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Michèle Delaunay invitée par le groupe de travail du Sénat sur la Dépendance

Le 11 janvier, Michèle Delaunay a été conviée à se joindre aux travaux du groupe de travail des Sénateurs socialistes sur la réforme de la dépendance.

Alors que le gouvernement annonce pour la fin de l’année les premières mesures de cette réforme, les Socialistes préparent leurs propositions. C’est dans cet esprit que Députés et Sénateurs des groupes socialistes se rencontrent pour préparer le débat parlementaire qui s’annonce.

Michèle Delaunay travaille sur les questions de politique de l’âge depuis plusieurs années. Elle est notamment Présidente du groupe de travail socialiste « Politique de l’âge » à l’Assemblée, qui avait présenté un rapport en avril 2009. Michèle Delaunay participe également au groupe de travail sur la perte d’autonomie du Parti socialiste, qui auditionne actuellement les syndicats sur le projet gouvernemental.

Au cours de sa rencontre avec les Sénateurs, Michèle Delaunay a bien sûr évoqué les questions de financement qui sont au coeur des annonces gouvernementales : la perte d’autonomie peut-elle être prise en charge par le biais des assureurs privés, comme semble le suggérer le Gouvernement ?

Pour les Socialistes, la réponse est clairement non : seule la solidarité nationale est à même de gérer équitablement ce risque collectif qu’est la perte d’autonomie due à l’âge. Et cet effort, les Français sont prêts à l’envisager : la « dépendance » est devenue une question majeure, pour les personnes âgées, pour celles qui le seront bientôt, pour les actifs qui doivent prendre soin de leurs parents, pour les jeunes qui s’interrogent sur leur avenir…

Pour autant, le catastrophisme entretenu sur les questions de vieillissement par le gouvernement ne doit pas nous faire rater une opportunité majeure : celle de mettre en place une véritable politique de l’âge.

Michèle Delaunay a en effet rappelé que 90% du coût d’une personne âgée dépendante intervient dans la dernière année de la vie, au moment de la grande dépendance. C’est pourquoi une politique de prévention visant à retarder au maximum cette période est absolument nécessaire, et chaque perte d’autonomie doit être prise en charge et compensée.

Bien d’autres aspects touchant aux problématiques du vieillissement doivent être examinés : la formation et la rétribution des aidants professionnels et familiaux, le fonctionnement des établissements spécialisés, ou encore la création de normes de construction, pour des logements et des équipements adaptés aux personnes vieillissantes.

La question de la convergence entre âge et handicap a également été évoquée par les Sénateurs : une perte d’autonomie est-elle radicalement différente que l’on ait plus ou moins de 60 ans ? Le Parti socialiste réfléchit actuellement à l’élaboration d’un droit universel à la compensation de la perte d’autonomie, que celle-ci soit due à l’âge ou au handicap, tout en gardant à l’esprit que les conséquences d’une perte d’autonomie ne sont pas les mêmes selon qu’elle intervient au début ou à la fin de la vie.

Enfin, Michèle Delaunay a souligné que, si le mot « dépendance » a aujourd’hui une connotation négative, il est bon de rappeler que nous vivons dans une société d’INTERdépendances et de réciprocité. Une société qui peut être jugée par la façon dont elle intègre ses personnes âgées. Espérons donc que le gouvernement sera ouvert à la mise en place d’une réelle politique de l’âge, et ne cantonnera pas ses réflexions au seul financement du reste à charge pour les familles.

Lire le rapport « Politique de l’âge »

Le Président de l’Assemblée nationale accède à la demande de Michèle Delaunay d’une minute de silence

Le Président Bernard Accoyer a répondu par courrier à Michèle Delaunay que, malgré le caractère exceptionnel des hommages en séance, traditionnellement réservés aux décès des Députés et des membres du Gouvernement, il avait proposé à la Conférence des Présidents que l’Assemblée nationale rende hommage à nos trois compatriotes victimes, dans des circonstances différentes, du terrorisme.

Michèle Delaunay a remercié le Président Bernard Accoyer au nom des nombreux Français qui ont été émus par les dramatiques événements survenus le 8 janvier.

Lire le courrier de Bernard Accoyer

Communiqué de presse : Salle des fêtes du Grand Parc ; Alain Juppé refuse une proposition concrète et renouvelle des promesses

Après 20 ans de fermeture et d’atermoiements municipaux, Michèle Delaunay a proposé fin décembre que le Conseil Général acquière la salle des fêtes du Grand Parc et avancé des axes de réflexion ambitieux en accord avec le caractère emblématique de cet équipement culturel.

Le 29 décembre, Anne Marie Cazalet, adjointe au maire de quartier déclarait au journal Sud-Ouest : « Si le projet tient pourquoi pas ? ».

Aujourd’hui, c’est une fin de non recevoir pure et simple qui est formulée par Alain Juppé.

Qu’est-ce qui peut justifier un tel revirement d’attitude si ce n’est un refus absolu d’examiner des projets extérieurs à sa majorité et une concertation autre que totalement verrouillée ?

Pourtant, la municipalité a malheureusement démontré au cours des deux décennies précédentes son incapacité à faire aboutir un projet sur ce site emblématique. Rien n’est annoncé dans le budget municipal de 2011, adopté. La liste est longue des projets plus ou moins officiels et toujours avortés par défaut de volonté politique municipale.

Si demain, il devait en être autrement, l’interpellation de Michèle Delaunay sur cet équipement appartenant à la ville de Bordeaux n’aura pas été vaine à l’instar de ce qui s’était passé sur la piscine du Grand Parc après 2004.

Toujours est-il que la proposition de programme avancée par Michèle Delaunay demeure car les habitants le méritent : un équipement ambitieux à l’image de ce qui a prévalu lors de sa réalisation initiale associant d’une part culture au quotidien et convivialité pour les habitants et d’autre part, attractivité pour tous les Bordelais et au-delà. En tout état de cause, la salle des fêtes doit aujourd’hui rouvrir ses portes.

Le diable s’habille en Prada

Un vrai choc m’a cueillie tout à l’heure sur le chemin de la gare…

Cours de Verdun, au plus chic du chic, c’est à dire à portée de talon aiguille du « cours Xavier » (Arnozan, pour les néophytes du bordelais branchouille), une immense vitrine, trois en réalité, et une gigantesque photographie façon Carla. Il faisait encore nuit, comme maintenant d’ailleurs, j’ai bien vu de grandes lettres mais sans distinguer davantage.

Quelle chance ! En lisière de mon canton, dans cette frange où, reconnaissons-le, le peuple de gauche n’est pas majoritaire, ce ne peut être qu’une boutique de luxe qui annonce son ouverture. Le look de l’ensemble, le choix du lieu, je parie pour Prada. Tout le monde le sait désormais « le diable s’habille en Prada ».

C’est toujours un plus pour une ville dont une des principales ressources est désormais le tourisme et, confessons-le, à l’aube de la campagne cantonale, un peu de lèche vitrine devant la boutique de ce couturier milanais, constituera une halte désaltérante entre deux heures de tractage.

Après Fauchon, Prada. Notre ville, et que dis-je, notre canton lui -même, rivaliseront peut-être un jour avec DubaÏ. Plus ouverts à la jet set qu’aux autochtones, mais enfin, en vue.

Voilà un thème de campagne auquel je n’avais pas pensé. Il n’est heureusement pas trop tard.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel