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Conseil Socialiste de Bordeaux : c’est parti !

Hier 30 janvier, les militants socialistes de Bordeaux, m’ont fait la confiance de m’élire Secrétaire du Conseil Socialiste de Bordeaux.

Les Socialistes aiment beaucoup les secrétaires : Secrétaire national, Secrétaire fédéral, Secrétaire de section et.. Secrétaire des conseils de ville, pour les villes ayant plusieurs sections dans le but justement de les fédérer et de les coordonner.

Quand je pense qu’il y a des esprits chagrins pour avoir dit, dans la période du congrès, que c’était le bronx au Parti Socialiste ! Tout au contraire, les structures sont-là, sagement organisées comme sont empilées les poupées russes, tout est fait pour fonctionner et pour faire. Si ce n’était de temps à autres quelques éléphants et éléphanteaux qui prétendent se porter à leur tête avec la grâce, la capacité à détruire de larges surfaces sous leurs pas, qu’on connait à ce genre d’animal, tout n’irait pas trop mal, voire même assez bien.

Point d’éléphant, petit ou grand au Conseil Socialiste de Bordeaux, rien que des militants dont la demande, exprimée samedi par l’un d’eux, est qu’après le bruyant passage des éléphants, on leur donne envie d’avoir envie.

« Vaste programme ! » aurait dit le Général. Eh bien oui, vaste programme, mais bel objectif. Le CSB est surtout fort de la force de ses militants, mais cela constitue un certain nombre de divisions, réunies par leur certitude qu’une ville de gauche c’est meilleur qu’une ville de droite, et décidées à le démontrer.

J’emploie le terme de « divisions », terme que je n’aime pas trop, surtout quand il s’agit de réunir ces divisions, en référence à Staline et au Maire de Bordeaux. Qu’un commentateur grincheux ne vienne pas dire que j’ai comparé le Maire de Bordeaux à Staline, mais je ne fais pas sans quelque malice ainsi référence au billet précédent et à la citation d’icelui.

Le nouveau Conseil Socialiste se met donc en place. Dans la quinzaine à venir, nous constituons une équipe de secrétaires en charge qui de la culture, qui de l’emploi (les deux auront du boulot dans cette ville en panne), qui, qui, qui…

« Conviviaux dans l’élaboration, militaires dans l’exécution ». Je ne vous dirai pas qu’Obama m’a copié dans ses principes de campagne, mais quand même, il y a un petit peu de cela…

Le Maire, combien de divisions ?

Dans une récente livraison d’Objectif Aquitaine, le directeur de cabinet du Maire de Bordeaux reconnait être à la tête d’une équipe de 130 personnes.

Cent trente personnes !

C’est mieux que le Premier Ministre, mieux évidemment que Borloo qui a remplacé AJ au Gouvernement.

Revanche ? Manière d’estomper le regret et de montrer qu’on est plus important, plus fort, et plus armé.

Sans doute. Mais surtout expression de la machine de guerre mise en oeuvre sur la ville, dont la récente déclaration de candidature aux élections de 2012 n’est que l’irrépressible aveu.

Pourtant, imagine-t-on ce que représente les salaires d’une année de ces cent trente personnes, toutes très éloignées du SMIC ?

Le soleil se lève aussi

Pour la deuxième fois, j’utilise ce titre en deux ans de blog…

Il a un sens très fort. Hemingway l’a piqué à la bible, je le pique à Hemingway : la culture n’est qu’une balle qui passe de mains en mains, au travers du temps et de l’espace.

Cent mille personnes à Bordeaux ? Je ne sais qui aurait pu les compter, tellement la foule était dense, les rues pavées de têtes humaines, l’espace serré de personnes qui se parlaient naturellement, qui étaient heureuses d’être là et de montrer qu’elles comptaient, qu’elles étaient visibles, même aux yeux d’un Président retranché dans les arrière-cours du pouvoir, puisque, décemment, il ne pouvait être au Fouquet’s pour célébrer l’hégémonie du petit club qu’il dirige.

Deux millions en France ? Plus encore ? Je ne sais pas. Je n’ai écouté dans cette journée, chargée comme le dos d’un mulet, aucune information, aucune estimation. Mais ce matin, ce matin qui a duré bien au delà du matin, nous étions nombreux, heureux d’être ensemble, heureux d’être si nombreux, et sûrs d’avoir beaucoup à faire ensemble dans les semaines et les mois à venir.

Dernière minute : 30.000 expulsions, c’est la honte !

Je serai aux côtés de l’association SOS Racisme lors de sa conférence de presse place saint Michel à Bordeaux (café brasserie « Le Passage ») vendredi 30 janvier à 12h30. SOS Racisme présentera sa nouvelle campagne de sensibilisation intitulée « 30.000 expulsions, c’est la honte », en référence au nombre d’expulsions d’étrangers sans papiers, si fièrement annoncé par le Ministre de l’immigration, passé comme actuel.

Je vous invite à vous joindre à nous, et à aller voir le clip de leur campagne: https://www.dailymotion.com/video/x80llr_un-chiffre-un-homme_news

Vous pouvez également lire et signer le manifeste « 30.000 expulsions, c’est la honte » https://www.c-est-la-honte.com/

A demain!

Le bragart et le patart

Dans le journal les Echos, d’ordinaire moins facétieux, François Bayrou se voit habillé pour ce qu’il reste d’hiver.

Sous le récit de son vote de la motion de censure pour ravir la vedette aux socialistes et ramener sur lui les caméras qui l’oubliaient, le Béarnais se voit gratifié d’un proverbe de son pays « tiens, voilà qu’il veut faire le bragart sans en avoir le patart ! »

En langue d’oïl, cela veut dire « faire le fier sans en avoir le sou », allusion à son maigre nombre de députés.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel