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CP- Mort de nos otages et d’un 53ème soldat : Michèle Delaunay demande une minute de silence à l’Assemblée Nationale

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

__Mort de nos otages et d’un 53ème soldat : Michèle Delaunay demande une minute de silence à l’Assemblée Nationale__

Après l’annonce de l’assassinat au Niger de nos deux jeunes otages et la mort d’un 53ème soldat français en Afghanistan, Michèle Delaunay demande au Président de l’Assemblée Nationale Bernard Accoyer que soit observée mardi une minute de silence avant l’ouverture de la séance des questions d’actualité.

Ces trois morts nous endeuillent, nous indignent et nous inquiètent. Elles sont réunies par un même scandale : comment peut-on tuer au XXIème siècle en se couvrant du manteau de la religion même si nous savons que la volonté de puissance, la force d’intérêts financiers basés sur la drogue et l’exacerbation de la haine des plus vulnérables viennent lourdement entacher ce manteau.

Michèle Delaunay avait précédemment demandé que la mort de nos soldats soit systématiquement marquée par une minute de recueillement à l’Assemblée (voir Question n°81542). Cette demande n’avait alors pas reçu de suite favorable. Elle la renouvelle à cette occasion dramatique.

CP- Minute de silence

Faire revivre la salle des fêtes du Grand Parc

Madame, Monsieur,

La Salle des fêtes du Grand Parc a longtemps constitué un des pôles de l’identité de ce quartier, où les habitants avaient plaisir à se retrouver, ainsi qu’un lieu de culture qui attirait les Bordelais bien au-delà des limites de notre canton.

Elle est aujourd’hui fermée depuis 20 ans, ce qui signifie qu’une génération entière n’a pu en bénéficier. Des projets ont été présentés, allant d’un boulodrome à une Maison de l’Emploi, mais force est de constater que son propriétaire, la Ville de Bordeaux, n’a jamais pris la mesure de ce qu’elle représentait ni voulu consacrer les moyens nécessaires à sa réouverture.

Cet état de fait ne peut durer davantage.

Pour cette raison, dans le cadre du programme de notre Majorité Départementale pour la prochaine mandature, j’ai proposé d’acquérir cette salle patrimoniale et avancé un projet conforme à la double ambition qui a présidé à sa conception : accueillir des modes d’expression artistique innovants et constituer un lieu de culture au quotidien.

Ma proposition comporte trois axes : • Une « agora numérique » capable de réunir toutes les générations autour d’Internet, support de communication devenu incontournable et porteur de renouveau artistique et culturel, • Une salle de spectacle, vitrine et tête de pont de la politique culturelle de notre Département, • Un lieu de réunion et de convivialité pour le quartier.

Naturellement, il s’agit là d’une base de travail. Elle devra être élargie et précisée en concertation avec vous et en partenariat avec les acteurs culturels de notre ville.

Mon objectif est bien sûr très clairement que cette proposition amène ce grand projet, enterré trop longtemps, à son terme. Je souhaite que la Municipalité de Bordeaux l’examine avec objectivité et loyauté et que nous ne tardions pas davantage à en entreprendre la réalisation.

Ce bel équipement pourra ainsi ouvrir de nouveau ses portes aux fêtes des associations et des écoles, comme aux artistes de notre ville, mais aussi accueillir visiteurs et créateurs venus de loin.

Sur ce projet comme sur tout ce qui vous concerne, je demeure à votre écoute et vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes cordiales salutations.

Le métier de vivre et la force d’aider à vivre

La journée commence dans la sensation de tristesse pénible que la nuit a apporté avec l’annonce de la mort de nos deux otages. Deux jeunes gens qui se retrouvaient pour partager un moment heureux et une alliance -mot qui n’est pas sans signification- avec une jeune femme nigérienne.

Sensation alourdie tout à l’heure par la nouvelle d’un 53ème mort français sur le sol afghan car tout cela bien sûr n’est pas sans lien. A la question « de quoi vous indignez-vous ? », ma première réponse a été : que l’on puisse tuer au nom de la religion ou même en empruntant son manteau car je sais qu’il n’y a derrière ces attentats pas qu’une question de croyance fanatique, mais une volonté de puissance, de forts intérêts financiers basés sur la drogue et l’exacerbation intentionnelle d’une haine latente envers l’occident.

Ceux qui dirigent utilisent, manipulent ceux qui obéïssent. Ce n’est pas nouveau, cela existe aussi chez nous, mais cela atteint une dimension incroyablement inquiétante. Jusqu’où cela ira-t-il ? Comment réagir et résister dans la dignité, le respect de ce que nous croyons et une volonté que je qualifierai, curieusement peut-être, de « pure » ?

Pourquoi « pure » ? Je veux dire : débarrassée de stratégies internes ou personnelles, en s’y consacrant pleinement et je pense bien sûr à ceux qui ont en charge, au plus haut niveau de l’Etat, les relations internationales, la Défense et la sécurité intérieure. Nous savons nous-mêmes avoir été manipulés à des fins électoralistes. Il n’est plus temps. Moins que jamais.

J’ai mal. Je suis mal. Il ne faut jamais le dire, car c’est faiblesse. Pourtant ce n’est qu’un moteur de plus pour faire ce « métier de vivre » dont Pavese parlait si bien, pour mépriser les coups bas, les stratégies d’arrière-boutique, les empêcheurs de faire, les petits, les mesquins, les troubles, les qui détruisent et diminuent au lieu de donner de la force à nous tous qui en avons, en ce moment, besoin.

Anniversaire

On se souvient d’une histoire de l’écrivain-humoriste Alphonse Allais, dont je parodie à peine les termes en ce jour de commémoration :

« Rosa Luxemburg est morte, Jules Ferry est mort, Jaurès lui-même est mort. Blum est mort, Mitterrand est mort… Et moi même, je ne me sens pas bien ».

Plus forts que le petit tailleur

« Abandonner purement et simplement les 35 heures » (Juppé), relancer le débat sur l’identité nationale (Coppée), en finir avec l’ « embauche à vie des fonctionnaires (Christian Jacob), l’ump sait plus que jamais pour qui elle roule.

Sauf que… Ceux-là même auxquels elle veut complaire, ne veulent rien de tout cela. Se mettre à dos le Medef, les PME et les fonctionnaires, d’un coup d’un seul, c’est presque aussi fort que le petit tailleur !

Et s’il y avait, de la part des trois nominés, un léger sous-entendu présidentiel ?

Mettre Sarko en défaut, c’est en coulisses sussurer l’idée qu’il n’est peut-être ni le meilleur ni le seul candidat. Décidément, plus fort que fort !

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel