Parmi elles, le désir de ressentir de nouveau de la fierté, de percevoir le respect qu’on a pour eux, de redécouvrir au travers de ce qu’ils entendent une image de la France qu’ils portent en eux. Bien souvent, dans ces quatre années que nous venons de traverser, ils se sont senti abaissés, humiliés, mal représentés.

Pour ma part, j’attends du débat de ce soir qu’il exprime des différences mais qu’il ne déroge jamais à cette exigence. Je me suis faite un devoir de ne jamais prononcer une seule parole à l’encontre d’un seul de nos candidats, et bien souvent tout le contraire quand des raisons de qualité m’étaient données de faire un autre choix que le mien. Pourtant, je l’avoue, j’ai vécue comme blessante l’expression « la gauche molle » et j’ai reçu à des dizaines d’exemplaires sur internet et sur le terrain le témoignage d’un sentiment semblable.

J’attends du débat de ce soir qu’il nous donne de la force, à chacun de nous, pour faire monter cette année vers une victoire et après elle, pour accompagner, soutenir, les difficultés qu’il faudra traverser et les décisions qui devront être prises. Car nous ne devons jamais oublier que si nous avons une exigence d’exigence pour ceux que nous allons choisir, nous devons l’avoir d’abord pour nous mêmes.

J’attends aussi qu’il nous donne « envie d’avoir envie ». J’ai appris hier que cette expression que je porte en moi de longue date et que tiens pour une clef était présente dans le texte d’une chanson de Johnny. Rien ne se fera sans adhésion, sans élan, sans envie. Steve Jobs ne me démentirait pas.

J’attends aussi qu’il nous permette un ralliement largement majoritaire. La question est bien évidemment de battre demain Nicolas Sarkozy et que la droite hargneuse que nous avons en face de nous, réduite à de maigres armes, ne puisse dire du candidat arrivé en tête que la moitié de son camp ne l’a pas désigné.

Chacun de nous dimanche sera en face de sa responsabilité et de sa conscience face à notre objectif commun. Nous devons être nombreux pour rendre sans effet toute tentative de la droite de polluer si peu que ce soit la clarté de la décision.

Sur le terrain, sur la toile, gravissons ce chemin de quelques mois.

Bordeaux adhère aux Primaires

Il y a quelques jours une élue bordelaise ump écrivait sur internet « les Bordelais n’iront pas voter aux Primaires ». Eh bien, c’est raté ! Ils se sont au contraire déplacés de manière significative et relativement homogène sur l’ensemble de la ville.

Qu’on en juge pour l’ensemble de la deuxième circonscription où les taux de participation s’échelonnent de 9, 80% (3ème canton) à 10,92% (5ème). Un score de près de 10% dans le canton du centre ville, considéré de tout temps comme un « bastion de droite » est un événement. La chèvre dont l’adjoint Michel Duchène dit qu’il suffirait de la peindre en bleu pour qu’elle soit élue dans ces quartiers a du souci à se faire..

La meilleure participation revient au 5ème canton(Saint Michel, Saint Genès) qui atteint pratiquement 11% avec un pic de 11,9% au bureau des menuts d’habitude assez paresseux en taux de participation.

Le bonnet d’âne est attribué sans réserve au bureau Malleret (7,42%) qui confirme la solidité de son ancrage à droite.

Pour mémoire, le taux national de participation est de 4%.

Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que les difficultés qui nous ont été faites par le Maire de Bordeaux n’ont pas suffi à dissuader les électeurs qui ont négligé l’allongement de leur temps de marche (comme par exemple pour les riverains de David Johnston) ou les adresses obscures et difficiles à trouver de quelques clubs seniors. Alain Juppé souhaitait pouvoir dire, comme son adjointe l’annonçait, que les Bordelais ne s’étaient pas déplacés, il a finalement préféré ne pas commenter.

Plus important, voilà qui témoigne que notre ville est désireuse de débat politique et d’ouverture. Tout à fait entre nous, cela me parait de bon augure pour les Présidentielles prochaines.

Et au delà.

Les Bordelais répondent nombreux à l’innovation démocratique du Parti Socialiste

Michèle DELAUNAY salue la très forte participation des Bordelais au premier tour du scrutin des Primaires citoyennes et remercie tous ceux qui ont eu à cœur de se déplacer, quelquefois à longue distance de leur lieu de vote habituel.

Elle souligne la cohérence de la participation entre les divers cantons avec un score de 9,30 % pour le 3ème, réputé être un bastion de droite. Si cette réputation est validée dans le bureau Malleret, ce n’est pas du tout le cas à Albert Barrault où Michèle DELAUNAY se réjouit de voir ce bureau atteindre un score 10 %.

Si cet élan se confirme au 2ème tour voire s’amplifie, il apparaît de bon augure pour les élections présidentielles.

Communiqué de presse : les Bordelais répondent nombreux à l’innovation démocratique du Parti Socialiste

Michèle DELAUNAY salue la très forte participation des Bordelais au premier tour du scrutin des Primaires citoyennes et remercie tous ceux qui ont eu à cœur de se déplacer, quelquefois à longue distance de leur lieu de vote habituel.

Elle souligne la cohérence de la participation entre les divers cantons avec un score de 9,30 % pour le 3ème, réputé être un bastion de droite. Si cette réputation est validée dans le bureau Malleret, ce n’est pas du tout le cas à Albert Barrault où Michèle DELAUNAY se réjouit de voir ce bureau atteindre un score 10 %.

Si cet élan se confirme au 2ème tour voire s’amplifie, il apparaît de bon augure pour les élections présidentielles.

Marche montante

Le PS interdit de Congrès pour ce 2ème tour de nos Primaires. Ne laissons à personne, où qu’il soit, d’où qu’il vienne, nous voler l’incontestable succès du vote d’hier. Que chaque marche soit désormais une marche montante jusqu’au mois de juin ; et même après.

Le vrai sens de ces élections c’est la liberté et la responsabilité des électeurs.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel