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Communiqué de presse : Santé Navale : l’adieu aux armes

Je m’exprime ici en tant que Bordelaise et médecin hospitalo-universitaire, connaissant ce que Santé Navale apportait à notre Université.

Nous avons baptisé hier la dernière promotion de l’Ecole de Santé Navale de ce seul et beau nom : « Santé Navale » et l’esprit de l’Ecole servira ainsi de viatique à cette nouvelle promotion.

Avec ce dernier baptême, ce sont 120 ans d’histoire bordelaise qui vont quitter notre ville. C’est son rayonnement de par le monde, porté par 9000 élèves depuis 1890, dont on savait qu’ils avaient appris à Bordeaux la manière dont ils soignaient, dont ils bâtissaient et dirigeaient des hôpitaux, dont ils fondaient des instituts de recherche ; à Bamako, à Saïgon, à Gorée où un monument rend hommage à tous ceux qui sont morts de la fièvre jaune, à Madagascar, dans le plus petit des villages comme sur le théâtre des opérations militaires.

Tout cela a été clos par Alain Juppé d’un lapidaire « Santé Navale est morte, vive Santé Navale ! » qui a glacé hier la nouvelle promotion à laquelle le discours était destiné.

Santé Navale n’est pas morte, mais « elle a été sabordée et, depuis deux ans, elle se meurt dans le silence des institutions ». Cette fois ce sont les mots du Président de l’ASNOM, JC Cuisinier-Raynal, l’association qui réunit les anciens élèves répartis de par le monde. Beaucoup étaient présents hier (près de 3000) retrouvant la complicité des promotions et l’amitié des familles matriculaires.

Les Navalais, bien souvent bretons, sont peu expansifs. Ils se sont exprimés à l’occasion du traditionnel « gala » qui a suivi le baptême sous la forme d’un film qui mélange avec pudeur document de l’histoire de l’Ecole depuis 1940 et petites scènes contemporaines d’une apparente légèreté.

Laisser partir Santé Navale de Bordeaux n’est pas une erreur, c’est une faute. Pourquoi, alors que tout était envisageable, y compris la réunion dans notre ville de l’Ecole de Lyon et de celle de Bordeaux ?

Pourquoi, ce que Jacques Chaban-Delmas avait obtenu en 1980 en réunissant autour de lui les élus de toutes sensibilités, n’a-t-il pas été possible, n’a-t-il pas même été tenté ?

La réponse est peut-être contenue dans les projets du futur Président de l’EPABE (l’Etablissement Public d’Aménagement Bordeaux-Euratlantique) qui va transformer le quartier de la gare en une petite « Défense ».

La faute ne serait que plus lourde et l' »Adieu aux armes » de Bordeaux à son Ecole n’en serait que plus douloureux.

Communiqué de presse : Horaires des agents d’entretien, ne soyons plus complices !

Les agents d’entretien des bureaux, majoritairement des femmes, connaissent pour la grande majorité d’entre eux, des horaires décalés, fractionnés, générateurs de coûts et incompatibles avec une vie personnelle, sociale et familiale équilibrée.

Le récent ouvrage de Florence AUBENAS, Le Quai de Ouistreham, dénonce avec violence la dureté de leurs conditions de travail et de vie.

On ne peut rester sans agir face à cette situation. Michèle DELAUNAY propose au Ministre du Travail de donner l’exemple en instituant dans son Ministère, comme c’est le cas à Rennes, une nouvelle organisation des temps et en pesant pour qu’elle soit généralisée à l’ensemble des Services Publics.

Parallèlement, elle fait cette même proposition au Président de l’Assemblée nationale et au Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux.

La mise en place d’un travail de jour sur le temps d’occupation des locaux demande concertation et organisation, mais cet effort est largement compensé par l’amélioration des conditions de vie des agents et contribue à la qualité et à l’efficacité de leur travail.

Michèle DELAUNAY souhaite voir se généraliser une nouvelle organisation des temps de travail non seulement au Ministère du Travail, à l’Assemblée nationale et à la CUB mais aussi dans tous les organismes et entreprises ayant des bureaux et où ces nouveaux horaires pourraient être appliqués.

Des EPA(D) sur mesure pour l’UMP

Le décret portant création de Bordeaux-Euratlantique a été publié hier au journal Officiel. On se souvient tous de la polémique qui avait entouré le retrait de Philippe Devedjian de la présidence d’un établissement similaire, l’EPAD, au motif qu’il avait dépassé l’âge limite de 65 ans.

Cela ne sera pas un problème pour Alain Juppé, 65 ans également, car le décret introduit un recul de l’âge limite à 68 ans !

Lire le communiqué de presse Lire l’article de rue 89 du 31/03/10

Tombe de Jean de la Ville de Mirmont : Michèle DELAUNAY s’engage

L’état de déshérence de la tombe de Jean de la Ville de Mirmont alarme tous les Bordelais attachés à leur patrimoine culturel et au souvenir de ce grand poète, proche de François Mauriac.

En accord avec Michel Suffran et les fidèles du poète groupés autour de lui, Michèle Delaunay s’engage à régler la redevance annuelle du cimetière protestant et à assurer, selon des modalités à définir en concertation avec eux, la réfection de cette tombe, qu’il conviendra ensuite de mieux faire connaître aux Bordelais et aux visiteurs de notre ville.

Cet engagement n’a bien sûr de sens que si aucun descendant ne se manifeste. Il trouvera également sa réalisation en concertation avec la communauté protestante propriétaire de ce cimetière.

Voir l’article de Sud-Ouest

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