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Dies Irae : Bordeaux ou la colère de dieu

C’est depuis l’Apocalypse (je parle de la Bible, pas du sort de la France au cas où les électeurs se tromperaient/seraient trompés en mai prochain) qu’existe une confusion entre « Dies irae » -jour de colère- et « Ira Dei » -la colère de Dieu-.

La confusion ne vient pas des mots eux-mêmes mais des textes : n’hésitez pas à relire et relire la Bible, c’est l’essence même de l’ Ecrit de montrer que ce jour de colère est bien celui de la colère de Dieu.

Pour tous ceux qui auraient encore quelque réticence à voir dans le tome dernier de ce grand livre, champion toutes catégories de l’histoire de l’édition, un ouvrage à la fois subversif et se lisant avec la facilité d’Harry Potter, un mot d’excuses est accepté. Ce tome, « L »apocalypse » n’est en effet pas de prime abord un best-seller de gare. Pour autant, n’hésitez pas à vous accrocher, vous ne manquerez pas d’y trouver des révélations sur l’actualité.

Et d’abord sur l’actualité bordelaise. Car c’est bien une « Ira dei » que notre bonne ville vient de subir après la révélation, il y a une semaine, des pratiques sondagières du Maire de Bordeaux. Quoi ? Qu’en est-il ? Où allons-nous? Et que fait le Gouvernement, devant ce déni du renouveau démocratique dont le Numéro 2 est passé maître ?

Car il est bien question d’avant-garde. Et Sarkozy lui-même est distancé dans sa pratique du faux-sondage et du vrai-phoning, triant les électeurs comme des veaux d’élevage (on notera la référence gaullienne) et les menant au scrutin d’une main magistrale bien que téléphonique.

Le tire-bouchon de notre quotidien régional Sud Ouest a ce matin levé un pan de rideau sur la municipale colère. Réunion de campagne de crise, tous au rapport !, tous aux abris !, resserrons les rangs !. Rien ne doit plus transpirer de l’arsenal déployé pour ravir à la ravisseuse une circonscription que 80 ans de mauvais usages destinaient à demeurer ad aeternam le pré carré du Maire!

Compris ?

Rompez !

Trois questions

Ce sont les méthodes de qui, d’habitude, d’accuser les autres de la peste quand on est atteint du choléra ?

Est-ce le rôle d’un Ministre des Affaires étrangères en exercice de dénoncer les agissements et les intentions supposées d’un parti politique dans un communiqué officiel ? Ou celui d’un candidat-à-tout, faisant feu de tout bois, même du plus petit ?

Et une troisième : les armes que nous avons aéroportées et distribuées en Libye, sans aucun contrôle, et ceci malgré les mises en garde du PS; où se retrouvent-elles aujourd’hui ?

Au travail !

Merci à Alain Vidalies, en charge du secteur Travail/Emploi dans l’équipe de François Hollande, de m’avoir demandé de le rejoindre pour les les questions de santé/souffrance au travail

Merci à vous, du vote et plus encore, de la suite

Merci à tous ceux qui en me désignant comme leur candidate dans la 2ème circonscription de la Gironde (« Bordeaux2rives ») ont du même coup embarqué avec moi pour un voyage de 6 mois en haute mer.

A vous tous, « la mer au plus près », de la première à la dernière ligne, et dont voici une seule :

 » Délicieuse angoisse d’être, proximité exquise d’un danger dont nous ne connaissons pas le nom, vivre alors, est-ce courir à sa perte ? »

Camus, bien sûr.

Président-candidat et Ministres-candidats : l’égalité devant la loi

Président-candidat ou Ministres-candidats doivent être mis à égalité en face des frais engagés directement ou indirectement pour leur campagne. Pour tous les candidats en effet, c’est un an avant le scrutin que leurs comptes sont examinés de ce point de vue.

Nous devons en appeler, tous, et d’abord les candidats qui n’ont d’autre titre que de se porter au scrutin dans le respect de la démocratie et des lois de la République, à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour que nos principes mettent les candidats à égalité de ce point de vue comme de tous les autres.

Frais de déplacement, frais de communication (et en outre, présence médiatique) doivent être précisément analysés et un pourcentage correspondant à un possible impact sur les campagnes électorales doit être imputé à ceux qui occupent des fonctions gouvernementales ou présidentielles.

C’est un sujet grave et ce serait manquer à l’obligation d’exemplarité où seront les élus de demain que de le laisser sous silence.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel