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« Nous sommes la France »

« Nous sommes la France » et François Hollande est notre Président.

Ces simples mots du discours d’investiture de François Hollande « nous sommes la France » expriment notre fierté en même temps que notre responsabilité de nous réunir autour de lui pour redresser la France. L’heure n’est plus de gagner mais de réussir. La situation de notre pays nous oblige. Chacun de nous, là où nous sommes chacun, avant à prendre notre part de notre destin collectif.

Sobriété, perfection du discours, les premiers pas présidentiels de François Hollande sont à l’égal de la longue marche de sa campagne : sans faute.

 

L’Europe retrouve des couleurs

Les signes sont bons pour la visite de François Hollande à Angela Merkel. Les Allemands viennent en effet de donner une victoire éclatante à la gauche et au Parti Social Démocrate.

Et c’est le land le plus peuplé d’Allemagne (18 millions d’habitants et 13 millions d’électeurs), la Rhénanie du Nord-Westphalie qui a envoyé hier ce message à l’Europe : la croissance doit bien être intégrée dans la politique européenne. Hannelore Kraft, premier soutien de Hollande en Allemagne, est reconduite à son poste de Ministre Président du land avec un score majestueux : 38% pour le SPD, 50% pour la coalition SPD/verts contre 25,5% pour la CSU de la Chancelière.

La Rhénanie Westphalie, c’est Dusseldorf et Cologne, la ville du Chancelier Adenauer, ce qui ajoute à la signification du vote. Tout cela à 16 mois des législatives en Allemagne qui décideront de la reconduite ou non d’Angela Merkel à la Chancellerie.

L’élection d’hier semble bien montrer que pour l’Allemagne aussi, le changement, c’est bientôt.

Les signes sont bons donc. D’autant, rappelons-le, que pour ratifier le pacte de stabilité budgétaire que Hollande veut renégocier, la chancelière a besoin du concours du SPD. Celui-ci a été clair : sans renégociation et ajout d’un volet croissance, c’est non.

Reste le douloureux problème de la Grèce.

 

Demain à Bordeaux : EXEMPLARITE ET TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

Michèle Delaunay, Députée, Alain Anziani, Sénateur, et Pascal Jan, Professeur des Universités invitent les Bordelais à un cafédébat sur le thème de « Exemplarité et transparence dans la vie publique ».

Eviction des conflits d’intérêts, bon usage de l’argent public et transparence des comptes de l’Etat, restriction du train de vie des ministères et du Parlement, non cumul des mandats, statut de l’élu, éthique des documents électoraux, sont la condition d’une reprise de confiance en la vie politique.

Il s’agit d’une page importante de mon programme pour les législatives. Et reconnaissons qu’il s’agit d’un domaine où il y a beaucoup à faire

Le débat a lieu lundi 14 mai à 19H au Bistrot du Rond Point, 1 avenue du Parc Lescure (Tram A Chaban Delmas).

Vous êtes tous invités

 

La politique du bon plaisir

« Car tel est notre bon plaisir » . La formule attribuée à François Ier est belle et elle n’est pas dénuée d’une certaine élégance ; mais elle va à l’encontre absolu de l’exemplarité qui doit marquer aujourd’hui la politique de la France.

Bordeaux et son Maire se sont fait une spécialité de cette politique du bon plaisir. En faisant démissionner tout son conseil municipal en août 2006 pour reprendre -18 mois avant l’heure- les rênes de la ville, Alain Juppé avait marqué une sorte de sommet dans cet art. Il n’a pas manqué pour autant de récidiver avec sa candidature de juin 2007 alors qu’il était déjà Ministre de l’écologie et du développement durable, numéro 2 du Gouvernement, et qu’il savait qu’il devrait laisser aussitôt son mandat à son suppléant.

Un nouveau sommet vient d’être atteint.

Déclarateur précoce de sa candidature aux législatives 2012 dès fin 2008, il a ensuite renouvelé cette annonce à répétition dans tous les médias, l’affermisssant chaque fois davantage (« je serai candidat quel que soit le résultat de l’élection présidentielle »), figurant dans la liste officielle des désignés de l’ump ; bref candidat officiel.

Lundi matin 7 mai, coup de tonnerre : il se retire. Mais il fait plus que cela, il désigne pour suppléer à ce retrait le candidat de l’ump sur la circonscription voisine, également investi par son parti, également candidat officiel. Nouvel épisode de chaises musicales : « car tel est son bon plaisir ».

Une consolation : si jamais 2 sans 3, 3 nous avons. Il n’aura sans doute pas l’occasion d’y revenir.

C’est en effet une nouvelle pratique de la politique que nous allons mettre en place, où l’on fait ce qu’on dit et si possible où l’on dit ce qu’on pense, mais surtout où l’on respecte la démocratie, c’est à dire les électeurs.

Loi sur le non-cumul des mandats et je l’espère bien davantage : commission d’éthique pour les documents électoraux, moralisation des cumuls avec des fonctions antérieures ou présentes, lutte contre les conflits d’intérêt permettant que le pays ne soit plus gouverné par des avocats d’affaires (Sarkozy, Christine Lagarde, Borloo, Copé…)

Il y a du travail. Nous le ferons.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel