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Service civique : s’engager et être utile

Dans ses vœux à la jeunesse, le Président de la République a proposé de généraliser le service civique pour les jeunes.

« Aujourd’hui plus que jamais il faut avancer ensemble pour décider de la France que nous voulons faire et réaliser la République de demain ».
« S’engager c’est être utile deux fois, pour soi et pour les autres ».

Créé il y a cinq ans, le dispositif mobilise aujourd’hui 120 000 jeunes de 16 à 25 ans.

L’objectif du Gouvernement  est d’atteindre 350 000 jeunes en 2018 avec 700 millions d’euros supplémentaires pour ce dispositif. Cela passe également par la création d’un Haut Commissariat à l’engagement, placé directement sous l’autorité du Premier Ministre.

Une vraie dynamique est en marche avec un élargissement des types de missions, de l’associatif vers les services publics. Tous les ministères accueilleront des postes d’ici à l’an prochain, en augmentation : Culture : 16 000, Intérieur : 3000, Education nationale : 10 000, Santé : 25 000, Sport : 15 000.

Ces missions de service public sont importantes car elles permettent de découvrir le rôle joué par nos institutions : découvrir le monde hospitalier sur l’accompagnement des âgés, jouer un rôle de soutien auprès de certains publics en difficulté (demandeurs d’asiles…)…

Les critiques dénoncent parfois un manque de tremplin vers l’emploi, mais l’insertion professionnelle n’est pas l’objectif premier du service civique qui est de faire en sorte que les jeunes volontaires s’engagent un temps au service des autres. Cette belle expérience reste bien sûr un « plus » sur le CV et apporte de véritables bénéfices sur le plan personnel.

Un sondage sur le site du Parisien le 11 janvier, à la question « Faut il rendre obligatoire le service civique », les quelques 6 656 votants ont répondu oui à 68,1%.

Le service civique a une très bonne notoriété générale : 96% des jeunes de 16 à 25 ans en ont déjà entendu parler et 89% en ont une bonne image, selon une étude sur les jeunes et le Service civique dont les résultats ont été présenté il y a quelques jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En chiffres :

Fin 2012 : 20 000
Mars 2015 (5 ans) : 85 00
Janvier 2016 : 120 000
Objectif 2018 : 350 000

Bordeaux Métropole vient de voter une délibération portant sur la mise en place d’un volume de 50 missions maximum à compter du début 2016 pour un montant de dépenses de 43 000 sur le budget de l’année. Michèle Delaunay regrette que ce nombre ne soit pas supérieur tout en soulignant l’importance de l’élargissement des missions au sein des collectivités et services publics.

En la matière, notre territoire a été précurseur avec Unis-Cité fondée à Bordeaux par Olivier Lenoir en 2006, dont le rôle pour l’engagement et l’expression des jeunes a été et continue d’être majeur.

Symposium Aquitain des Professionnels des Seniors

Michèle Delaunay a participé ce jeudi matin au premier Symposium Aquitain des Professionnels des Seniors organisé par Mme Marjorie Vanmeenen qu’elle a rencontré il y a un peu plus d’un an au moment où ce beau projet n’était qu’en cours de conception.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette journée a permis la réunion de centaines de participants, professionnels des seniors de l’ensemble de la grande Région, venus échanger autour d’ateliers collaboratifs sur le senior aujourd’hui et demain.

Comment favoriser le maintien à domicile ? Quels sont les moyens opérationnels que nous avons ? Comment préserver l’autonomie et accompagner la dépendance ?

Autant de sujets majeurs de la transition démographique qui ont pu être abordé par ces acteurs d’horizons divers dont la complémentarité permettra le développement de projets majeurs au profit des âgés.

Réserve parlementaire 2016 – attribution 2ème circonscription de la Gironde

Chaque parlementaire se voit attribuer chaque année, une dotation financière, la réserve parlementaire, qui lui donne la possibilité d’accompagner des projets d’associations ou de collectivités locales situées sur son territoire.

Depuis 20102, à l’initiative du Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, cette « réserve parlementaire » répond à des règles d’équité, de transparence et son utilisation participe à la réduction des dépenses publiques. À sa demande, le Bureau de l’Assemblée nationale a voulu rendre transparente l’utilisation de la réserve parlementaire une fois l’exercice budgétaire clos, en la rendant publique.

Comme chaque année, Michèle DELAUNAY anticipe cette publication et fait part dès à présent de l’utilisation de la réserve parlementaire de l’année 2016 pour des associations bordelaises et/ou girondines.

 

Ci-après les associations financées, le projet soutenu et le montant de l’aide qui sera versée cette année.

  • Réseau Paul Bert – Soutien à l’action RPB FM, radio populaire – 3 000 euros
  • Chiffonne Rit – Travaux de réhabilitation des locaux – 5 000 euros
  • Promofemmes – Action de formation vers les métiers d’aide à la personne âgée – 5 000 euros
  • Eurofroggies (lycée Magendie) – Echange scolaire linguistique entre le lycée et un établissement de New-York – 2 500 euros
  • Cimade – Fonctionnement du groupe local – 5 000 euros
  • Médiathèque des malades des hôpitaux de Bordeaux – Création d’un espace médiathèque au pôle Hépato-Gastro-Entérologie du CHU – 10 000 euros
  • Ligue contre le cancer – Prise en charge des malades atteints de cancer et socio-esthétique (achat de produits cosmétiques) – 1 000 euros
  • Prendre soin du lien – Organisation de la première édition de la marche en rolateur sur les quais de Bordeaux – 1 000 euros
  • Association Ruelle – Réseau Urbain d’Echanges et de Lutte contre l’Exploitation – Accompagnement juridique et psychologique – 5 000 euros
  • Karavan Tog’ether – Projet de solidarité internationale par des étudiants de médecine en partenariat avec une association togolaise Bien Etre Aux Orphelins – 2 000 euros
  • Les Gringalets – Mini-stade multi-accueil dans l’enceinte du Centre Hospitalier de Charles Perrens – 10 000 euros
  • Petits Frères des Pauvres – Modules de formation Monalisa – Mobilisation Nationale contre l’Isolement des Agés – 10 000 euros
  • Union Saint Bruno – Pôle Santé et Bien Etre autour de la question du handicap – 7 000 euros
  • SOS Racisme Gironde – Projet d’exposition et d’intervention auprès de la jeunesse à partir de dessins envoyés au Journal Charlie Hebdo – 4 000 euros
  • Coll’assos – Promotion vie associative et Forum des associations – 3 000 euros
  • ASTREE Bordeaux – Lutte contre l’isolement et l’exclusion à l’école et en milieu hospitalier – 2 000 euros
  • Restaurants du Cœur – Lutte contre le gaspillage alimentaire en intensifiant les actions de « ramasses » dans les supermarchés et d’équipement pour le respect de la chaîne du froid – 15 000 euros
  • Transrock – Interventions musicales en milieu hospitalier – 5 000 euros
  • Osons Ici et Maintenant – La Fabrik à Déclik, activité d’éducation à la citoyenneté – 3 000 euros
  • Aquisuds – Numéro spécial gratuit de la revue Aquisuds sur les immigrés âgés – 1 500 euros
  • Banque alimentaire – Construction d’un auvent pour protéger des intempéries les bénévoles et les marchandises lors du chargement des denrées par les associations et les CCAS adhérents – 15 000 euros
  • Remuménage – Collecte et reconditionnement des cartons usagers – chantier d’insertion pour l’activité déménagement social – 3 000 euros
  • SOS Amitié – Actions d’écoute et journée prévention du suicide – 2 000 euros
  • Ecole du cirque – Formation professionnelle aux arts du cirque – 5 000 euros
  • Parrainage 33 – Lien social, solidarité intergénérationnelle et éducation des enfants en situation difficile – 4 000 euros

Rencontre avec les équipes du service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Bordeaux

Rencontre avec les équipes du service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Bordeaux (Pellegrin) à la tête duquel se trouve le Professeur Patrick Dehail.

Ce service intervient en particulier dans les pathologies liées aux Accidents Vasculaires Cérébraux ; de la phase de rééducation à la phase de réadaptation. Il innove dans cette prise en charge par une complémentarité et un travail en réseau avec les soins de suite polyvalents et les structures d’accueil des patients notamment la Tour de Gassies et la clinique des Grands Chênes.

Ces équipes sont en pointe dans plusieurs domaines : les traitements chirurgicaux de la spasticité des grands âgés, la télémédecine, la mise en place d’une équipe mobile qui se rend dans les différents établissements pour des réunions d’échanges, de connaissance entre professionnels et le suivi des patients victimes d’AVC …

Enfin, a été abordé le thème du tabac, cause de très nombreux AVC (en particulier des AVC des jeunes, de plus en plus nombreux). Il a été convenu du rôle majeur de l’ensemble des équipes médicales dans la prise de conscience par le patient et son accompagnement vers la sortie du tabac, particulièrement durant le programme de suivi de l’auto-rééducation.

Une équipe et un service pionnier, engagés, dont notre CHU, comme l’ensemble des Girondins doivent être fiers !

Hôtel Ragueneau : le maire n’en est que le dépositaire, pas le propriétaire

Depuis maintenant 3 siècles et demi, la Ville de Bordeaux occupe l’Hôtel Ragueneau. Elle décide aujourd’hui de le mettre en vente pour des motifs au combien non convaincants.

L’hôtel a été construit entre 1643 et 1656 par la veuve d’un conseiller au Parlement de Bordeaux. Très vite,  il est loué par la Ville pour y loger la Chambre de l’Edit de Guyenne. Il le sera de nouveau de 1847 à 1928 pour héberger les services centraux de l’octroi.

La Ville en fait l’acquisition en 1860 et engage à partir de 1936 d’importants travaux de rénovation. En 1939, les Archives municipales s’y installent et y resteront jusqu’en décembre 2014.  Elles ont depuis, déménagées sur la ZAC de Bastide Niel, rue de la Rotonde et ouvriront dans quelques mois leurs portes au public.

Le bâtiment, de style Louis XIII est de toute beauté, avec une déclinaison Renaissance et Classicisme. Les façades côté cour et la galerie sont classées Monument Historique depuis 1964 et la cour héberge la plus célèbre glycine de Bordeaux labellisée Arbre remarquable de France en 2012.

Lors du Conseil municipal du 25 janvier, une délibération sera présentée aux élus bordelais pour acter la mise en vente de cet ensemble immobilier au motif qu’il est vacant et ne « présente plus d’intérêt pour l’administration communale et les bailleurs sociaux ». Sa mise aux normes serait « trop onéreuse » et ne se « justifie pas au regard du coût de la réhabilitation ». Ce mauvais état est en effet dû à l’absence depuis 20 ans de tout entretien et de toute réparation, ce qui ne correspond pas aux besoins d’un des très rares immeubles du XVIIème siècle à Bordeaux.

L’an dernier, d’autres bâtiments appartenant à la Ville ont été vendus. Certains très bien situés auraient pu être une très belle et attendue Maison des Associations. Cette vente se trouve donc dans cette lignée et a une visée assumée : financer les nouveaux bâtiments municipaux bordelais, largement de bien moindre valeur patrimoniale et architecturale.

Ainsi, le patrimoine historique des Bordelais se disloque peu à peu durant cette mandature, vendu pour financer des constructions qui seront très probablement, faisons le pari, très dégradées dans ne serait-ce que dans quelques années.

Ce bâtiment, tout autant que le Palais Rohan, est partie intégrante de l’Histoire de Bordeaux et des Bordelais. Nul Maire n’a le droit de vendre ce qui appartient aux Bordelais et à leur Histoire.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel