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Inauguration de la nouvelle usine de conditionnement d’huiles végétales du site Lesieur à Bassens et signature de la Charte Entreprises et Quartiers

Ce matin, Michèle DELAUNAY et les parlementaires girondins accueillaient le Premier Ministre Manuel Valls accompagné de plusieurs ministres à l’usine Lesieur de Bassens. Il y inaugurait la nouvelle usine de conditionnement d’huiles végétales et signait avec le Ministre de la Ville, de la Jeunesse er des Sports Patrick Kanner, la Charte Entreprises et Quartiers. Par cette charte, les entreprises s’engagent à favoriser pour les habitants des quartiers populaires l’accès à l’emploi ou la création d’entreprises, mais également à agir pour le développement économique, social et culturel des quartiers prioritaires de la politique de la ville, dans différents domaines tels que : l’éducation, l’orientation, la médiation, les services à la population, le soutien à l’entrepreneuriat, les clauses d’insertion. Ainsi, l’usine Lesieur et le groupe Avril s’engagent notamment à recruter en alternance 400 jeunes d’ici à 2018.

Ce fleuron de la zone industrialoportuaire de Bassens est un exemple d’économie circulaire. Avec ce site, le groupe Avril se dote d’un pôle agro-industriel intégrant l’ensemble de ses activités depuis la graine jusqu’à la bouteille d’huile, de l’amont agricole à l’aval industriel, de la graine au consommateur. Il rassemble l’ensemble des activités d’Avril dans le domaine des productions végétales – de la trituration de graines de colza et de tournesol, aux produits alimentaires en vrac (tourteaux, huiles végétales) ou conditionnés (huiles végétales Lesieur), en passant par les énergies renouvelables (biodiesel Diester) et la chimie renouvelable (glycérine végétale).

Etaient aussi présents le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, la Secrétaire d’Etat chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire Martine Pinville et Matthias Fekl, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inauguration du CAPRI en présence de Patrick Kanner

Inauguration ce samedi 9 janvier 2016 du Centre d’action et de prévention de la radicalisation des individus (CAPRI) sous la présidence de Marwan El Bakhour en présence notamment de Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Pierre Dartout, Préfet, Alain Juppé, Maire de Bordeaux, Marik Fetouh, Adjoint au Maire, Secrétaire général et porte-parole du Capri, Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux, Alain Rousset, Président de la Région, Denise Greslard-Nédélec, Vice-Présidente du Département, Sandrine Doucet, Députée de la Gironde,Françoise Cartron, Sénatrice de la Gironde et Naïma Charaï, Conseillère régionale.

 

 

 

 

 

 

Cette instance, subventionnée par l’Etat et les collectivités locales a pour mission d’informer et conseiller les familles et les acteurs du champ social ou de la jeunesse, et de prévenir la radicalisation par la décontraction des argumentaires radicaux et des théories du complot et par la compréhension du fait religieux.

Véritable outil local de prévention de la radicalisation, le CAPRI permet d’orienter les individus en fonction de trois profils types : Individus avec troubles psychiatriques majeurs, Jeunes femmes sous emprise et Jeunes hommes qui font un choix rationnel (font le choix du djihad car se sentent exclus de la société). Le rôle fort d’internet est aujourd’hui majeur en parallèle de la radicalisation de proximité ce qui rend primordiales les actions menées sur les réseaux sociaux.

Pour chacun de ces profils, il faut apporter une réponse différente avec deux objectifs : prévenir (Agir sur les facteurs de radicalisation : contre discours lutte contre la victimisation) et agir (prise en charge psychologique : sortir d’emprise familiale, thérapie familiale). Ensuite, une procédure d’intervention spécifique est mise en place sur la base d’indicateurs spécifiques : si danger immédiat, protocole de signalement aux autorités, si pas de danger immédiat, mise en place d’une cellule pluridisciplinaire d’évaluation pour élaborer un diagnostic précis. C’est le rôle clé du Capri.

Patrick Kanner, Ministre de la Jeunesse, de la Ville et des Sports a rappelé « Face à ce phénomène de la radicalisation, la réponse de l’Etat est avant tout sécuritaire. Face à la menace, il faut affirmer un Etat fort, mais elle doit aussi être préventive et mon Ministère y joue un rôle majeur ».

« Les jeunes en quête de sens peuvent être des proies pour des prédateurs fanatisés. La spiritualité ne doit jamais déboucher sur la monstruosité ».

Le Ministre a également annoncé la mise en oeuvre dans chaque contrat de ville d’un plan d’action contre la radicalisation ; tout en rappelant qu’il faut faire confiance à l’intelligence de la société civile. « L’Etat peut beaucoup, mais il ne peut pas seul », et de conclure « Longue et belle vie au Capri ! ».

Tareq Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux dans une excellente intervention sur la théologie préventive et le rôle des immams a rappelé que « on ne peut ni ne doit combattre la radicalisation en affaiblissant les valeurs de la République »

Le Capri : www.radicalisation.fr / contact@radicalisation.fr

courrier aux forces de sécurité mobilisées pour la protection des Français

En ce 7 janvier, gravé dans nos mémoires, Michèle DELAUNAY tient à rendre hommage aux Forces de sécurité déployées dans notre pays.
Les mois précédents et plus encore les jours de festivités de Noël et du Nouvel An ont permis de mesurer l’engagement et le professionnalisme de l’ensemble des forces de sécurité de notre pays.
Par ce courrier aux responsables nationaux et régionaux des diverses forces engagées, elle tient à rendre hommage aux 115 000 personnels mobilisés sur le territoire et à les remercier au nom des Bordelais de sa circonscription mais aussi, au nom de l’ensemble des Français.

 

 

« Général,

La France et les Français ont été profondément marqués par les attaques subies lors des attentats de janvier et novembre derniers. Le niveau de menace terroriste est demeuré très élevé au cours de toute l’année 2015 et il ne diminue pas. En réponse à ce risque, le Ministre de l’Intérieur a mobilisé, sous l’autorité directe ou d’emploi des Préfets, Policiers, Gendarmes, Militaires et dans certaines circonstances Sapeurs Pompiers et Services de Santé. Ces forces ont répondu sur l’ensemble du territoire national avec professionnalisme, engagement et responsabilité.

Ainsi, 115 000 policiers, gendarmes et militaires assurent la sécurité des Français depuis plusieurs mois amenant à la création de 5 000 nouveaux postes d’ici deux ans. Ce dispositif de sécurité a été fortement renforcé durant la période des fêtes, notamment en Gironde où 210 policiers, 1 000 gendarmes et 508 sapeurs-pompiers ont été déployés.

Nous sommes quotidiennement témoins du sens du devoir de ces hommes et de ces femmes qui stationnent de nombreuses heures devant les établissements et édifices qu’ils protègent, s’astreignant à une grande vigilance, tout en étant au moins pour une partie d’entre eux porteurs d’un équipement très lourd de casques et de gilets pare-balles. Les événements les ont en outre contraints à passer les moments de fêtes à distance de leur famille et au prix d’un supplément d’horaire considérable.

En cette semaine de commémoration, je tiens, au nom des citoyens de ma circonscription mais aussi, j’en suis sûre, au nom de l’ensemble des Français, à leur rendre hommage et à leur adresser nos remerciements les plus vifs. Leur attitude resserre encore les liens de notre pays avec leurs forces de défense et de sécurité.

La devise de la Police Nationale « pro Patria vigilant – pour la Patrie, ils veillent ». Elle résume leur engagement au service des Français, du territoire de notre pays et de ses valeurs.

Je vous prie de recevoir et de partager avec vos équipes cet hommage et ces remerciements. J’y ajoute mes vœux les plus sincères pour vous tous et votre engagement. »

 

lett ouverte forces de l’ordre

Politique de stationnement à Bordeaux : la pénalisation des usagers

 

> Mise en place de la tarification au quart d’heure dans les parcs de stationnement

Le Conseil de Métropole s’est prononcé vendredi 18 décembre, sur la mise en place de la tarification au quart d’heure dans les parcs de stationnements de la ville centre.

Une première délibération présentée le 29 mai dernier faisait état d’augmentations immorales que j’ai dénoncées et qui ont valu le report et la reprise des négociations avec les exploitants.

 

 

 

Ces nouvelles négociations ont permis d’aboutir à de nouvelles propositions de grilles tarifaires définies pour éviter des pertes aux exploitants et ne bénéficiant pas à 100% des usagers alors que l’esprit de la loi Hamon dite « consommation » souhaitait un regain de pouvoir d’achat pour tous.

La majorité des tranches horaires a été revue à la baisse au dessus du pallier des 2h de stationnement, mais les tranches impactées par des augmentations -45min-1h et 1h45-2h – correspondent à des durées de courses pour lesquelles les usagers ont peu de solution de repli.  Il s’agit de hausses entre 7% et 11,5%.

Seuls les parcs Salinières et André Meunier ne comptent que des baisses, qui s’inscrivent dans l’esprit de la loi consommation portée par Benoit Hamon, adoptée en février 2014, et visant à rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et entreprises et à rendre du pouvoir d’achat aux Français.

Alors que cette mesure de la tarification au quart d’heure devait être appliquée au 1er juillet dernier, les usagers des parcs de stationnement bordelais en bénéficieront enfin, avec six mois de retard, à compter du 1er janvier 2016.

> Révision de la grille tarifaire du stationnement en surface

A l’occasion du Conseil municipal du 14 décembre, les élus municipaux doivent se prononcer sur une délibération n°666 portant sur la révision de la grille tarifaire du stationnement en surface. Celle-ci prévoit une augmentation notable des prix, que ce soit dans l’hypercentre ou en périphérie, avec des variations allant de +6% à +30%.

 

 

 

 

 

Alors que la tarification au quart d’heure va enfin être appliquée dans notre ville – avec six mois de retard – sans réel impact pour les usagers, cette augmentation des tarifs en surface, conjuguée à l’élargissement des zones de stationnement résident pénalise les personnes dans les situations les plus difficiles et en particulier les travailleurs payés à l’heure au tarif du SMIC (aide à domicile, femme de ménage…). Bien souvent ceux-ci sont obligés d’utiliser un véhicule et se déplacent en des lieux multiples de la ville dans un délai contraint.

Dans l’hypercentre, 30 minutes de stationnement coûteront 1,30€ contre 1€ aujourd’hui (+ 30%) et 2h, 5€ contre 4,40 (+13,6%).

En périphérie, c’est la fin de la tranche à 20 minutes (0,50€) remplacée par un minimum de 30 minutes (0,90€) pour une augmentation de 20% par minute. Les usagers perdent donc un pallier avant de devoir payer une heure pleine puisqu’on passe d’un tarif pour 20 min puis 40 min puis 1h à un tarif pour 30 min puis 1h.

> Hausse significative des recettes des droits de stationnement

Ces hausses, qui représentent une charge supplémentaire pour les usagers, et en particulier les Bordelais, sont pour la ville l’occasion d’étendre ses recettes de manière significative. Ainsi, le montant des recettes des droits de stationnement a doublé entre 2009 et 2014 passant de 2 630 386€ à 5 293 565€. Le budget primitif de la ville prévoit pour 2016 6 700 000€.

 

 

 

 

 

 

Evolution des droits de stationnement (horodateurs + abonnements résidents) entre 2009 et 2016, Chiffres issus des comptes administratifs de la ville de Bordeaux.

> Le financement de l’extension de la zone de stationnement payant de Bordeaux par la Métropole

Le rapport au bureau de Bordeaux Métropole du 26 novembre, « Stationnement et politique de tarification au quart d’heure » propose de financer à hauteur de 50% l’implantation d’horodateurs pour un budget total de 500 000 euros/ an inscrit dans le cadre des contrats de co-développement (CODEV). Cette nouvelle programmation financière ciblerait essentiellement les zones apparaissant les plus pertinentes en termes de report modal à savoir l’intra boulevard bordelais et les zones limitrophes.

Le financement des horodateurs par à hauteur de 500 000 euros/an constitue très clairement un transfert de charges de la ville-centre vers la Métropole.  Seules 3 autres communes ont des horodateurs : Pessac, Mérignac et Talence (29 horodateurs seulement pour cette dernière). Et au-delà des effets supposés bénéfiques cela consiste en la mobilisation des 28 communes pour le financement d’une charge jusqu’alors communale et propre concernant quasi exclusivement l’intra boulevard bordelais. D’autant que Bordeaux continuera de percevoir les recettes liées à l’extension du stationnement réglementé, recettes qui lui permettent d’amortir largement ces nouveaux équipements.

Par ailleurs, cette mesure déplacera la question des voitures ventouses aux zones extra boulevards et en particulier dans les communes limitrophes qui ne connaissent pas les mêmes problèmes de stationnement que la ville centre.

Enfin, alors que la Métropole prévoit une réduction significative de l’enveloppe dédiée à l’accompagnement des acteurs de la politique de la ville, cette dépense de 500 000 euros annuels semble très loin d’être prioritaire.

> Extension du stationnement payant et des zones de stationnement résident

Depuis le 1er septembre, la zone de stationnement payant s’est étendue autour de la gare Saint-Jean et dans le quartier Saint-Seurin dans le cadre d’une volonté municipale de passer en stationnement payant toute la zone intra-boulevard d’ici 2020.

Dans une interview dans le journal Sud Ouest le 1er septembre dernier, Jean-Louis DAVID, Adjoint au Maire en charge de la vie urbaine et de la coordination de la politique de proximité expliquait « Cette stratégie a deux objectifs : permettre aux habitants de ces quartiers de pouvoir se garer près de chez eux et éviter les trajets inutiles en voiture. Les automobilistes arrivant de l’extérieur ont des parkings en dehors de la ville et peuvent utiliser les transports en commun ».

Force est de constater que les bonnes intentions de fluidification du trafic et de limitation de l’usage des véhicules à l’intérieur des boulevards posent un certain nombre de problèmes humains en ne prenant pas en compte celles et ceux qui, pour des raisons professionnelles ou de santé, ne peuvent se déplacer autrement, en les sanctionnant financièrement.

> Les riverains

Pour les riverains propriétaires d’un ou plusieurs véhicules, l’extension des zones de stationnement payant suscite deux difficultés centrales.

Tout d’abord, la nécessité de s’acquitter d’un abonnement résidentiel – pour un seul véhicule par foyer – d’un montant de 15€/mois, soit 180€/an, pouvant correspondre, pour les foyers les plus modestes à l’équivalent de la taxe d’habitation. Il s’agit donc d’une forme de taxe supplémentaire sur les Bordelais.

Ensuite, la question du second véhicule qui contraint son propriétaire à prendre un abonnement dans un parking souterrain ou à louer (ou acheter) un garage pour l’y stationner.

> Les travailleurs

Un grand nombre de personnes travaillant intra-boulevards n’y vivent pas et la majorité des véhicules stationnés en journée dans les zones actuellement gratuites correspondent aux véhicules de ces milliers de salariés.

L’extension de la zone de stationnement payant va les contraindre également à revoir leurs modes de déplacements. Pour ceux qui ont la possibilité d’utiliser facilement des transports en commun (à proximité, sans trop de correspondances, sans trop de perte de temps), le changement d’habitude peut être envisageable. Mais pour ceux qui viennent de communes mal desservies en périphérie de Bordeaux, les transports en commun ne sont pas une solution efficiente. Ils seront alors contraints, comme les riverains, de prendre un abonnement dans un parking souterrain ou louer un garage pour stationner leur véhicule pendant leur temps de travail.

Par exemple, une personne vivant à Parempuyre et travaillant rue Judaïque met  (avec les bouchons) 40 minutes pour effectuer son trajet domicile-travail le matin, et 30 minutes le soir pour une journée de travail classique de 9h à 18h.

En prenant les transports en commun depuis son domicile à son lieu de travail, il lui faut successivement marcher, prendre  un bus, puis un autre et marcher à nouveau pour un temps de déplacement domicile-travail de plus d’une heure.

En louant une place de parking pour poursuivre ses déplacements en voiture elle devra payer entre 720 et 1900 euros par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prix moyen pour la location d’une place de parking à Bordeaux variant entre 60€ et 120€/mois en fonction des quartiers soit une dépense supplémentaire allant de 720€ à 1320€/mois.

> Les travailleurs ambulants

La plupart des personnels du soin ou de l’aide à domicile ont des salaires horaires très faibles ne dépassant pas le SMIC voire ne l’atteignant pas. La multiplicité dans la ville de leurs interventions leur impose de se déplacer en voiture – quelquefois pour des interventions d’une heure voire d’une demi heure en ce qui concerne les aides à domicile. Chacun comprend sans difficulté qu’amputer son salaire du montant du prix du stationnement – en sus du coût du déplacement (carburant, entretien du véhicule) n’est pas acceptable les concernant.

Pour exemple : une aide à domicile intervenant auprès d’une personne âgée domiciliée rue Judaïque touchera pour une intervention d’une heure 7,53€ (SMIC horaire net) qu’elle devra amputer de 2,30€ pour s’acquitter des frais de stationnement pour le temps de l’intervention plus le temps de rejoindre son véhicule soit un salaire net réel de 5,23€, très en deçà d’un salaire minimum décent.

> Les personnes âgées – personnes handicapées – personnes malades

A mobilité réduite, un grand nombre de personnes ne peuvent se rabattre sur les transports en commun ou les modes de déplacements doux (marche, vélo) et sont contraintes à se déplacer en voiture pour gagner en confort et en proximité. Pour toutes ces personnes, il n’y a aucune autre alternative que celle de s’acquitter des droits de stationnement, au détriment de leur pouvoir d’achat.

> Les garages

L’extension du stationnement payant pose enfin un véritable problème pour les artisans résidents et en particulier les garagistes auxquels les clients confient leurs véhicules sans qu’ils aient toujours la surface nécessaire pour accueillir la totalité de ceux-ci. Ces conditions font que certains garagistes qui m’ont interpellée envisagent de délocaliser leur entreprise, ce qui serait dommageable pour leur activité et la vie de proximité des Bordelais.

Parkings de foisonnement 

Le principe de parking partagé ou « de foisonnement » consiste à mettre à disposition des résidents, gratuitement, et de 19h à 7h, les parcs de stationnement des administrations publiques.

La Mairie n’inscrit au budget 2016 qu’une enveloppe de 10 000 euros pour l’aménagement de parkings de foisonnement alors même que cela peut présenter une solution pour certains riverains. Jusqu’en 2014, l’enveloppe était de 30 000 euros.

> Les risques de dérives 

La généralisation du stationnement résident appelle par ailleurs deux remarques :

1)   Le risque de renchérissement du prix des garages dans les quartiers nouvellement payants.

2)   Elle va amener des propriétaires de cours ou autres espaces vides accessibles depuis la rue, à être sollicités pour louer un emplacement. Et il n’est pas exclu que ces locations ne fassent pas l’objet de déclarations fiscales…

> Mes propositions au Maire de Bordeaux :

Sous couvert d’écarter les voitures de la ville, on écarte les personnes aux revenus les plus faibles. Aussi j’ai formulé plusieurs propositions au Maire de Bordeaux afin de limiter l’impact de ces mesures pour les usagers les plus modestes.

  • Un macaron « intervention de courte durée »

Pour répondre à une partie à ces problèmes j’ai proposé au Maire de Bordeaux, par courrier daté du 14 septembre, la création d’un macaron « intervention de courte durée » pour permettre notamment aux personnels du soin ou de l’aide et des services à domicile de ne pas voir leur salaire amputés du montant du stationnement. Il n’a pas souhaité donner suite à cette proposition.

J’ai transmis cette proposition aux associations d’aide à domicile dont certaines m’ont fait part de leurs inquiétudes quant à cet élargissement et des difficultés qu’elles rencontrent d’ores et déjà au quotidien en la matière, à Bordeaux comme dans d’autres communes de la Métropole.

Le Président de l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles m’a lui aussi fait part de son intérêt pour cette proposition ajoutant que de nombreuses communes sont concernées et prenant l’exemple de Lyon où les professionnels de l’aide à domicile font systématiquement des demandes d’exonérations d’amendes auprès du Procureur de Rennes avec une réponse aussi systématiquement favorable mais demandant des procédures lourdes.

Les municipalités doivent se saisir de cette question rapidement.

  • Un aménagement pour les artisans résidents

Dans ce même courrier, je lui propose d’envisager la possibilité pour les garagistes de stationner les véhicules en cours de réparation sur les places marquées d’une large croix jaune signalant l’entrée ou la sortie de véhicules devant leur emplacement. Ainsi, cela leur permet de continuer de bénéficier d’un espace de stationnement gratuit suffisant pour gérer les rotations de véhicules.

  • Assouplir la réglementation pour le stationnement abusif

Le stationnement à Bordeaux est soumis à certaines règles qui favorisent l’alternat et par arrêté du 14 mars 2001 il se trouve notamment limité à 24 heures consécutives sur un même emplacement.

Pourtant, les Bordelais, disposant ou non d’un stationnement résident (zone payante ou non), peuvent être contraints de s’absenter plus de 24 heures en laissant leur véhicule en stationnement plusieurs jours sur une même place (déplacement professionnel, hospitalisation, congés…). Pour éviter amendes et frais de mise en fourrière les conducteurs doivent alors stationner leurs véhicules loin de leur domicile ou dans des parkings publics dont le coût à la journée est très élevé.

J’ai ainsi proposé au Maire de Bordeaux de modifier l’arrêté n°201104600 afin que les services municipaux puissent, à titre dérogatoire, sur justificatif et pour une période précise, délivrer une autorisation temporaire de stationnement longue durée au propriétaire du véhicule.

Dans sa réponse, Jean-Louis David, adjoint au Maire, maintient la décision de la municipalité pour favoriser les rotations de véhicule mais se dit toutefois attentif à la réponse qui me sera apportée par le Ministère de l’Intérieur.

J’ai en effet parallèlement saisi le Ministre de l’Intérieur, au moyen d’une question écrite, sur ce sujet et n’ai à ce jour pas encore eu sa réponse.

Inauguration de la plus importante chaufferie biomasse de l’agglomération bordelaise

Inauguration de ce matin de la chaufferie bois du Centre Hospitalier de Charles Perrens et du CHU de Bordeaux.

Cette solution innovante d’efficacité énergétique et environnementale permettra à ces deux centres hospitaliers de réduire leur facture énergétique de 180 000 euros par an et de couvrir 83 % de leurs besoins mais également de réduire leur empreinte carbone de l’équivalent du retrait de la circulation de plus de 7000 voitures.

Cette chaudière biomasse, la plus importante de l’agglomération, alimente les deux établissements en chaleur et en eau chaude sanitaire. 18 000 tonnes de bois, issues des forêts régionales (dans un rayon de 200 km), seront brûlées chaque année, transformées en vapeur et chaufferont grâce à un réseau de 1 160 mètres.

Cette chaufferie bois est notamment financée par l’ ADEME Aquitaine et la Caisse Des Depots.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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