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INVITATION – DEBAT : INTERNET : AVENIR DE LA DEMOCRATIE ? 14 NOVEMBRE A 20H30

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Internet a bouleversé les possibilités de communication et d’information mais aussi d’éducation et d’accès à la connaissance. C’est également un outil démocratique comme l’a démontré l’implication des réseaux sociaux dans le Printemps arabe. l

Pour autant, tout n’est peut-être pas si rose et l’on est en droit de s’interroger : Internet : démocratie ou dictature ?

C’est la question que nous poserons lors d »une conférence-débat en présence d’EDWY PLENEL (Médiapart), de Jean PETAUX (professeur à l’IEP de Bordeaux), de journalistes et de politiques, ainsi que jeunes très actifs sur le net.

Twittos ou pas, amis de facebook ou hostiles à ces mangeurs de temps, venez en débattre nombreux !

L’amour repenti de Claude Guéant

Le Ministre Claude Guéant s’est rendu ce matin sur les lieux de l’incendie criminel de Charlie Hebdo. En grand équipage et renfort de micros dans lesquels il a bien sûr proclamé son amour sans réserve de la liberté de la presse: « Tous les Français doivent se sentir ce matin solidaires d’un journal qui exprime par son existence et par sa façon d’être, la liberté de la presse. »

Edifiant. Surtout venant d’un Ministre qui a contrevenu à la loi en s’intéressant de très près aux « fadettes » qui pouvaient le mener vers les sources d’un journaliste du Monde qui avait été trop bavard sur l’affaire Bettencourt.

Il y a des proclamations d’amour qui ressemblent à s’y méprendre à celles des époux fautifs.

Grèce : Euro qui comme Ulysse..

Plus que jamais ne faisons pas dans le réactionnel, ni dans l’émotionnel. Pour ce que nous savons, essayons de le peser et de le comprendre.

La réaction de la Grèce n’est pas sans grandeur. Les délais d’ici l’éventuel référendum paraissent intenables, le risque parait insurmontable. Mais s’il s’agissait de mettre l’Europe -et les marchés- devant leurs responsabilités ? S’il s’agissait d’exprimer que personne n’est obligé de subir sans rien avoir à dire ? Et qu’un seul petit pays peut faire ébouler le domino, quitte à y périr lui-même ?

Irresponsable ou kamikaze, le Président Papandréou ? Désireux de se sauver ou capable de se sacrifier ? Je n’ai pas l’ébauche d’une réponse. De ce que je lis ou écoute, je ne trouve rien de beaucoup plus décisif, ce qui à la fois me rassure et m’inquiète. Car il n’est pas totalement exclu que ceux qui ont le moindre pouvoir de décision ou d’influence ne soient pas très éloignés de cette absence de certitude et de réponse.

N’écartons pas de notre esprit, la nécessité que notre candidat, s’il n’est pas aux affaires, se comporte comme s’il y était. S’exprime en homme d’Etat quand il jugera en avoir la matière et les mots. Mais en tout cas avant le sommet de jeudi.

Dans un monde fini

Six milliards en 1999, 7 en 2011, faut-il s’en réjouïr, faut-il s’en inquiéter ?

Si pour l’essentiel, ce n’est pas contrôlable, c’est en tout cas hautement prévisible, comme l’a été l’allongement de la vie. Nous sommes devant l’obligation de concevoir un nouveau mode d’être sur terre, dans un monde fini, avec des réserves épuisables.

Peu l’ont compris.

La méthode coué n’est pas toujours la bonne

La phrase fétiche de DSK : »Nous pouvons gagner, nous devons gagner, nous allons gagner », dont il a usé et abusé pendant la campagne du « oui » au traité constitutionnel européen, Juppé la reprend aujourd’hui dans la perspective des Présidentielles 2012.

Las ! On s’en souvient : le « non » l’a emporté au traité constitutionnel. Comptant davantage sur mes propres forces que sur l’imprécation, je me suis toujours méfiée de cette phrase. J’avais raison.

Et j’ai bon espoir de l’avoir encore, en connaissance de l’usage que fait Juppé de cette phrase qu’il veut dérouteuse du sort.

En un mot : les signes sont bons.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel