m

Parc Lescure : Rénover mais sous condition de privatisation partielle

Nous étions très nombreux vendredi 13 février pour débattre avec riverains et sportifs du projet de la Mairie pour l’avenir du Stade Chaban Delmas et de la Plaine des Sports.
Les échanges ont été nourris, argumentés et de très nombreuses réserves ont été émises sur ce projet qui détruit des éléments patrimoniaux du stade Art Déco et fait la part belle aux investisseurs privés au détriment de la pratique sportive actuelle.
La Plaine des Sports est utilisée quotidiennement par plus de 800 personnes sur des amplitudes horaires allant de 7h à 23h en période estivale. Comment alors, concilier dans un espace réduit et dans un respect et un confort de tous, des pratiques sportives parfois bruyantes et des logements ? Cinq mille mètres carrés de surfaces commerciales sont cédées au privé. Elles n’ont rien à y faire sinon établir comme une règle que la consommation doit régenter toute autre activité.


Les équipements sportifs de proximité ne font pas partie des investissements privilégiés par la Mairie qui mise en priorité sur les équipements sportifs de prestige, sur les pratiques professionnelles, à l’image du Grand Stade.
L’objectif assumé du projet et de la commande est qu’il ne coûte pas d’argent public, d’où un projet qui ampute des espaces sportifs et patrimoniaux pour introduire commerces et logements.

Le sujet est sensible et face à la pression, la Mairie a décidé de poursuivre la concertation. Alertée par l’annonce de notre débat, elle a aussitôt diligenté une conférence de presse pour en atténuer la portée. L’élément positif est cette poursuite de la concertation qui autrement aurait dû s’interrompre avant la fin février.

Avec habitants et usagers du stade, nous demanderons que cette concertation reprenne à partir des données du cahier des charges, lui- même issu de la première séquence de rencontres avec les habitants, lesquelles n’ont reçu aucune écoute.

Multiplication des panneaux publicitaires : stop !

Ce matin, nous nous sommes réunis, élus socialiste et écologiste de Bordeaux, pour tenir une conférence de presse afin d’exprimer notre opposition au projet de décret relatif à la publicité extérieure actuellement en concertation publique.

Alors que la loi Grenelle 2 de 2010 prévoit le renforcement de la protection du paysage contre les nuisances visuelles, renforcée en juillet dernier par l’entrée en vigueur de l’interdiction des panneaux d’affichage de type préenseignes (1,50m2) à l’entrée des communes de moins de 10 000 habitants, ce projet de décret revient entre autre sur ces mesures de protection au détriment des engagements pris par ailleurs. Et ce alors même que les orientations votées au sein des conseils municipaux et métropolitains il y a juste un an, vont dans le sens d’une préservation de l’environnement et d’une diminution des espaces publicitaires sur la voie publique.

Je vous invite à consulter le dossier de presse reprenant les interventions de chacun en cliquant ici. 

Au même moment, la Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a affirmé qu’elle ne signerait pas « en l’état » ce décret. (https://www.sudouest.fr/…/affichage-publicitaire-et-euro-201…)

La mobilisation est forte. Elle doit se poursuivre jusqu’à l’issue de la concertation. Je vous invite à y participer sur : https://invalid.invalid/.

Préparation de la rentrée 2016-2017 dans l’Académie de Bordeaux

La rentrée 2016-2017 se prépare dans l’Académie de Bordeaux et dans le département de la Gironde qui connaît une forte augmentation de ses effectifs.

Ainsi, depuis 2012, l’Académie de Bordeaux a bénéficié, premier et second degrés confondus, de la création de 1390 emplois de professeurs, pour une augmentation des effectifs de 14 637 élèves, soit un professeur pour 10,7 élèves. Cela permet de mesurer l’importance des créations de postes dans notre Académie pour la réussite des élèves.

Dans le premier degré, l’effectif attendu à la rentrée prochaine devrait être de 272 057 élèves ce qui représente une augmentation de 1 034 élèves (+0,4 %). Le département de la Gironde concentre la plus importante croissance (+ 1578 élèves) alors même que les effectifs de Dordogne, Lot-et-Garonne et Pyrénées Atlantiques baissent. Pour faire face à cette augmentation d’effectifs, l’Académie bénéficie de la création de 175 postes de nouveaux enseignants dont 123 pour la Gironde.

Dans tous les départements, le taux d’encadrement sera amélioré. L’indicateur P/E (nombre d’enseignants pour 100 élèves) s’élèvera dans l’Académie à 5,24. Le nombre moyen d’élèves par classe, actuellement de 23,83, diminuera.

Ces moyens mis à la disposition de l’Académie permettront de conforter les dispositifs de la loi de refondation de l’Ecole tels que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans ou le dispositif « plus de maîtres que de classes ».

L’organisation des enseignements linguistiques dans le cadre de la réforme du collège s’appuie sur les principes de continuité, de progressivité des apprentissages et de diversification. C’est ainsi qu’outre la généralisation de l’enseignement d’une deuxième langue vivante en 5ème pour tous les élèves, 109 classes bilangues de continuité seront proposées en 6ème et 25 collèges verront l’ouverture d’une nouvelle langue vivante, 2 en allemand, chinois, portugais ou italien.

L’Intégrité scientifique en question

De nombreux acteurs de la recherche étaient réunis aujourd’hui à l’Université de Bordeaux pour échanger sur l’Intégrité Scientifique. « La production de connaissances fiables, reproductibles et enrichissantes requiert rigueur et exigence intellectuelle et morale. Au-delà des fraudes avérées, des manquements à l’intégrité scientifique sont souvent tolérés, voire acceptés par les milieux de la recherche ». C’est par ces mots introductifs que ce colloque était présenté.
En matinée, j’ai modéré la session sur « la typologie des fraudeurs : ses fondements et son utilité » durant laquelle Mme Michelle Bergadàa, de « l’Institute of Management de Genève » a présenté son travail. Elle est aujourd’hui une référente majeure pour son engagement contre le plagiat universitaire et son analyse des stratégies de plagiat. Elle distingue notamment quatre profils de « délinquants du savoir » selon leur rapport aux normes et leurs valeurs : le manipulateur, le fraudeur, le bricoleur et le tricheur.
Elle supervise actuellement la création d’un institut international de recherche et d’action sur l’intégrité scientifique.
La science doit être et demeurer une référence de rigueur. Le manquement à cette exigence, beaucoup trop fréquent, peut avoir des conséquences dramatiques sur l’évolution de la science elle-même, sur la santé des populations… et aussi sur la décision politique qui, dans de nombreux domaines se fonde (et heureusement) sur des données scientifiques dont on est en droit d’exiger la fiabilité.
En plus des nombreux intervenants, tous de très haut niveau et représentant des institutions comme l’INSERM, les instituts Curie et Pasteur ou le CNRS, je rends hommage pour cette journée exceptionnelle au Président de l’Université Manuel TUNON DE LARA ainsi qu’au professeur Laurent DEGOS qui en sont les organisateurs.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel