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Sud Ouest, le 1er août 2008

ENVIRONNEMENT. Michèle Delaunay propose d’indiquer le nom des espèces au pied des arbres.

Gingkos bilobas, chênes rouges d’Amérique, séquoia, platane à feuilles d’érable… Qui aurait cru qu’en se promenant dans les allées peu fréquentées de la cité du Grand Parc on pouvait découvrir pas moins de 40 espèces d’arbres différentes ?

Forte de ce constat, Michèle Delaunay, députée de la Gironde et conseillère générale, propose d’étendre aux arbres de Bordeaux le principe des jardins botaniques : afficher leur nom sur une plaque fixée sur leur écorce. L’intérêt, selon elle : donner le goût de la botanique aux Bordelais et encourager la biodiversité.
La députée socialiste propose désormais chaque mois une initiative ou une mesure au maire de Bordeaux. Un moyen de rappeler son existence sur la scène politique locale. Après l’idée émise en mai d’une journée festive et culturelle et en juin d’un pacte pour favoriser les PME, la proposition d’été se veut plus légère et consensuelle. Au-delà de l’opération de communication, le projet est plutôt séduisant. « Les plans indiquant le nom de tous ces arbres existent, explique Michèle Delaunay. Ce ne serait pas difficile de les accrocher à l’entrée des parcs et des jardins publics ».
Déambulant dans les allées du Grand Parc et pointant du doigt peupliers grisards et liquidambars, la députée, médecin de formation, fait preuve de connaissances en botanique insoupçonnées. « Je me suis toujours intéressée aux plantes », confie-t-elle en s’approchant d’un sequoia, surnommé « l’arbre des enfants » en raison des nombreuses branches que l’on peut escalader facilement.
Même si ses précédentes propositions n’ont reçu aucune réponse, elle espère que les Bordelais se saisiront de l’initiative. « Ce n’est pas une idée polémique, avance-t-elle. Il s’agit simplement d’enrichir nos connaissances en mettant un nom sur ce qui nous entoure. C’est plutôt une proposition ravissante, n’est-ce pas ? »

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel