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Question au gouvernement sur la suppression du Diantalvic

Le 1er juillet 2009

Mme Michèle Delaunay demande à Mme la Ministre de la Santé et des Sports de  prendre toutes les mesures nécessaires pour que le Di-Antalvic (médicaments associant le Dextopropoxyphène et le Paracétamol Sandoz®) ne soit pas retiré du commerce.

Cette décision prise le 25 juin dernier par l’Agence européenne du médicament (EMEA) va en effet mettre en difficulté un très grand nombre de malades qui bénéficient, sans effet secondaire, de ce médicament antalgique. Sa prescription, même de longue durée, n’entraîne aucun effet fâcheux et évite le recours aux opiacés, quand ceux-ci ne sont pas strictement indispensables. De nombreuses pathologies sont concernées, au premier rang desquelles, les cancers, les pathologies rhumatismales, etc.

La raison avancée par l’EMEA est la possibilité de suicide par absorption d’une dose très élevée. C’est alors une grande partie de la pharmacopée qu’il faudrait retirer des rayons : la prise de médicaments, tels que l’aspirine, est, à dose élevée, mortelle de manière certaine.

De plus, d’après les spécialistes, le Di-Antalvic, s’il est surtout prescrit en France, n’y est pas utilisé pour se suicider comme c’est le cas au Royaume-Uni et en Suède.

Mme Michèle Delaunay demande à Mme la Ministre de la Santé et des Sports d’envisager toutes les actions possibles pour que ce médicament demeure à la disposition des malades qui en ont besoin.

Le réseau « Alliance des générations »

Créé le 9 décembre 2008, présidé par Michèle Delaunay et Jean-Michel Caudron, Consultant en ingénierie gérontologique, le réseau « Alliance entre les générations » est un groupe actif composé de militants, d’experts, d’élus locaux et nationaux.

 

Ses origines et ses objectifs

Ce réseau s’appuie sur les signataires de la contribution thématique pour le Congrès 2008 « L’alliance des générations, un défi majeur pour notre avenir à tous ! » et d’autres militants socialistes, sympathisants de gauche et de forces du progrès social ou encore membres de la société civile qui se retrouvent derrière les orientations de cette contribution, pour, de façon pragmatique :

  • débattre entre militants, experts et autres membres de la société civile,
  • alimenter les actions des collectivités locales socialistes (communes, départements et régions),
  • apporter des éléments de réflexion sur les politiques du vieillissement et les relations entre les générations :
  1. aux délégués fédéraux « Personnes âgées » du PS,

     

  2. au groupe de travail « Politique de l’âge » constitué de députés socialistes et présidé par Michèle Delaunay, Vice-présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale en charge de la « Politique de l’âge »,

     

  3. à la commission « personnes âgées » du PS, que préside Charlotte Brun, secrétaire nationale chargée des personnes âgées, du handicap et des dépendances au PS,

     

  4. au projet socialiste pour les prochaines élections présidentielles, entre autres par la rédaction commune d’une contribution thématique lors du congrès 2011 du PS.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel