FDAEC : KEZAKO ?
Le FDAEC ou Fonds d’Aide à l’Equipement des Communes, est comme on ne le sait pas assez, une participation non obligatoire, consentie par le Conseil Général aux communes du département. Chaque année, les conseillers généraux choisissent, sur proposition des villes petites ou grandes de leur territoire, de subventionner des équipements qui leurs paraissent aller dans le sens des engagements de leur collectivité. En Gironde, ces engagements sont clairs : solidarité, politique d’égalité des chances, agenda 21. Ce dernier terme, que personnellement je trouve imperméable signifie que nous nous engageons dans « le développement durable ». Je n’aime pas beaucoup plus ce mot, car le terme « développement » est contestable. Mais ce n’est pas le sujet de ce soir.
Les propositions de la mairie de Bordeaux pour le FDAEC 2006 ont été comme toujours éparpillées entre différents postes : une poignée de porte, un rebord de trottoir là. J’éxagère un poil, mais c’est quand même le jeu habituel : proposer des actions minimes pour que le soutien du Conseil Général soit le moins visible possible. Je vous promet, je ne suis pas spécialement acariâtre. Ferions-nous de même dans la situation inverse ? Je ne l’espère pas.
Le FDAEC 2006 m’a posé des problèmes particuliers qui méritent d’être racontés. Pardonnez-moi d’être un peu précise dans le texte qui suit (alors que j’ai au contraire, ce dimanche soir, après une journée majoritairement de travail, l’humeur plutôt facétieuse). C’est un sujet important et je ne veux rien écrire qui ne soit juste.