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TELECHARGEZ MA PREMIERE NEWSLETTER « BORDEAUX DEUX RIVES »

Je suis heureuse d’inaugurer avec vous notre nouvelle formule de « newsletter » . J’étrenne aussi à cette occasion la dénomination « Bordeaux deux-rives » qui qualifie la circonscription dont je suis l’élue de manière beaucoup plus éloquente que sa dénomination de « deuxième circonscription de Bordeaux ».

Cette newsletter, purement informative, a pour but de partager avec vous mes actions pour Bordeaux ainsi que les actualités nationales quand elles concernent les Bordelais.

Vous me ferez bien sûr le plus grand plaisir d’apporter vos commentaires, vos critiques et vos suggestions à cette première livraison comme à toutes les suivantes.

Si vous souhaitez la recevoir régulièrement par mail : adressez-moi vos coordonnées à l’adresse suivante : delaunay.deputee@orange.fr ou encore en notant votre adresse mail dans la rubrique « abonnez-vous » de la colonne de droite de cet écran.

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CP – Numéros surtaxés : une injustice souvent méconnue et toujours non réglée

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Numéros surtaxés : une injustice souvent méconnue et toujours non réglée

Les usagers des services publics ne savent bien souvent pas que chacun de leurs appels à ces services est surtaxé relativement à une communication normale. Cette surtaxe est d’ailleurs variable selon les opérateurs et les usagers n’en sont nullement informés en début d’appel.

Cette surtaxe n’a aucune justification et elle est d’autant plus choquante qu’elle touche des services tels que les hôpitaux pour les communications vers les malades ou encore pôle emploi ou la Caisse d’Assurance Familiale (CAF)…

La plupart de ces services concernent des personnes ayant un faible pouvoir d’achat, tels que les chômeurs, qui se trouvent inutilement et injustement pénalisés.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) attirait l’attention des diverses administrations les appelant à revenir au tarif standard ou en tout cas à s’en approcher. Force est de constater qu’au bout de plusieurs mois ce problème n’est toujours pas réglé, et que ces administrations comptent sans doute sur l’ignorance des usagers pour perpétuer cet usage. Michèle Delaunay appelle l’attention de la ministre de l’économie sur ce sujet par le biais d’une question écrite que vous voudrez bien trouver ci-joint. Elle compte sur le relais des médias afin qu’il soit mis fin à cet usage abusif.

Vous trouverez la question en cliquant sur ce lien : Question écrite sur les numéro surtaxés

Garde à vue : une réforme qui restera lettre morte

Les députés socialistes ont voté en 2ème lecture contre le projet de réforme de la garde à vue proposé par le gouvernement, inapplicable faute de moyens. Cette réforme est vivement critiquée tant par les avocats que par les magistrats, les policiers et les victimes. La majorité gouvernementale elle-même, par la voix du Ministre de l’Intérieur et du Président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale, a exprimé de grandes réserves.

Cette réforme avait pourtant été rendue nécessaire par les multiples condamnations de la France devant la Cour européenne des droits de l’homme et par le Conseil constitutionnel, qui ont jugé illégales les lois qui régissent la garde à vue et sommé le gouvernement de les réformer. C’est dans cette optique que les députés socialistes avaient déposé en 2010 une proposition de loi visant à réduire l’arbitraire et les abus qui entourent cette procédure attentatoire aux libertés fondamentales. Résultat de la politique du chiffre, le nombre de gardes à vue a quasiment doublé depuis les années 2000 pour atteindre aujourd’hui environ 800 000 par an, si l’on y inclut les gardes à vue pour les infractions routières.

Le texte qui a été examiné ces dernières semaines par le Parlement ne propose pas la réforme profonde et globale qui est requise. Il comporte d’importantes lacunes, notamment sur la question préalable du statut du Parquet. Surtout, il n’apporte pas de réponse à la question cruciale des moyens nécessaires à une telle réforme : des officiers de police, des avocats, des magistrats et des greffiers supplémentaires doivent renforcer l’efficacité de la procédure et garantir les droits des suspects. Des solutions doivent être apportées, sans délai, aux problèmes de locaux et de rémunération de l’avocat dont la présence sera considérablement accrue. Non financée, cette réforme sera inapplicable et restera comme tant d’autres lettre morte.

Travailleurs sociaux : inquiétudes pour leur statut et pour la reconnaissance de leur diplôme

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de M. le Secrétaire d’État auprès du Ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, chargé de la fonction publique, sur les inquiétudes des travailleurs sociaux relatives aux nouveaux décrets statutaires actuellement en projet.

Face à la forte mobilisation des travailleurs sociaux, le Conseil supérieur de la fonction publique a décidé de reporter l’examen de ces décrets. L’allongement de la carrière et le nouvel échelonnement indiciaire auront une incidence directe sur le salaire des travailleurs sociaux.

En outre, les projets de décrets ne prévoient pas la correction d’une injustice, à savoir que les diplômes en travail social sont encore classés au niveau bac + 2, alors qu’ils sont obtenus après trois années d’études post-baccalauréat et qu’ils font partie des formations de l’enseignement supérieur. Depuis de nombreuses années, les travailleurs sociaux demandent la reconnaissance au niveau licence des diplômes en travail social par leur intégration dans la catégorie A, conformément aux directives européennes LMD et VAE.

Or, en cette période marquée par une précarité grandissante et par une réelle inquiétude pour l’avenir, il paraît fondamental de soutenir et de reconnaître ces acteurs essentiels qui occupent une place stratégique dans le maintien de la cohésion sociale. Leur formation en fait de véritables professionnels de l’intervention sociale. Il se trouve que de nombreux travailleurs sociaux sont eux-mêmes en situation de précarité. Leur engagement au service de nos concitoyens et des territoires, est le coeur de leur métier et il mérite une juste reconnaissance.

Mme Michèle Delaunay demande donc à M. le Secrétaire d’Etat de retirer ces projets de décrets et d’engager au plus tôt une concertation avec les organisations syndicales pour répondre aux attentes légitimes des travailleurs sociaux

Précarité des jeunes : la réponse décevante de la Ministre de l’économie

Michèle Delaunay a interpellé le Gouvernement sur la situation particulièrement préoccupante des jeunes dans notre pays, dont un sur cinq vit actuellement sous le seuil de pauvreté.

Réponse décevante de Christine Lagarde qui se pare des plumes du paon en mettant en avant les réussites de l’apprentissage, qui est la responsabilité des Conseils régionaux. A aucun moment cependant elle n’évoque de mesures pour remédier aux contrats de travail précaires ou aux conventions de stages abusives, qui sont pourtant le lot de nombreux jeunes en France.

Lire la question et la réponse du gouvernement

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel