Leurs premiers pas dans l’hémicycle
Sud Ouest, le 20 juin 2007
LÉGISLATIVES. Les Nouveaux députés girondins ont découvert hier l’Assemblée nationale, et reçu officiellement écharpes et cocardes. Michèle Delaunay en tête.
Elle est arrivée tout de blanc vêtue. La « tombeuse » d’Alain Juppé a montré une certaine émotion en pénétrant hier matin dans l’Assemblée nationale, où elle « mettait les pieds pour la première fois ». Entourée de nombreux journalistes, Michèle Delaunay a plaisanté sur son éventuelle « carrière de star ».
Puis elle a confié se sentir un peu « comme une gamine » dans une « institution de la République » qui lui inspire à la fois « du respect » et une certaine dérision « avec ses huissiers et ses pompes ». C’est d’ailleurs un huissier qui lui a ensuite fait découvrir l’hémicycle, beaucoup plus discrètement. Elle y a notamment appris qu’elle siègerait entre Rémy Delatte, député de la Côte-d’Or, et Charles de la Verpillère, député de l’Ain, avant de s’attarder du côté du perchoir.
Détendus et souriants
Mais Michèle Delaunay n’était pas la seule girondine à découvrir l’Assemblée nationale. Comme elle, les nouveaux députés socialistes du département ont reçu leur fameuse valise, un cartable de cuir remis à tout nouvel élu. Après avoir rempli les formalités administratives, Pascale Got, Martine Faure, Philippe Plisson et Alain Rousset ont récupéré les cocardes et écharpes tricolores, avant de se faire remettre des insignes de député. Très détendus, ces cinq nouveaux venus ont longuement plaisanté ensemble, profitant de ce moment un peu exceptionnel et du ciel radieux de Paris.
« J’avais visité ce lieu. C’est un magnifique voyage au centre de la loi. Je représente ici les 140 000 habitants de ma circonscription », a confié Martine Faure.
Réunion de groupe
Il a également été question de politique puisque ces députés socialistes girondins ont participé à leur première réunion du groupe parlementaire de leur parti, dans une ambiance très bon enfant, où il a même été question de la « trahison » du maire de Mulhouse ». « On voit ceux qui l’habitude de ces réunions », a constaté Pascale Got. « J’étais venu avec Philippe Madrelle. Cette fois, mon statut a changé , a pour sa part déclaré Philippe Plisson. Je trouve l’endroit impressionnant. Il sera nécessaire d’y être présent pour contrer des lois néfastes pour nos concitoyens »