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3 degrés de plus dans les piscines, ce sont 30% d’âgés en plus qui en profitent

Le Maire de Bordeaux raille ma proposition d’augmenter de 3 degrés la température des piscines municipales une demi journée par semaine pour que les âgés puissent en profiter plus à leur aise.  Preuve de son attention ces âgés, à leurs besoins comme à leurs désirs, aux réalités d’un groupe d’âge qui réunit plus de 30% des Bordelais.

Curieusement c’est aussi celui qui vote majoritairement pour lui et plus généralement pour la droite. Pourquoi donc s’en préoccuper puisqu’ils votent « bien » ?

Trois degrés de plus, ce sont 30% de plus de baigneurs d’âge supérieur à 65 ans qui retrouveront l’envie et la possibilité de nager, de faire de l’exercice qui est comme on sait un des plus sûrs moyens de prévenir le vieillissement. L’âge rend frileux, l’expérience en est universelle et intemporelle, pourquoi, par une mesure simple et peu coûteuse, ne pas en tenir compte ?

Problème tout à fait subsidiaire, il prétend avoir répondu à ma proposition. Une recherche approfondie n’a pas permis de trouver trace de cette réponse. La réponse qu’il prétend avoir faite à une autre proposition est de l’adjoint Jean Louis David. La mauvaise foi sert de profession de foi à l’ump bordelaise. De toutes manières, zéro ou une réponse à plus de 50 demandes et propositions de la députée de Bordeaux à son Maire, qu’est-ce que ça change à monter la disposition d’esprit du dit Maire.

Il y a du chemin à parcourir pour faire de Bordeaux une ville « amie de l’âge ». Je n’arrêterai pas pourtant d’essayer.

 

« Le lion est mort ce soir »

Henri Salvador le chantait, l’air, les paroles me sont revenues en apprenant la nouvelle.

Il ne s’agit pas du lion mais de la lionne. Forcément lionne comme dirait Marguerite Duras. Née en 1898, ayant fait plus que traverser le siècle, deux guerres mondiales et quelques autres, un incroyable bouleversement du monde et des technique, Marie-Thérèse Bardet est morte à l’âge de 114 ans.

Doyenne de la France, 6 ième personne la plus âgée au monde, elle nous parait pourtant presque jeune. Les centenaires se comptent par milliers et c’est aujourd’hui de très nombreux Français qui approcheront ou atteindront cet âge.

Quand je dis « aujourd’hui », cela veut dire demain matin. Ceux qui ont aujourd’hui mon âge, qui twittent, bougent, font marcher les associations, soutiennent leur famille (les plus vieux comme les plus jeunes), sont l’armature de la cohésion de notre société, ceux-là sont appelés à être jeunes très longtemps et à mourir très vieux.

Si nous réussissons… Si nous réussissons à faire comprendre que ce qui a été le plus grand progrès du XXe siècle, est aujourd’hui le plus grand défi politique du XXIe. Si j’arrive à obtenir de tous l’espace de cerveau disponible et les moyens financiers pour que tous puissent vieillir dans l’honneur, dans la dignité et le bien-être.

Combien de générations coexistent dans la famille de notre doyenne ? A elles toutes, j’adresse toutes mes condoléances et mon amicale pensée.

Notre réforme des retraites : 70% des Français approuvent

Hier en Conseil des Ministres nous avons entériné notre (contre-)réforme des retraites permettant aux Français ayant commencé à travailler tôt de faire valoir leurs droits à 60 ans.

Le détail de la mesure, prise par décret, mérite d’être donné et expliqué.

Tous les Français pouvant justifier de 41,5 ans de cotisations pourront s’ils le souhaitent partir en retraite à 60 ans au lieu de 62. Cela concerne 110 000 personnes, soit le  cinquème de la tranche d’âge.

Cette mesure concerne donc des carrières longues qui, si elles étaient parties à 62 ans, auraient cotisé 44 ans, voire davantage (45, 46)  s’ils ont commencé à travailler avant 18 ans. Pour cette longue durée de cotisation, ils n’auraient bénéficié d’aucun bonus relativement à ceux qui auraient juste leurs 41, 5 ans.

Les personnes concernées ont le plus souvent fait des métiers pénibles et ce sont aussi souvent des femmes.

Ces femmes bénéficieront de la prise en compte de 2 trimestres supplémentaires en cas de congé de maternité.

Deux trimestres également pour les périodes de chômage.

Cette mesure de justice est entièrement compensée par une hausse des cotisations de 0,1% soit 1,4 euros par mois pour un smic et 2 euros pour un salaire de 1600 euros.

Elle est approuvée par 70% des Français. Et elle correspond à la lettre et en heure aux engagements de François Hollande.

Mise au point

Après 5 posts successifs sur facebook, ceux-ci à caractère plus que désobligeant m’accusant de n’avoir  « aucune intégrité » et me qualifiant d’ « immature », un commentateur de mon profil facebook se plaint de l’intervention de Klaus Fuchs évoquant une « intervention incontinente ».

Venant après la succession quasi harcelante des posts de ce commentateur (coutumier du fait), ce qualificatif désigne à l’évidence une incontinence verbale et il m’apparait très malséant de l’assimiler à l’incontinence que peuvent avoir des malades prostatectomisés, âgés ou atteints de troubles musculaires.

Je me permets à ce sujet  la définition du Trésor de la Langue Française (TLF, disponible en ligne) qui situe en première place (l’ordre est celui de la fréquence d’usage) la définition suivante d’ « incontinence » : « manque de retenue en matière de langage; fait de parler trop abondamment ou dans  un registre trivial par liberté d’expression »

L’auteur des posts à répétition -qui l’est aussi d’une lettre ouverte sur le sujet-  devrait mesurer ses propos, ses comparaisons et ses conclusions à mon égard comme à celui de mon mari.

Mobilisation générale !

Un sondage sur les intentions de vote dans la circonscription emblématique de Bordeaux où je suis candidate avec Vincent Feltesse vient d’être publié. Malgré son caractère encourageant, je ne dérogerai pas à la règle que j’ai toujours observée de ne jamais faire état des sondages, ni de les commenter.

Les sondages ne sont qu’un instantané très parcellaire et ils risquent, bien ou mal, d’influencer le vote. Favorables, ils démobilisent; défavorables, ils démoralisent. Dans toutes mes campagnes, j’ai tracé sans m’en occuper. La règle me parait meilleure que jamais.

C’est donc la mobilisation générale que nous devons décréter à Bordeaux (comme partout ailleurs !). Je ne me risquerai pas à utiliser le mot choisi par Alain Juppé dans les dernières semaines de la présidentielle : « mobilisation totale ». Il rappelle trop la « guerre totale » décrétée en d’autres temps.

François Hollande a obtenu, avec 59% des voix, un résultat que jamais la gauche n’avait atteint depuis la guerre dans notre ville, à aucun type d’élection et nous avons la belle mission de transformer l’essai dans notre circonscription, la seule purement bordelaise, celle qui fut taillée au millimètre pour être et demeurer « la circonscription du Maire » et dont Alain Juppé s’est retiré in extremis.

Notre concurrent ump renoue avec les méthodes de ce parti à l’occasion de chacun des derniers scrutins : le harcèlement téléphonique.

J’abhorre cette méthode qui contrevient à l’esprit sinon à la lettre du code électoral que nous devrons réformer pour tenir compte des  nouveaux moyens de communication et en particulier d’internet. Mais aussi parce qu’il est un moyen de contourner la rigueur des comptes de campagne, le nombre d’appels étant invérifiable.

Il semble que la débauche d’appels atteigne un paroxysme. Un Bordelais sur liste rouge me saisit pour clamer son indignation : « Comment votre concurrent peut-il avoir mon numéro ? ». Un autre, habitant d’Ambarès, s’étonne auprès de moi d’avoir été appelé pour soutenir le « candidat d’Alain Juppé » (sic) et invité au meeting que ce dernier tiendra à l’Athénée municipal de Bordeaux, aux côtés du candidat.

Ce ratissage très large, cet appel à des fichiers dont l’origine et la nature restent incertaines posent question.

Pour nous, la mobilisation est sur le terrain et dans les boîtes aux lettres. Sans oublier internet et vous trouverez en ligne  dans la section élections de ce blog le bilan de mes cinq années de mandat et le programme que nous porterons en parfaite complémentarité avec Vincent Feltesse.

Toutes les voix compteront, pour autant toutes les voies ne me paraissent pas permises pour les obtenir. Nous avons choisi la clarté d’une campagne électorale écartant toute action souterraine. C’est pour moi la condition de la confiance des électeurs.

 

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel