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Michèle Delaunay « retourne à l’école »

Mercredi 14 mars Michèle Delaunay a répondu aux questions posées par les élèves d’une classe de 1ère au lycée Montesquieu dans le cadre du cours d’éducation civique.

La députée, après avoir présenté sa circonscription et sa fonction de parlementaire, a été interrogée par les lycéens sur divers thèmes: lycée Montesquieu

Hadopi : aujourd’hui qui est satisfait de ce texte? Quelle est votre position sur le téléchargement?

Que pensez-vous du système de bourse scolaire et universitaire français?

Comment vous situez-vous dans le débat qui oppose les défenseurs de l’école publique et ceux de l’enseignement privé?

Quelles solutions envisagez-vous pour permettre aux jeunes diplômés de trouver un emploi?

Pourriez-vous nous expliquer la formule « la restauration scolaire doit être un véritable objectif de politique publique »?

Droit dans ses bottes, pas dans sa tête

Trois opinions en une semaine, cela paraîtrait presque raisonnable si ces opinions n’étaient pas opposées et ne concernaient pas le même et unique sujet.

J’ajoute : si ce sujet n’était pas si décisif pour la campagne présidentielle et pour l’avenir de notre pays.

Il s’agit du discours de Bordeaux et du coup de barre violent de Sarkozy vers l’extrème droite.

Temps I du numéro de contorsionniste auquel commence un peu trop à nous habituer Alain Juppé. A l’issue du discours, en direct, Juppé est interrogé. On est dans sa ville, il a introduit les paroles de Sarkozy. Son avis ne souffre aucune ambiguité : je suis en parfaite harmonie avec ce discours. Les mots sont clairs, je les ai notés précisément et chacun peut revoir la scène.

Acte II, dont on trouvera un exemple parmi d’autres dans l’émission « point de vue » diffusée en boucle toute cette semaine sur TV7. « Mais non, il n’y a pas de virage à droite, le Président se situe au-dessus de ces divisions ». Et aucun journaliste pour le contredire et lui rappeler son approbation 2 jours plus tôt.

Acte III : le grand art. Ce matin dans Sud Ouest. Juppé n’approuve plus, a oublié la hauteur de vue présidentielle et sa magnanimité, non, non… On sait dans notre quotidien, de source sûre évidemment, que Juppé s’est adressé personnellement au Président pour contester son virage à droite.

La faux-culisme à ce point, les contorsions, le jeu de billard me font lever le coeur. Juppé prépare l’après. Au premier jour des législatives, si Hollande est élu, se souviendra-t-il seulement du nom de Sarkozy ? De ce qu’il a lui-même soutenu ? De ce qu’il a fait à ses côtés ?

Non, il ne sera plus là que pour rassembler, réunir, se faire entendre, grande voix « pondérée » qui n’est qu’une voix fuyante. Politicien qui se déclare droit dans ses bottes quand tout ce qui en dépasse se contorsionne pour demeurer dans les hauteurs du pouvoir et continuer d’abandonner sa ville à des adjoints qu’il fait batailler entre eux pour qu’aucun n’émerge.

Ces magiciens du coup d’après ont une énorme responsabilité dans la désaffection pour la politique de ce peuple dont ils se gorgent aujourd’hui.

Fuyons-les. La droiture ce n’est pas dans les bottes qu’il faut l’avoir, mais dans la tête.

Visite de Vincent Peillon au collège expérimental Clisthene

Le 17 mars, Vincent Peillon, chargé de l’éducation, de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la recherche, au sein de l’équipe de campagne de François Hollande a visité le collège Clisthène, collège public expérimental du quartier du Grand Parc où il a été accueilli par Michèle Delaunay, conseillère générale du canton.

Cette visite a été l’occasion d’une rencontre avec l’équipe enseignante de Clisthène et s’est faite en présence de François Dubet, Directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de plusieurs élus girondins.

Unanimement ont été souligné l’importance de l’interdisciplinarité et du travail de groupe, le besoin de temps de concertation entre les professeurs et la nécessité de donner une impulsion nationale pour favoriser des projets de ce type dans chaque département afin de mobiliser des forces nouvelles. Tous les élèves ne sont pas les mêmes, les enseignants non plus et il est indispensable que des structures bousculant les temps scolaires et les modes d’enseignement existent au sein de l’école publique.

Un déplacement ministériel à intentions électorales de plus

Communiqué de presse commun de Michèle DELAUNAY, Députée de la 2ème circonscription, candidate aux élections législatives et Sandrine DOUCET, candidate aux élections législatives dans la 1ère circonscription.

Benoît APPARU, Ministre chargé du Logement est reçu demain à Bordeaux pour un déplacement clairement inscrit dans les enjeux présidentiels.

Le Ministre, visiteur assidu de notre ville, se rendra sur le chantier de l’éco-quartier Ginko avec l’intention d’illustrer la « mesure Sarkozy » annoncée le 29 janvier dernier : la majoration de 30 % de droits à construire, adoptée le 6 mars dernier, in extremis avant la fin de la session parlementaire sans aucune consultation des collectivités et des professionnels du logement.

Cette tentative de démonstration par l’exemple ne fait cependant pas illusion. Le quartier Ginko est une zone sans contraintes, sans limites contrairement à tous les autres secteurs de Bordeaux. La densité du quartier est donc un choix réfléchi. Il n’y a pas d’habitat, sauf aux Aubiers où les immeubles sont déjà très hauts.

Il se rendra secondairement sur le site de Castéja, au cœur de la 2ème circonscription, « pour illustrer la mobilisation des terrains publics pour le développement de l’offre de logement ». Propriété du Ministère de l’Intérieur, le site de Castéja est en cours de cession à un promoteur.

Voilà l’illustration de la différence entre la mobilisation des terrains publics version UMP et celle proposée par François HOLLANDE : • d’un côté, vente à prix fort limitant considérablement la production de logements à prix accessible, • de l’autre, mise gratuite à la disposition des collectivités locales des terrains de l’Etat afin d’ y construire des logements sociaux.

Dans notre ville qui souffre gravement d’un déficit de logements sociaux, lesquels sont toujours concentrés dans les mêmes zones, cette mise à disposition aurait permis une remontée du taux extrêmement faible du 3ème canton.

Par ailleurs, le projet immobilier actuel oublie la mémoire vivante du lieu et les souhait des associations d’y installer un centre de ressources et de mémoire pour les sourds et malentendants.

Ce déplacement ministériel, le 30ème depuis 2011, y compris le déplacement du Premier Ministre, a des intentions électorales assumées dans les communiqués officiels et sera fait une fois de plus aux frais du contribuable.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel