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Mon communiqué de presse : étude sur le coût du tabac

Communiqué de presse de Michèle Delaunay – Rapporteure PLFSS 2016 

11 Septembre 2015 – Coût du tabac

 

Une nouvelle étude confirme le coût sanitaire et social du tabac et de l’alcool.

Encore une fois, une nouvelle étude de Me Kopp, pour l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), remise à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé sur le coût sanitaire et social des drogues licites (tabac et alcool), évalue cette hécatombe à plus de 240 Milliards d’Euros. Pour le seul chiffre des dégâts sanitaires dus au tabac, incontestable puisque les maladies qu’il cause sont aujourd’hui parfaitement identifiées (cancers ORL, poumons, BPCO), le coût pour notre société est de 25,9 Milliards d’euros/an. Par comparaison, les taxes prélevées par l’État rapportent 10,4 milliards et le bénéfice total, TVA comprise est de 14 Milliards.

Au-delà de ces coûts, il y a des vies humaines détruites, des familles brisées : 78.000 personnes décèdent chaque année du tabac – 210/jours.

La lutte contre les dégâts sanitaires et sociaux du tabac est la condition de pouvoir assumer financièrement les progrès thérapeutiques et technologiques de la médecine, spécialement en cancérologie ; mais aussi les charges liées au vieillissement de la population et à notre exigence duniversalité et de solidarité du système de santé.

C’est aujourd’hui un impératif social et sanitaire de préparer la sortie du tabac : augmentation significative du prix, doublée d’une harmonisation fiscale européenne, soutien des buralistes par un nouveau mode de rémunération ne faisant pas dépendre leurs revenus du nombre de paquets vendus.

Nous devons faire de la France un pays précurseur en Europe pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assignée en tant que cancérologue et parlementaire, notamment dans le cadre du prochain PLFSS dont je suis Rapporteur.

Rémunération des buralistes : dépêche AFP du 8 septembre 2015

 

PARIS, 8 sept 2015 (AFP) – La députée socialiste Michèle Delaunay, rapporteur pour l’assurance-maladie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, souhaite revoir le mode de rémunération des buralistes de manière à aider davantage les petits, et moins les gros débitants.

La cancérologue et députée de Gironde a expliqué mardi dans une interview aux Echos qu’elle comptait présenter sa proposition sous forme d’un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui sera discuté à partir du 20 octobre à l’Assemblée.

« Je veux que les buralistes moyens, pas seulement les plus modestes, ne perdent pas de revenus suite à la diminution de la consommation de tabac » (liée au plan de lutte contre le tabagisme du gouvernement, NDLR), a-t-elle déclaré à l’AFP, alors que les buralistes se sont mobilisés pour protester contre le projet de paquet de cigarettes neutre.

« Parce qu’il faut quelquefois aider la vertu, je voudrais que la totalité des revenus des buralistes sur les ventes de tabac ne soit pas proportionnelle au volume des ventes », a-t-elle expliqué à l’AFP. Pour élaborer ses propositions, la députée s’est appuyée sur l’association Droits des Non-Fumeurs (DNF).

Après modification, un buraliste dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50.000 euros doublerait ainsi sa « remise » (commission, NDLR) à 20% contre 10,97% aujourd’hui, alors que celui qui réalisera 1 million d’euros de recettes la verra baisser à 6% (contre 8,79% actuellement).

L’éventail des commissions passerait donc de 8,79% à 10,97% aujourd’hui à une plage allant de 6% à 20%. « Jusqu’à 300.000 euros de chiffre d’affaires, les buralistes gagneront autant si ce n’est beaucoup plus que ce qu’ils gagnent aujourd’hui », souligne Gérard Audureau, président des DNF.

L’Etat verrait, quant à lui, ses recettes augmenter de 81 millions d’euros (sur un total supérieur à 14 milliards d’euros), à réinvestir dans le fonds de prévention du tabagisme.

Il s’agirait également de modifier le circuit de financement pour couper les liens entre les buralistes et l’industrie du tabac. Mme Delaunay souhaite que ces commerçants perçoivent leur rémunération de l’Etat et non plus de leur fournisseur à savoir principalement Logista, filiale du fabricant Imperial Tobacco.

« Je lutte contre le tabac, pas contre les buralistes », a indiqué la députée, soulignant qu’avec 60.000 euros de revenu annuel moyen, les buralistes arrivent en 5e position des commerces de proximité et ne sont « pas ceux qui sont dans la situation la plus difficile ».

Selon la Cour des comptes, le soutien aux buralistes, toutes aides confondues, s’est élevé à 2,6 milliards d’euros entre 2004 et 2011, soit plus de 300 millions d’euros par an.

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Chiffres USA/Tabac : Communiqué de Michèle DELAUNAY du 1er Septembre 2015

Communiqué de presse de Michèle Delaunay – Députée de la Gironde – Rapporteure du PLFSS 2016

 

Le Centre national des statistiques de santé aux États-Unis (NCHS), vient de publier des chiffres édifiants : seuls 15% des adultes sont fumeurs aux États-Unis, après avoir été 42% en 1965 et 24,7% en 1997. En France, plus de 13 millions de personnes fument : c’est plus de 30% de la population adulte.

L’urgence est de préparer et d’assumer la  sortie du tabac  : au-delà du paquet neutre, outil incontournable de santé publique, il faut revoir, en faveur des buralistes, la rémunération prévue par leur « contrat d¹avenir » et les accompagner dans la diversification de leur commerce hors tabac ; augmenter le prix du tabac sur trois ans pour parvenir à un paquet à 10 Euros; prohiber toute différence de prix entre les paquets de cigarettes, le tabac à rouler ou le tabac en Corse ; interdire la vente de tabac en dehors du réseau des buralistes ; et enfin travailler à une coopération fiscale au sein de l’Union Européenne sur les prix du tabac.

Le tabac constitue une hécatombe sanitaire et financière qu’aucun pays ne peut durablement assumer. L¹OMS estime à 8 millions, le nombre de décès annuels dus au tabac dans le monde en 2030.

Il y a urgence, 78 000 Français décèdent chaque année du tabac – dont 44.000 par cancer. Nous devons faire de la France un pays précurseur en Europe pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assigné en tant que cancérologue et parlementaire, notamment dans le cadre du prochain PLFSS dont je suis Rapporteur.

L’exemple américain nous montre que cet objectif est possible.

Aides sociales et allocations

La Couverture Maladie Universelle :

La CMU concerne les personnes et leurs ayants droit qui ne sont déjà couvertes par un régime obligatoire d’assurance maladie. Sous certaines conditions, elle leur permet de bénéficier de la sécurité sociale pour leurs dépenses de santé. Certains frais restant à leur charge, elles peuvent souscrire un contrat de complémentaire santé ou, si leurs ressources sont faibles, peuvent bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou d’une aide pour financer l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).

Pour en savoir plus : CMU : Service-public.fr

 

La couverture Maladie Universelle Complémentaire :

La CMU-C est une complémentaire santé, une mutuelle, gratuite destinée aux personnes qui ont de faibles revenus. Elle ouvre droit à des réductions sur les factures énergétiques.

Les bénéficiaires du RSA socle ne sont pas soumis aux conditions de ressources. les personnes qui dépassent les plafonds de ressources peuvent bénéficier d’une aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire (ACS).

Pour en savoir plus : CMU-C : Service-public.fr

 

L’aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire :

L’ACS est une aide financière destinée à payer une complémentaire santé, une mutuelle. Attribuée sous condition de ressources et de résidence, elle ouvre droit à des avantages comme le tiers payant.

Pour en savoir plus : ACS : Service-public.fr

 

L’Aide médicale de l’Etat :

L’AME permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. Sous conditions de résidence stable et de ressources, elle donne droit à une prise en charge des dépenses médicales et hospitalières dans la limite des tarifs de la Sécurité Sociale.

Pour en savoir plus : AME : Service-public.fr

 

L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) :

L’ASPA remplace le minimum vieillesse depuis 2006. Son montant est variable en fonction de la composition du foyer et des ressources.

Pour en savoir plus : ASPA : Service-public.fr

 

Le Revenu de Solidarité Active :

Le RSA assure aux personnes sans ou à faibles ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer. Ouvert aux personnes de plus de 25 ans, il peut être attribué aux jeunes de 18 à 24 ans si elles sont parents isolés ou justifient d’une durée d’activité professionnelle.

A partir du 1er janvier 2016, le rSA et la Prime pour l’Emploi seront remplacés par un nouveau dispositif, la prime d’activité.

Pour en savoir plus : RSA : Service-public.fr

 

D’autres aides sont disponibles et présentées ur le site de l’Administration : Service-public.fr

 

 

 

Mes questions envoyées aux fabricants de tabac

J’ai envoyé, ce jour, un courrier aux 4 industriels du tabac (JTI ; BAT ; Imperial Tobacco ; Philip Morris) leur posant une série de questions sur leurs pratiques commerciales, afin de m’éclairer pour préparer le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016, dont je suis la Rapporteure à l’Assemblée nationale (partie Assurance Maladie).

Pour consulter les courriers adressés aux fabricants de tabac :

Courrier  à Philip Morris – Questions de Mme Delaunay

Courrier à  Japan Tobacco – Questions de Mme Delaunay

Courrier à Imperial Tobacco – Questions de Mme Delaunay

Courrier à BAT – Questions de Mme Delaunay

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