m

Proposition de résolution Européenne sur les politiques de lutte contre le tabac : mon intervention à l’Assemblée

 

Cette résolution comprend 5 piliers essentiels pour lutter contre le tabac, hécatombe sanitaire et financière : une harmonisation vers le haut de la fiscalité du tabac, un renforcement de la lutte contre les achats transfrontaliers illicites, un appel à l’extension du paquet neutre, ainsi qu’une mise en commun d’une campagne européenne de lutte contre le tabac. S’ajoute au texte initial la prise en compte de l’amendement que j’ai proposé, et qui a été adopté à l’unanimité, visant à demander à la Commission Européenne d’élaborer des recommandations destinées à harmoniser les procédures civiles en matière de recours des victimes du tabac et à promouvoir les actions de groupe.

Il y a urgence : 750.000 Européens décèdent chaque année du tabac. Cette résolution doit nous encourager à faire de la France un pays précurseur en Europe, pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assignée en tant que cancérologue et parlementaire.

 

Tabac : mon communiqué de presse sur la résolution Européenne adoptée par l’Assemblée

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 8 Juin 2015

Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde, Ancien-Ministre

 

Michèle Delaunay, députée de la Gironde, Ancien-Ministre, salue l’adoption aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, de la proposition de résolution Européenne appelant à une coordination des politiques européennes en matière de prévention et de lutte contre le tabac.

Cette résolution comprend 5 piliers essentiels pour lutter contre le tabac, hécatombe sanitaire et financière : une harmonisation vers le haut de la fiscalité du tabac, un renforcement de la lutte contre les achats transfrontaliers illicites, un appel à l’extension du paquet neutre, ainsi qu’une mise en commun d’une campagne européenne de lutte contre le tabac. S’ajoute au texte initial la prise en compte de l’amendement que j’ai proposé, et qui a été adopté à l’unanimité, visant à demander à la Commission Européenne d’élaborer des recommandations destinées à harmoniser les procédures civiles en matière de recours des victimes du tabac et à promouvoir les actions de groupe.

Il y a urgence : 750.000 Européens décèdent chaque année du tabac. Cette résolution doit nous encourager à faire de la France un pays précurseur en Europe, pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assignée en tant que cancérologue et parlementaire.

Journée mondiale sans tabac : Dépêche AFP du 29 mai sur mes propositions

L’ex-ministre PS aux Personnes âgées et députée PS de Gironde Michèle Delaunay veut profiter de la journée mondiale contre le tabac pour « maintenir la pression » sur le gouvernement et promouvoir en France « une sortie du tabac en 2030 ».

Un tel « engagement est de l’ordre de l’abolition de la peine de mort », a lancé vendredi Mme Delaunay lors d’une conférence de presse, jugeant que « l’homme politique qui, au niveau international, incarnera ce combat marquera l’histoire ».

Pour permettre une sortie de la France du tabac en 2030, l’ex-cancérologue entend s’appuyer sur des « mesures piliers », comme « le couplage d’une augmentation notable du prix de paquet au-delà du seuil psychologique de 10 euros, avec en parallèle une harmonisation de la fiscalité européenne » pour arriver à des prix équivalents dans chaque pays de l’UE.

En lien avec diverses associations de lutte contre le cancer, l’ancienne ministre défend aussi la possibilité d’action de groupe contre les fabricants de tabac, « pour que les victimes et leurs familles ne soient pas sans recours » et veut « éliminer le commerce illicite du tabac », qui représente selon elle « 20% de la production internationale ».

Mme Delaunay souhaite également « aider les buralistes à préparer progressivement la sortie du tabac » en développant les activités « hors-tabac » pour compenser leurs pertes financières. La députée, membre de la Commission des affaires sociales, réfléchit également à un plafonnement de leur rémunération sur le tabac vendu, pour ne pas les pousser à vendre plus.

« Il faut dé-normaliser la consommation de tabac, c’est un enjeu de société », a soutenu David Saint-Marc, sociologue, membre de la Ligue contre le cancer, rappelant que « si le tabac rapporte 14 milliards d’euros de rentrées fiscales, il en coûte à l’Etat 47 milliards de coût social ».

La Ligue réfléchit ainsi à la mise en place de plages sans tabac ou à la possibilité de réduire les scènes de tabagisme dans le cinéma et la télévision en dehors des intérêts historiques ou artistiques. « Car on fume dans 80% des films et séries français », déplore Mme Delaunay.

 

lab/ban/ct

2015/05/29 18:45:03 GMT+02:00
MSE02865 #613334 DVBP 2676 KHY98 (4) AFP (332)

Tabac: mon communiqué de presse sur la Résolution Européenne

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 27 Mai 2015

Michèle DELAUNAY, députée de la Gironde, Ancien-Ministre

 

Hier en Commission des Affaires Européennes a été voté à l’unanimité la résolution européenne proposée par les députés socialistes prévoyant une harmonisation vers le haut de la fiscalité du tabac, une mise en commun d’une campagne européenne de lutte contre le tabac, un renforcement de la lutte contre les achats transfrontaliers illicites, ainsi qu’un appel à l’extension du paquet neutre. S’ajoute au texte initial la prise en compte de l’amendement que j’ai proposé, et qui a été adopté, visant à demander à la Commission Européenne d’élaborer des recommandations destinées à harmoniser les procédures civiles en matière de recours des victimes du tabac et à promouvoir les actions de groupe. Ainsi les victimes du tabac et leurs familles ne seront pas laissées en dehors du secours de la loi.

Ainsi les 5 piliers d’une politique globale de réduction du tabagisme, avec en perspective assumée, la sortie du tabac d’ici 2030 sont reconnus dans cette résolution et pourront servir de fondement à une politique européenne concertée sans laquelle le succès des politiques nationales est, dès le départ, compromis.

 

Don d’organes : le débat sur LCI

 

J’ai débattu ce matin sur LCI avec le Pr Emmanuel Hirsch sur l’amendement que nous avons déposé avec mon collègue Jean-Louis Touraine dans le cadre de la loi santé. Aujourd’hui 18.000 personnes attendent un organe compatible, bien souvent dans la souffrance. Il ne faut pas faire porter aux familles la responsabilité de dire « non » à un don d’organe. C’est leur faire porter un double deuil. C’est pourquoi l’amendement que nous avons proposé vise à inverser la « charge de la preuve », en créant une « présomption de générosité » au don d’organe.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel