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Cinéma numérique (1)

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la nécessité de développer et soutenir le cinéma alternatif numérique.

Le cinéma de luxe sur pellicule coûte en moyenne 6 millions d’euros, appelant des subventions de 200 à 500 000 euros. Ce coût important a notamment conduit des producteurs français à tourner à l’étranger.

Pour faire revenir ces producteurs, l’Etat a proposé un crédit d’impôt, ce qui suppose une double subvention venant du contribuable. Le cinéma entamant sa mutation vers le numérique (DV, puis HD), les économies ainsi réalisables deviennent considérables : le numérique coûte en effet 5 à 10 fois moins cher qu’une production traditionnelle (500 000 à 1 million d’euros).

Il manque aujourd’hui au Centre National de Cinéma un service exclusivement consacré au cinéma numérique, soutenant ces productions à petit budget en France. Le numérique est une chance pour le cinéma indépendant et les productions modestes. Le soutien qu’on lui accordera permettra à tout créateur d’écrire un scénario, de réaliser avec une simple caméra numérique, de monter son film sur ordinateur, et de le distribuer ou diffuser, quelque soit son budget. Au nom de la diversité culturelle et de l’accès de tous à l’art, nous ne pouvons faire impasse sur cette opportunité.

Michèle Delaunay demande donc à M. le ministre de la culture et de la communication d’envisager au sein du Centre National du Cinéma la création d’un service consacré au cinéma numérique, comme l’ont d’ores et déjà proposé certains experts sur le sujet.

Enseignement agricole public : cesser la mise à mal

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de Mme la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur les propositions que lui a remises en novembre dernier le Syndicat national de l’Enseignement Technique Agricole Public.

Les suppressions d’emploi et les fermetures de classes (44 classes fermées dans le public à la rentrée 2009 contre 20 dans le privé) menacent gravement l’existence même de l’enseignement agricole public.

Les 224 nouvelles suppressions d’emplois inscrites au budget 2010 voté par la majorité vont une fois de plus affecter celui-ci.

Le Syndicat national de l’Enseignement Technique Agricole Public a demandé que le Ministre inscrive dans le code rural, à travers la loi d’orientation agricole, l’obligation pour l’Etat d’organiser et de donner les moyens à l’enseignement agricole public d’accueillir tous les jeunes qui en font le choix.

Il semble également indispensable que le Ministre s’engage sur la mise en place d’un plan de titularisation qui permette une réelle résorption de la précarité pour tous les personnels et prévoit les mesures nécessaires pour éviter celle-ci.

Enfin, la SNETAP FSU demande à juste titre que le maintien des trois voies de formation qui font la force de l’enseignement agricole.

Mme Michèle Delaunay remercie Mme la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de donner suite à ces propositions et de faire en sorte que cette filière ne soit pas chaque année mise à mal par des baisses de moyens et des suppressions de postes.

Etape Politique de l’âge à Rouen !

En tant que Députée et Vice-Présidente du groupe socialiste en charge de la Politique de l’âge, Michèle Delaunay a été invitée par Jean-Michel Caudron, Consultant en ingénierie gérontologique, et Valérie Fourneyron, Députée-Maire de Rouen à une journée de rencontres ce mercredi 18 novembre à Rouen.

Elle y visitera notamment la Maison de retraite « Les Aubépins » à Maromme, rencontrera le Président du Département et se verra présenter le plan « Bien-Vieillir en Seine Maritime ».

Elle se rendra également avec Charlotte Brun, Secrétaire Nationale du Parti Socialiste aux Personnes âgées et au Handicap, à la Maison des Aînés, puis interviendra en soirée à la Faculté de médecine sur l’anticipation de l’allongement de la vie.

Colloque sur l’Identité de genre, le 21 octobre 2009 à l’Assemblée nationale

Pour engager un travail concret et constructif, le groupe d’étude parlementaire sur l’identité de genre mené par Michèle Delaunay, députée de la Gironde, avec l’aide d’HES (Homosexualités et Socialisme) a organisé le 21 octobre 2009 un colloque à l’Assemblée nationale. Voir les actes du colloque sous ce lien : Colloque sur l’Identité de genre, 21 octobre 2009 à l’Assemblée nationale

Communiqué préalable au Colloque

Le Ministère de la Santé vient d’annoncer que le transsexualisme ne figurera plus sur la liste des affections psychiatriques de longue durée. Il est temps de passer du symbole aux actes. Il est devenu urgent de réformer les conditions de l’enregistrement des changements de sexe et l’organisation des soins. Si d’autres pays, à l’instar de l’Espagne, se sont engagés dans l’adoption d’une législation avancée, le législateur français est en effet resté muet sur cette question. Dans ce contexte, les discriminations et les violences qui atteignent les personnes trans subsistent. Pour engager un travail concret et constructif, le groupe d’étude parlementaire sur l’identité de genre mené par Michèle Delaunay, députée de la Gironde, avec l’aide d’HES (Homosexualités et Socialisme) organise ce mercredi un colloque à l’Assemblée nationale. Alecs Recher (conseiller municipal de Zürich, grand témoin d’origine trans), Frédérique Granet (professeur à l’Université de Strasbourg), Fabrice Hilt (maître de conférences à l’Université de Strasbourg, maire d’Offwiller), Jean Guetta (psychiatre, ancien interne des Hôpitaux de Paris) et Marie-Laure Peretti (docteur en psychologie clinique et psychothérapeute) y évoqueront les questions sociales et juridiques posées en France par les parcours de changement de sexe. Assemblée nationale, Salle 6217, 2ème sous-sol du Palais Bourbon Mercredi 21 octobre 2009 de 14h00 à 17h30

Une deuxième langue dès l’école maternelle !

Dans le cadre de l’effort de relance de l’enseignement des langues vivantes que manifeste enfin le gouvernement et qu’a annoncé le Président de la République hier (mardi 13 octobre 2009), Mme Michèle Delaunay demande à M. le Ministre de l’Education nationale d’envisager la mise en place de cet enseignement dès l’école maternelle.

Cette initiative a déjà trouvé sa place dans nos écoles maternelles avec le soutien des grands linguistes au premier rang desquels M. Claude Hagege. Elle a fait la preuve de son utilité, de son coût modéré au regard de son bénéfice, de son impact favorable sur l’apprentissage du Français et sur le développement de la curiosité et de l’acuité d’esprit de l’enfant.

L’agilité, la grande perméabilité du cerveau des jeunes enfants leur permet d’acquérir aisément, naturellement, des connaissances qui ultérieurement exigeront des efforts beaucoup plus grands. L’apprentissage se fait de telle manière que l’on peut parler d’une deuxième langue maternelle, selon le même processus qui se met en place chez des enfants ayant deux parents pratiquant chacun majoritairement une langue différente.

Ce processus peut être mis en place grâce à des échanges d’instituteurs entre des pays européens voisins, ce qui ne manquera pas de constituer un pas supplémentaire dans le renforcement de la construction européenne. L’expérience qui s’était mise en place entre 1967 et 1973 avait été faite entre l’Allemagne et la France et entre l’Angleterre et la France.

Il faut ensuite bien sûr soutenir les acquisitions par un enseignement régulier à l’école primaire, puis au delà en renforçant et en modernisant l’enseignement secondaire.

L’enfant qui apprend précocément une deuxième langue est favorisé dans l’acquisition de sa propre langue, la perception inconsciente de ses mécanismes et de son maniement. Nombreux d’ailleurs sont les très grands écrivains précocement ou maternellement bi- ou tri-lingues.

Cet enseignement précoce viendra une fois encore confirmer l’importance et la spécificité de l’école maternelle qu’il convient de soutenir et de valoriser alors que de nombreux jeunes enfants souffrent dès le départ d’une grande inéquité sociale. C’est aussi un des objectifs de l’école maternelle que de leur apporter de meilleures chances d’égalité.

Mme Michèle Delaunay demande à Monsieur le Ministre de l’Education de prendre toute disposition nécessaire pour que dès la prochaine rentrée cet apprentissage précoce puisse être mis en place dans les écoles maternelles.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel