Commission des affaires sociales : rapport sur la prise en charge des victimes de l’amiante
De cette commission, je ne retiendrai ici qu’un instantané découpé dans une intervention du député de Dunkerque Patrick Roy. Dunkerque est un des hauts points de l’incidence des cancers dus à l’amiante car le port recevait la quasi totalité de l’amiante utilisé en France.
Chaque semaine, dans la presse locale de la région, trois morts au moins de « morts de l’amiante ». Chaque semaine.
Assemblée nationale : réforme des collectivités, projet de loi immigration et commission des affaires sociales
7h00 : train pour Paris
11h00 : réunion du groupe SRC
13h00 : travail parlementaire
15h00 : questions d’actualité au gouvernement
16h15 : vote solennel de la réforme des collectivités
17h00 : discussion en séance sur le projet de loi immigration, intégration et nationalité
18h00 : commission des affaires sociales
21h30 : suite de la discussion sur le projet de loi immigration
Et pourtant, ils sont des hommes
Des hommes, des femmes, des enfants dont on va rallonger le temps de rétention, que l’on va pouvoir « bannir » de notre territoire, ou « déchoir » de la nationalité française si, après des années d’efforts, de difficultés et de contraintes, ils sont parvenus à l’acquérir.
Le vocabulaire n’est pas innocent. Avec ce gouvernement, il est aussi toujours intentionnel. On se souvient du subtil rapprochement entre l’identité nationale et l’immigration qu’on a gravé au fronton d’un ministère et que nous effacerons d’un coup de torchon. Il ne mérite pas davantage.
« Déchoir », « bannir » sont parmi les mots les plus durs, les plus terribles de notre vocabulaire. Ils ont quelques apparentés dans la dureté : le bagne, l’adjectif « vil » et, plus châtié, l’opprobre. Il est curieux que ce gouvernement n’utilise les deux premiers qu’à l’intention des immigrés. Le vocabulaire s’installe ainsi comme le marqueur souterrain de la tache originelle qu’on veut leur faire porter.
Parlant de Maurice Papon, l’avocat Michel Touzet avait dit cette phrase qui m’a marquée « il est de ceux qui ne sont jamais allés voir les trains partant pour les camps ». Eric Besson est de ceux qui ne vont pas voir les familles sur les terrains nus où ils attendent de savoir s’ils seront logés, expulsés, retenus. Des heures, quelquefois des jours, assis ou allongés par terre, sans savoir et avec le seul secours de quelques militants de l’humain.
Je suis en route pour Paris, pour la deuxième bataille de cette rentrée : le projet de loi Besson. Il est d’un autre ordre que la réforme des retraites. La réforme est injuste et inefficace, le projet de loi est inique et malheureusement très efficace dans son intention : rallier les suffrages de ceux qui, par peur d’être déclassés, veulent désigner des hommes coupables de leurs maux, de leurs insuffisances, de leur inculture et de leur brutalité.
Les enfants du Grand Parc privés d’ aire de jeux par l’adjointe de quartier
C’est grâce à l’intervention en séance du Conseil Municipal de l’adjointe de quartier, Mme Anne-Marie Cazalet, que les enfants du Grand Parc seront privés d’une aire de jeux qui devait être financée à hauteur de 12 000 euros par le FDAEC (Fonds Départemental à l’Aménagement et l’Equipement des Communes) mis à disposition par la Conseillère Générale.
Sollicitée par les riverains des bâtiments jouxtant la rue Maryse Bastié et en particulier par les nombreuses assistantes maternelles qui y exercent leur profession, Michèle Delaunay a proposé à la municipalité de Bordeaux de financer l’installation d’une aire de jeux composée de jeux à ressort, d’un toboggan, d’un tourniquet et d’un petit train. Cet aménagement qui répondait à un manque important dans cette partie du quartier a été initialement accepté par la Municipalité.
Une fois encore, la Municipalité de Bordeaux préfère priver le Grand Parc d’un équipement que de permettre à la Conseillère Générale d’en financer la réalisation.
Voilà une conception de la politique bien éloignée de l’intérêt des citoyens.
Communiqué de Presse de Michèle Delaunay, le 27 septembre 2010