Cinq minutes pour cinq ans
Oui, tout va dépendre dimanche prochain de la mobilisation des jeunes, de tous ceux qui ont voté Ségolène Royal au deuxième tour, de tous ceux qui n’ont pas envie de mettre tous les pouvoirs aux mains d’un seul parti .
Il y a ceux qui croient qu’en face de l’énorme machine médiatique et municipale Juppé-Martin, c’est plié ; il y a ceux qui croient que l’élection présidentielle décide de tout, et quoi qu’on fasse, on a pris pour cinq ans…
C’est faux : la victoire est arithmétiquement et politique possible. Le scrutin est ouvert et il est entre les mains de ces Bordelais hésitants, distraits ou abattus.
Faux aussi : la représentation de la gauche au Parlement rendra possible ou pas un exercice serein de la démocratie et plus encore, la défense des Français face à la politique d’injustice qui se mettra véritablement en place avec l’été.
Nous avons à Bordeaux, un formidable remêde anti-tsunami : montrer notre liberté d’esprit, envoyer à l’Assemblée une voix libre que sa victoire aura fortement crédibilisée, plutôt qu’élire un député UMP (le suppléant de celui qui se présente) dans une majorité déjà pléthorique.
Voilà l’enjeu !
A tous, dites ces mots simples : cinq minutes de votre journée vont peser sur cinq années de votre vie.