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Rendez vous ce soir à la perm » Grand Parc-Chartrons-Jardin public

Tous les amis de ce blog, du Pas de Calais au Massachussets, sont attendus ce soir 20 bis rue Saint Laurent à Bordeaux .

Nous inaugurons notre permanence, bien sûr beaucoup trop petite pour contenir toute l’énergie, la bonne humeur et l’ambition qui s’y concentrent et que nous partagerons ce soir.

A tout à l’heure, par tous moyens terrestres et extra terrestres à notre disposition.

Déclarateur à répétition

Tel un moulin à prière tibétain, Alain Juppé annonce une fois de plus qu’il sera candidat aux législatives en 2012.

Méthode coué ou désoeuvrement ?

Le Numéro deux du Gouvernement n’a-t-il en ce moment d’autre préoccupation que son avenir ?

Euthanasie : tout projet de loi doit être fondé sur une exeption

Alors que le Sénat doit examiner ce soir la proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir, Michèle Delaunay rappelle que mourir est non seulement le destin inéluctable de l’homme, mais c’est également un droit, que l’état actuel de la loi ne garantit pas.

Cependant des dispositifs existent déjà : la loi Leonetti, qui permet à un malade d’arrêter ou de demander l’interruption de son traitement, et plus encore l’assistance au suicide, qui n’est pas punie par la loi.

Ces deux points ne règlent pas toutes les questions et laissent ouverte la possibilité d’inégalités dans les choix des personnes. Plus encore, reconnaissons que le débat sur l’euthanasie est en train d’évoluer. Il concernait précédemment les cas de maladies intolérables, tel celui de Mme Sebire. Nombreux sont ceux aujourd’hui qui pensent bien davantage aux cas de démence et de déchéance physique et psychique où les malades ne sont plus en état d’exprimer leur volonté. Tout projet de loi doit prendre en considération ces deux éventualités : patient capable de manifester sa volonté, patient empêché de le faire.

Les Députés du groupe socialiste ont déposé en 2009 une proposition de loi pour le droit à finir sa vie dans la dignité. Michèle Delaunay avait salué cette initiative et les pistes de réflexion qu’elle proposait. Elle avait cependant émis deux réserves particulièrement importantes :

  • Le caractère d’exception d’un droit à l’aide active à mourir doit lui servir de principe , l’expression anticipée du désir d’aide active à mourir mérite un complément de connaissances. La demande d’aide active à mourir exprimée par un malade voit s’affronter les principes qui fondent l’exercice médical : le soutien et la protection de la vie, le soulagement de la détresse et de la souffrance, et le respect de la volonté du malade.
  • Une réflexion doit être menée sur l’expression anticipée de la volonté d’aide active à mourir et sur ses conditions d’application : un droit anticipé à décider de sa mort soulève la difficulté pour la personne de définir les conditions qu’elle juge indignes et la difficulté plus grande encore des médecins d’être sûrs que son état actuel répond bien aux conditions établies par le sujet. Le problème se pose de manière encore plus aiguë quand le sujet est dans l’impossibilité de d’exprimer sa volonté.

Michèle Delaunay espère vivement que la réflexion se poursuivra sur ce sujet, sans pour autant négliger de prendre en compte les risques de dérive évoqués par le gouvernement

Graines de révolution

Démonstration spectaculaire par Philippe Madrelle, samedi dernier, lors de la « galette » de Jacques Respaud, de l’océan qui sépare aujourd’hui le monde du luxe et la réalité quotidienne.

La viticulture est en crise. A Bordeaux, nombreux sont les viticulteurs qui vendent 700 euros une barrique de 900 litres.A perte, on s’en doute.

A Paris, une bouteille de 75 cl de Château Petrus 2000 est vendue 3950 euros

Ou : comment transformer un viticulteur en un révolutionnaire.

Grande cause nationale ou OPA politique ?

Il est quelquefois difficile d’adhérer à des propos que pourtant, fondamentalement, on partage. C’est le cas quand les faits et les bouches qui les prononcent sont en totale contradiction avec ce qu’ils signifient.

Hier, lors de la manifestation de lancement de « Solitude, grande cause nationale de l’année », le Maire de Bordeaux et Roselyne Bachelot, ont appelé à quelques grands principes : reconnaître à chacun son rôle et sa place, agir en réseau de solidarité, mettre en valeur chacun des acteurs, inciter chacun à se sentir responsable et reconnu… Je pourrais faire plusieurs lignes de ces phrases bénévolentes que l’on voudrait pouvoir croire.

Comment, en effet les croire, quand l’acteur principal de la Solidarité dans notre Département, le Conseil Général était exclu de la tribune ? Et quand le Maire de Bordeaux, dont les Associations partenaires avaient reçu l’engagement qu’il s’en tiendrait à accueillir la Ministre et les participants n’a parlé que de l’action de sa ville, n’a cité que ses adjoints, n’a rendu hommage qu’à lui-même.

Cette première séance était focalisée sur la solitude des SDF. Nous avions, avant les discours d’ouverture, visité le centre Tregey mis à disposition par le Conseil Régional pour accueillir et accompagner vers la réinsertion 60 SDF. Le Maire a-t-il rendu hommage à ce partenaire, a-t-il mis en valeur les contributeurs, a-t-il évoqué l’action du Diaconat dans ce centre ?

Que nenni évidemment. Tous l’ont noté, tous l’ont regretté. J’ai eu un serrement de coeur particulier d’entendre le Préfet annoncer à la Ministre qu’il avait activé le niveau II du plan grand froid et pour cela loué 40 chambres d’hôtel supplémentaires, ouvert un gymnase, après la salle municipale Gouffrand dont l’inadéquation à cette fonction a amené la croix rouge qui s’occupait des lieux à jeter l’éponge.

Pourquoi ai-je été choquée : parce que toutes ces dispositions sont moins appropriées et plus coûteuses que l’utilisation des 22 places du bâtiment Alizée de l’Hôpital Charles Perrens, que nous mettons à disposition et qui sont utilisées chaque année depuis 2007 à la satisfaction de tous. Pourquoi leur préférer un gymnase, des chambres d’hôtel, un salle municipale ? Parce qu’en ma qualité de Conseillère générale je suis présidente du CA de Perrens et qu’il y a des élections cantonales.

J’ai beaucoup hésité à écrire ce billet. Les réactions des militants associatifs qui sont restés des heures durant dans leur stand dans un froid ardent m’y incitent. Ils m’ont tous accueilli en se félicitant que je rééquilibre un peu le poids de la présence bi-ministérielle. Tous connaissent la part du Conseil Général dans leurs actions, à un degré bien moindre puisque je ne dispose que de ma réserve parlementaire, la mienne.

Qu’ils soient avant tout remerciés de leur action pour pallier aux insuffisances de l’Etat et rétablir du lien social là où il est, chaque jour davantage rompu. Qu’ils sachent que nous demeurons prioritairement à leurs côtés.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel