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Plus c’est gros..

Plus c’est gros..

l’équipe de Virginie Calmels et la candidate elle-même molestent ce matin dans un communiqué, le Ministre Bernard Cazeneuve d’avoir pris deux heures de son temps pour venir à Bordeaux au meeting d’ Alain Rousset à l’Athénée municipal de Bordeaux.
On reste sidérés en se souvenant que pendant 2 ans (ministère de la défense, puis de l’intérieur) Alain Juppé, modèle et mentor de VC, a été Ministre à mi temps de Nicolas Sarkozy, se glorifiant chez nous de sa présence à Bordeaux où il était demeuré Maire;

Cela a fini comme on sait par le fait qu’il se désiste 15 jours avant le scrutin législatif pour échapper à la défaite que lui promettaient les sondages.

Avec Alain Rousset

Les élections régionales ont cette année une dimension géopolitique majeure avec la création de grandes régions capables de rivaliser avec les « Länder» allemands ou avec des territoires très peuplés comme la Catalogne ou l’Andalousie, et même avec des pays comme l’Autriche dont la superficie est celle de notre future grande Région.

Il s’agit d’un enjeu économique et social d’envergure qui ne peut être mis qu’en des mains conjuguant à la fois la connaissance et l’attachement à nos territoires, l’expérience de la gestion et l’engagement social.
Je soutiens Alain Rousset, non par automatisme partisan, mais parce que, ayant appris àle bien connaître, j’ai pu mesurer qu’il répondait à l’ensemble de ces exigences. Je sais sa joie quand il inaugure un lycée entièrement rénové et rééquipé, son obstination à créer des centres de formation pour les apprentis, des logements étudiants ou encore des maisons de santé dans les territoires en manque de médecins ; son intuition quand il institue la gratuité des études d’aides-soignantes, répondant ainsi à un immense besoin et offrant une véritable inclusion professionnelle à de nombreuses jeunes filles.

Intuition encore, quand il se saisit de la « Silver Economie » en étant l’un des premiers à créer une « Silver Région » c’est à dire une région qui s’engage à fond pour que plus personne ne vieillisse sans bénéficier des avancées technologiques considérables qui rendent, par exemple, le domicile plus sûr et plus confortable.  Silver économie aussi, son engagement pour la formation continue des aides à domicile, véritable gisement d’emploi et, plus encore, assurance pour nous tous d’être demain entourés de compétences.

On méconnait trop souvent, en particulier à Bordeaux, l’importance de la contribution de la Région dans les grandes réalisations de notre ville ou le fait qu’Alain Rousset soit personnellement à l’origine d’innovations comme « Cap Sciences » qui donne envie  aux Bordelais de tous âges d’apprendre et de comprendre.
Nous votons les 6 et 13 décembre pour cette nouvelle grande Région qui portera très haut notre désir de qualité de vie et de fraternité. Il y a un mois, la barbarie a durement frappé notre pays et nous devons être fiers que la démocratie n’ait aucunement flanché et que les dates du scrutin n’aient pas été modifiées.  Voter sera notre meilleure réponse.

Pour la grande, la belle et nouvelle Aquitaine, pour la France, votons très nombreux et donnons, avec Alain Rousset, ses meilleures chances à notre territoire.

« Soyons unis, soyons libres, soyons forts »

Le voeu doublé de volonté qui a accompagné toutes mes campagnes n’a jamais été aussi fortement d’actualité. Notre union est la condition de notre force et celle-ci est la condition de notre liberté.

Cela vaut pour chacun de nous. Hommes et femmes politiques bien sûr, qui à l’approche des échéances électorales ne donnent pas toujours un spectacle à la hauteur de la gravité des enjeux pour notre pays. Pour ma part, je fais la plus grande attention à donner des signes de cette unité, au quotidien sur le terrain mais aussi dans les réseaux sociaux où je relaye volontiers toutes les paroles de concorde d’où qu’elles viennent.

Mais chaque Français doit aussi se sentir comptable de cette unité. Tous les mots capables d’engendrer la haine, la division ou l’exclusion, doivent être bannis. Nous devons retrouver la fierté d’appartenir à une communauté nationale solide et contribuer chaque jour à cette solidité.

Soyons unis donc. Jacques Chaban Delmas avait l’habitude de dire à ses interlocuteurs en les quittant « soyez heureux ». Je reprends volontiers à mon compte cette formule : soyons heureux et continuons à vivre !

Les morts indues

Je les porte en moi comme une vieille rancoeur, une sourde haine, une vraie révolte. Les morts inutiles (mais toutes le sont), les morts évitables, les morts provoquées, les morts qui sont des vies assassinées.

De ces vies assassinées, ces derniers jours n’ont pas été avares. Mille au Niger, tant d’autres dans tant de pays, que nous ne saurons même pas ; chez nous, dont la proximité, le vécu presque en direct concentre la douleur comme un fer rouge qu’on approche et que l’on peut toucher.

Mais aussi, comme un fil continu, toutes ces morts évitables que l’on ne veut pas voir, que des mesures politiques pourraient réduire : tabac, alcool, autres drogues.. Tous ces tueurs de masse qui n’ont d’autres mobiles que l’argent.

Il nous a été donné, en échange de la conscience, un affreux privilège : savoir que nous mourrons. Notre mort, un jour que nul ne sait, est un du. Non pas un devoir, rien de cela, pas une obligation, personne que nous puissions identifier ne l’impose, tout simplement un du, inscrit dans le contrat qui nous a donné en échange la capacité de comprendre et la faculté de savoir, le libre arbitre et en fin de compte la liberté tout court. Cette mort là, toujours en apparence lointaine, concernant toujours les autres tant que nous vivons, ni nous n’y sommes accoutumés, ni nous ne l’acceptons, mais nous la savons.

Je ne l’ai su que peu à peu, peut être mieux maintenant dans mon métier d’aujourd’hui que dans celui d’hier, mon rôle assigné, assumé, je ne sais, c’est de faire prendre conscience et d’aider à combattre toutes ces autres morts qui s’accumulent corps sur corps, jour après jour, milliers de corps, millions de corps privés de milliards d’années de vie, d’intelligence, d’émerveillement et de la liberté d’être.

Stabilité ou sécurité, faut-il choisir ?

« Le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité ». C’est une des formules que l’on retiendra du grand discours de François Hollande, hier au Congrès de Versailles.

Elle venait après l’annonce d’un renforcement majeur des forces de sécurité intérieure, de renseignement et de douane, et en particulier la création de 5000 emplois supplémentaires de policiers et de gendarmes, portant à 10 000 les créations de poste dans ce domaine durant le quinquennat. Avec un fil de malignité, on notera ce petit ajout en fin d’annonces « Nous retrouverons ainsi les chiffres de 2007 ». A bon entendeur..

Tout cela est aujourd’hui chiffré par les commentateurs à un milliard. Un milliard supplémentaire relativement à ce qui a déjà été fait.

L’ensemble de ce budget ne bénéficie-t-il pas à tous les Européens ? Renseignement et sécurité en Belgique ou ailleurs nous concernent autant que les Belges eux-mêmes. Ce qui compte n’est donc pas le choix entre sécurité et stabilité, mais l’exclusion du pacte de stabilité des frais de guerre et de Défense, de sécurité intérieure et de renseignement.

L’Europe se grandirait d’en décider rapidement, fermement et unanimement.

Les commentateurs qui, dès ce matin (Dominique Seux), bavardaient sur le laxisme financier de Hollande et la non tenue de « nos engagements » seraient bien inspirés d’y réfléchir. En intervenant au Mali, n’avons-nous défendu que le Mali ?

A votre avis ?

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel