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Le lycée Condorcet fête ses 20 ans

Très beau début de week-end, ce matin au lycée Condorcet du Grand Parc. Ce beau lycée, aux lignes très contemporaines, fêtait ses 20 ans. Au lieu de s’épuiser en longs et vains discours, c’est un spectacle de danse qui a été proposé. Le public a été enthousiasmé par la qualité de ce spectacle de niveau professionnel et à la chorégraphie extrêmement créative. Douze jeunes filles et un long jeune homme, mi-récitant, mi-danseur, ont célébré Dédale, Icare et le Minotaure. La mythologie grecque revue par une chorégraphie épurée avec des moments d’émotion, comme les bras des élèves, en mouvement permanent, symbolisant l’enfermement dans le labyrinthe.

Ce ballet moderne fait partie d’un projet européen initié par la compagnie Etoile de Reggio Emilia en Italie. Il sera présenté dans sa totalité au festival des lycéens de mai prochain, avec les danseurs du lycée Condorcet rejoints par leurs collègues italiens et hollandais.

L’heure était à la fête, consigne avait été donnée de ne pas évoquer la vague de suppression de postes qui risque de décimer de telles initiatives : 400 postes d’enseignants en Aquitaine, passés aux pertes sans profits du plan de rigueur sarkozien.

Merci à l’équipe enseignante et à leur proviseure Annie Prévot pour cette belle célébration.

Ligne 15 : l’embellie

La vie politique est compliquée, quelquefois amusante, et certainement pas inutile. La défense de la ligne 15, désservant le vaste quartier du Grand Parc par huit arrêt distincts et le mettant à portée d’arbalète de l’hyper centre ville en est l’illustration. Je me permets de renvoyer au billet précédent sur le sujet (« Grand Parc : défense de la ligne 15 ») et à ses nombreux commentaires.

Rappelons une fois encore que c’est la CUB qui gère les déssertes d’autobus, le tram… Mais à Bordeaux comme ailleurs, sur ce sujet comme tous les autres problèmes communautaires, la CUB agit en concertation avec le Maire de la commune et ne va pas en opposition avec lui. Il en avait été ainsi du projet de suppression.

A l’approche de sa concrêtisation, je me suis adressée, autant par un courrier argumenté que par contact personnel, au Président Feltesse pour montrer combien le maintien était nécessaire à la pleine participation du Grand Parc au coeur de la ville et que l’on devait en outre tenir compte du nombre important de personnes pour lesquelles un surcroît de marche à pied et un transport non direct étaient réellement problématiques.

Vincent Maurin, conseiller municipal communiste de Bacalan, est également intervenu. Nul autre.

Brutalement, le Maire de Bordeaux a changé de position et s’est déclaré favorable au maintien. Nulle trace dans les archives de la CUB d’une levée de sourcil de sa part avant ce revirement.

Alors qu’elle en est la raison ? L’action des deux élus a été importante, mais plus encore celle des habitans du Grand Parc qui se sont élevés en bon ordre, non dans un intérêt communautariste, mais en prenant réellement compte des données objectives : nombre de déssertes au Grand Parc, temps de marche jusqu’à l’arrêt de tram pour de nombreux groupes d’habitation, pourcentage de la population âgée, absence de tout lieu culturel ou festif dans le quartier…

Le caractère ordonné, structuré, de cette démarche citoyenne est due à l’association « Villages de ville ». Je n’ai pas voulu la citer, en dehors de ce blog, sur aucun document écrit, pour ne paraître d’aucune façon « récupérer » une association pleinement indépendante.

Restons vigilants. De nouvelles propositions vont être faites à l’initiative de la CUB mais la volte face de la Mairie de Bordeaux laisse bien augurer de leur accueil.

Bel exemple de la « Responsabilité Sociale des Citoyens », sujet bien souvent abordé dans ce blog. Il est à la fois l’essence et la finalité de la politique.

Ligne 15 : l’embellie

Michèle Delaunay s’est investie dans la défense de la ligne 15, desservant le vaste quartier du Grand Parc par huit arrêt distincts et le mettant à portée d’arbalète de l’hyper centre ville en est l’illustration. (cf. billet précédent des Actualités cantonales).

Rappelons une fois encore que c’est la CUB qui gère les dessertes d’autobus, le tram… Mais à Bordeaux comme ailleurs, sur ce sujet comme tous les autres problèmes communautaires, la CUB agit en concertation avec le Maire de la commune et ne va pas en opposition avec lui. Il en avait été ainsi du projet de suppression.

A l’approche de sa concrétisation, Michèle Delaunay s’est adressée, autant par un courrier argumenté que par contact personnel, au Président Feltesse pour montrer combien le maintien était nécessaire à la pleine participation du Grand Parc au coeur de la ville et que l’on devait en outre tenir compte du nombre important de personnes pour lesquelles un surcroît de marche à pied et un transport non direct étaient réellement problématiques.

Vincent Maurin, conseiller municipal communiste de Bacalan, est également intervenu.

Le Maire de Bordeaux a finalement changé de position et s’est déclaré favorable au maintien. Nulle trace dans les archives de la CUB d’une levée de sourcil de sa part avant ce revirement.

L’action des deux élus a été importante, mais plus encore celle des habitans du Grand Parc qui se sont élevés en bon ordre, non dans un intérêt communautariste, mais en prenant réellement compte des données objectives : nombre de dessertes au Grand Parc, temps de marche jusqu’à l’arrêt de tram pour de nombreux groupes d’habitation, pourcentage de la population âgée, absence de tout lieu culturel ou festif dans le quartier…

Le caractère ordonné, structuré, de cette démarche citoyenne est due à l’association « Villages de ville ».

De nouvelles propositions vont être faites à l’initiative de la CUB mais la volte face de la Mairie de Bordeaux laisse bien augurer de leur accueil.

Grand parc : défense de la ligne 15

Le Grand Parc est, non pas bien sûr un « état dans l’Etat », mais un quartier original fort, autant par son histoire, sa position au coeur de Bordeaux, sa population.
-Son histoire : la création dans les années 60 à 70 d’un quartier nouveau, bâti sur des cressonières, avec une vocation sociale forte et un enjeu particulier, accueillir les rapatriés d’Algérie.
-Sa position au coeur de Bordeaux : cela n’a pas besoins de commentaires, il s’agit vraiment d’un quartier urbain, qui doit participer pleinement de la vie du coeur de la cité
-Sa population, d’une grande mixité, et l’un des enseignants du collège annexe clisthène me disait que « l’histoire des enfants du Grand Parc, c’est l’histoire de France ». Pour les raisons historiques pré-citées, une partie de sa population a aujourd’hui vieilli et les plus de 65 ans représentent un pourcentage de 5% supérieur à celui du reste de Bordeaux.

Le tramway arrive aujourd’hui en lisière du Grand Parc et, sans coup férir, le maire de Bordeaux envisage la suppression de la ligne 15 qui met le Grand Parc, en ligne directe, à moins de quinze minutes de la place Gambetta.

Le Maire de Bordeaux et non la CUB ? En effet, c’est le maire de chaque commune qui propose et a la main sur la circulation dans SA commune.

La suppression de la ligne 15 risque de pénaliser gravement le Grand Parc et ses habitants, alors qu’au contraire ce quartier doit être soutenu et pleinement intégré à une nouvelle dynamique de la ville. – Cette ligne, qui comporte cinq arrêts au GP, déssert au plus près tous les habitants et bien sûr en premier lieu les habitants âgés qui sont nombreux
– elle s’arrête devant des logements pour handicapés dont l’emplacement a été choisi en fonction de cette désserte
– elle permet aux habitants de tous âges de se rendre d’un tour de roue au coeur de la ville, d’accéder aux cinémas et autres lieux de convivialité ou de culture, dont le GP est malheureusement totalement dépourvu depuis la fermeture en 93 de la salle des fêtes.

C’est à tous les habitants du deuxième canton de porter ce dossier. Je signale à leur attention la belle initiative de l’association « villages de ville » (www.villagesdeville).

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel