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Laisserons-nous Benghazi tomber ?

La Libye pose à l’Europe et à la France une question d’une extrême gravité et, je le dis sans arrière-pensée, je ne comprends pas de ne pas entendre le Ministre des affaires étrangères et européennes de la France sur ce sujet majeur.

Kadhafi est à l’évidence en charge de mettre un coup d’arrêt au printemps arabe. D’abord pour lui-même et son pouvoir, mais aussi avec le soutien, voire la connnivence, des autres pouvoirs forts que les révoltes concernent ou pourraient concerner.

L’interrogation est pour nous considérable. Nos liens avec des personnes nombreuses dans nombre de ces peuples ne peuvent nous laisser indifférents à leur avenir, à leur souffrance, au risque d’en voir des centaines, des milliers, sacrifiés, sans force, sous des bombardements aériens, des tirs de roquettes, des avancées de chars. Ces liens sont aussi des limitations, des risques, parce que l’Histoire interfère. Il ne s’agit plus seulement de ceux qui sont présents dans notre pays, mais de ceux qui ont combattu contre nous comme de ceux qui, dans d’autres périodes, ont combattu à nos côtés. Des liens personnels m’ont appris que ceux-ci et ceux-là pouvaient être les mêmes ou leurs enfants.

Ne laissons cependant pas l’Histoire obscurcir notre vision. Nos engagements, tout ce que nous croyons, nous pousse à soutenir chaque pas vers la démocratie. Plus profondément encore, l’exigence d’humanité qui est ancrée en nous nous fait désirer faire quelque chose pour que les révoltés d’hier ne deviennent pas les sacrifiés, les tués, les emprisonnés, les exilés de demain.

A la place qui est la mienne, j’ose dire : je ne sais pas. D’un quart d’heure à l’autre, en suivant les informations relativement limitées que nous recevons (elles sont obscurcies par le drame japonais), je penche vers une intervention ou j’en vois les risques.

Je dirais la même chose s’il s’agissait de Kouchner, de Védrine ou de tout autre, s’ils se taisaient. Après la pantalonnade sarkozienne, jouant les matamores aux côtés d’un Malraux revu par TF1, j’aimerais entendre l’expression d’une réflexion, d’un point de la situation qui soit pleinement informé, et surtout d’un engagement personnel. Que nenni, le numéro 2 du gouvernement fait le dos rond, arpente les rues de mon canton, réunit ses communicants pour rebondir.

Ma question est brutale. Elle sonne un peu comme le « Delenda est Carthago » de nos manuels de latin. Elle n’est d’ailleurs peut-être pas moins importante au regard de l’Histoire :

Laisserons-nous Benghazi tomber ?

Le coeur de la bataille

Des roquettes s’abattent sur des Libyens de 20 ans, l’est du pays tremble sous l’avancée des forces de Kadhafi, et le ministre des affaires étrangères de la France fait du porte à porte, rue Camille Godard, dans le deuxième canton de Bordeaux.

REJOIGNEZ LE COMITÉ DE SOUTIEN DE MICHELE DELAUNAY

« L’élection cantonale de mars prochain est la dernière échéance avant la présidentielle de 2012. C’est donc, pour tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la politique de ce gouvernement, et pour la Gauche, une étape décisive vers une indispensable alternance.

Dans ce contexte, le combat que mène Michèle DELAUNAY pour l’action de la majorité départementale dans le canton « Grand Parc – Jardin Public » est doublement emblématique :

– Sa victoire constituera une réelle reconnaissance de la politique d’aide et de solidarité menée par la majorité de Gauche du Conseil Général en faveur de tous les Girondins ;

– Sa victoire face à sa concurrente UMP manifestera le rejet de la politique gouvernementale, soutenue et représentée à Bordeaux par la Municipalité.

C’est pourquoi, soutenir Michèle DELAUNAY, conseillère générale socialiste sortante de notre canton, c’est reconnaître son action de proximité et de solidarité menée dans nos quartiers depuis 2004.

Les victoires de 2011 permettront les changements de 2012. »

Bernard BLANC Président du Comité de soutien

Pour nous rejoindre, cliquez sur ce lien : Formulaire d’adhésion au comité de soutien de Michèle Delaunay

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ELLES / ILS SOUTIENNENT MICHELE DELAUNAY :

Premiers signataires :

Stéphane AMBRY, avocat ; Jean MANDOUZE, militant associatif ; Georges DUPONT-LAHITTE ; Sofiane KHERARFA, étudiant ; Mathieu HAZOUARD, directeur de cabinet ; Jacqueline VOISIN, infirmière en EPHAD ; Alain JEANNEL, professeur des universités et réalisateur ; Max VIDOT ; Philippe DORTHE, conseiller régional ; Antoine POLI, ingénieur de recherche ; Geneviève POLI, inspecteur d’académie honoraire ; Claude BILLEAUD, pédiatre ; Simone MAINARD ; Pierre LANDETE, avocat ; Marie-Pascale SANCẺ, éducateur sportif ; Loïc MESSAGER, commercial ; Brigitte MESSAGER, militante associative et syndicale ; Jacques GOINEAU, ingénieur thermicien ; Josette GOINEAU, assistante de direction ; Jean-Gabriel DOMERGUE, directeur départemental honoraire de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ; Martine CHAVENT-VENOT, antiquaire ; Stéphane BLAINVILLE, paysagiste ; Maryse DELVA, militante associative et mutualiste ; Jacky LOIZEAU, retraité ; Maguy SAINT-OURENS, enseignante ; Emmanuelle AJON, cadre du logement social, conseillère régionale et municipale ; Philippe VERMANDEL, pharmacien biologiste ; Monique LOIZEAU, retraitée ; Marius THOLLON-POMEROL, étudiant en sciences-politiques ; Jacqueline MOULARD, secrétaire comptable ; Sandrine DOUCET, professeur ; Marie-Claude ROCHER, aide médico-psychologique ; Michèle COUTHURES, sylvicultrice ; Gabriel RIOU, technico-commercial en matériel thermique ; Bertrand BLOCH, professeur à la faculté de médecine ; Florence LAMARQUE, formatrice en travail social (IRTS) ; Marie-Rose COUSSY, médecin généraliste ; Marc COUSSY, viticulteur ; Josette MOHEDANO, enseignante retraitée ; Maguy MARUEJOULS, responsable associative ; Serge MARUEJOULS, inspecteur des domaines honoraire, Serge PIALOUX, ingénieur d’études ; Paulette BLOCH, psychologue, conseillère d’orientation honoraire ; Ernest PORRAS, chercheur ; Béatrix BORDJA ; Philippe BALHADERE ; Gilles RODIER ; Jean-Claude BIARD, professeur honoraire ; Ousmane BA, personnel vie scolaire ; Geneviève CARCAUZON, professeure retraitée ; Ẻdith PERRIER ; Marie-Françoise LEVRAT ; Jacques RANSINAN, directeur général honoraire du Conseil Général ; Mireille Menu, Retraitée Education Nationale…

J’ai gagné mon pari : ressusciter Chaban !

Chaban. Pas n’importe lequel, celui de la « Nouvelle société » et du Grand Parc, le grand Chaban des années 60-70.

J’avais parié, j’ai gagné. Celui dont ordre avait été donné, depuis 95, de ne pas même prononcer le nom a aujourd’hui deux photos sur le « programme » d’Anne-Marie Cazalet, une vitrine dans la librairie de la conseillère municipale Constance Mollat. Bref, il revit ! Alain Juppé lui-même, dans un des documents n’est désigné que comme « le successeur de Chaban ».

J’ai fait ce pari le jour où j’ai proposé à la communauté enseignante du collège du Grand Parc le nom de Jacques Chaban Delmas qui est à l’origine de ce quartier. J’ai seulement proposé, avec bien sûr l’autorisation de Philippe Madrelle et de Micheline Chaban Delmas (un peu lasse, avouons-le, des noms de stade). Les enseignants travaillent sur le projet qui est en parfaite harmonie avec l’identité du collège : divers, novateur et avec une forte option sportive.

Résultat : celui qu’une omerta municipale condamnait au silence pour ne pas faire ombre au réveilleur auto-déclaré de belle endormie a bientôt retrouvé des couleurs. On lui attribuerait sous peu une plaque de rue au Grand Parc que cela ne m’étonnerait guère. Je dirais même que je l’attendais au programme de ma concurrente. Allez,camarades ump, encore un effort ! Ca va venir !

Comme on voit, les campagnes électorales ont (heureusement) leurs moments de détente.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel