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Pose première pierre IRSA

Michèle Delaunay a été très heureuse de participer ce matin à la pose de la première pierre des Foyers Occupationnel et d’Accueil Médicalisé de l’Institution Régionale des Sourds et des Aveugles (IRSA).

Ce projet, particulièrement soutenu par le Département de la Gironde et l’Agence Régionale de Santé, permettra – dès janvier 2017 – l’accueil de personnes sourdes polyhandicapées adultes.

Alain Anziani a tenu à rappeler que « la grande communauté, c’est la communauté qui ne comprend pas l’exclusion » et se réjouit que Mérignac accueille cet établissement unique renforçant l’idée d’une « ville pour tous ».

Le Président du Conseil Départemental, Jean-Luc Gleyze a souligné la ténacité dans le temps des porteurs de ce projet donc tous ont salué le travail accompli. « Un projet adapté, un projet ambitieux, un projet ouvert ».

Les participants ont été, très largement et avec enthousiasme, invité à symboliquement couler cette première pierre : élus, direction de l’IRSA, associations…

Michèle Delaunay a été très heureuse d’avoir accueilli ce matin dans sa circonscription Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, pour la signature du contrat de ville de la Métropole de Bordeaux.
A l’issue d’une rencontre riche d’échanges avec les représentants des conseils de citoyens et de nombreux maires, Jean Touzeau, Maire de Lormont, Vice-Président de Bordeaux Métropole en charge de l’habitat, du logement et de la politique de la ville, puis Patrick Kanner, ont rappelé les fondamentaux de la politique de la ville.
Il s’agit en effet pour la Métropole, de co-construire le contrat de ville en s’appuyant sur l’expérience des 14 communes concernées, pour prendre appui sur l’expérience de chacune et avoir une plus value sur chaque proposition. C’est un véritable travail d’équipe qui lie l’Etat, la Région, la CAF, la Caisse des Dépôts, les organismes HLM et les autres partenaires autour de la volonté de travailler ensemble pour réussir grâce au collectif.
Monsieur le Ministre a rappelé que beaucoup de choses ont changé depuis la tragédie du 27 octobre 2015 et la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-Sous-Bois. Bien sûr, cela semble ne pas aller assez vite, mais un travail de fond est mené depuis 10 ans. Il a d’ailleurs tenu à saluer celui mené par Jean-Louis Borloo avec la création de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU).
« Il n’y a pas de quartier perdu de la République » pour le Président de la République, sinon cela signifierait que 6 millions de Français sont écartés des règles de la République ce qui n’est pas envisageable.
L’urgence aujourd’hui, est d’instaurer des règles de cohésion sociale et nationale, qui sont incompatibles avec les discours de stigmatisation.
Selon l’INSEE, les clignotants commencent à bouger et la reprise ne semble plus si éloignée. « Tant mieux non pas pour ceux qui gouvernent mais simplement pour notre pays » a précisé le Ministre en ajoutant « Il n’y a pas de République sans citoyenneté. Il ne faut pas céder à la lassitude et remettre les Français « dans la boucle ». Donnons aux citoyens leur place dans la construction de la politique de la ville ».
Le budget gouvernemental pour la politique de la ville est en augmentation de 5% et ce sont 5 milliards d’euros de budget qui ont été affecté à la rénovation urbaine.
Bravo à notre Ministre du « faire ensemble » pour son implication et sa mobilisation de tous les jours.
Bravo à tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de ce contrat, aux participants aux conseils de citoyens, aux maires, à l’Etat, la Région, le Département et tous les acteurs de la politique de la ville.

Conseil municipal du 26/10/2015 – vente aux enchères des anciens locaux du CCAS – Seulement 35 % de logements sociaux !

Je m’interroge sur le devenir de la Halte de nuit qui y est hébergée dans l’ancien immeuble du CCAS jusqu’à son déménagement. Ont-ils l’assurance de pouvoir rester même en cas de vente et combien de temps ?

En ce qui concerne la vente des anciens locaux du CCAS, elle se fera par voie d’enchères publiques donc au mieux offrant. N’aurait-il pas mieux valu, au lieu de renoncer publiquement à l’objectif légal de 25 %, vu le taux très insuffisant de logement sociaux à Bordeaux et la forte demande, de prendre exemple sur l’Etat et sur l’exemple de Castéja et de vendre à un opérateur, moyennant une décote, mais avec la contrainte de réaliser des logements et plus de logements sociaux que les 35 % prévus par le zonage en Secteur de Diversité Sociale ?

Je profite de cette délibération pour vous rappeler les conclusions du bilan 2015 du plan local de l’habitat. Elles ont souligné la forte inadéquation entre les prix de vente de l’immobilier à Bordeaux et dans la Métropole et les besoins des habitants.

Ainsi, l’acquisition d’un logement neuf en 2014 n’apparait possible que pour 20% des ménages bordelais les plus riches ou déjà résidents dans la Métropole et, de fait, les familles continuent à quitter la Métropole.

Parallèlement, depuis l’an 2000 à Bordeaux, les loyers ont augmenté de 50%, les prix à l’achat ont été multipliés par 3,5 dans l’ancien et par 2 dans le neuf.

Le revenu médian des ménages bordelais est de 1900 euros ce qui permet d’accéder à un loyer de 630 euros/mois alors même que le loyer moyen d’un appartement de 80 m2 est de 740 euros par mois.

Lors du dernier CM, je suis intervenue pour dénoncer l’absence de maîtrise des prix des logements neufs. Vous m’avez qualifiée de « menteuse » et mis en cause mes sources Vous souhaitiez connaître mes sources. Il s’agit de la revue Objectif Aquitaine – l’immobilier à Bordeaux et de l’Observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers.

 

 

Complément : 

Le m2 habitable des logements neufs « prix libres » à Bordeaux Lac ou aux Bassins à flot est vendu par les promoteurs entre 3500 et 4000€ au Lac (Ginko) et entre 4000 et 5000€ aux Bassins à flot.

A contrario, les logements neufs à prix maîtrisés sont vendus par les promoteurs au prix de 3000 à 3200€ le m2 habitable.

En analysant les données de l’Observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (qui tient à jour tous les programmes autorisés au Lac et aux Bassins à flot), sur 1926 logements mis en vente par les promoteurs en 2013,

–       logements vendus en prix libres : 86,6% (dont 70 à 80 % sont des produits de défiscalisation loués ensuite au dessus du prix du marché)

–       logements à prix maitrisé : 6,75% (soit 130 logements)

–       logements en Accession Sociale : 6,5% (soit 125 logements pour les familles aux revenus plafonnés à 31 000€ par an).

Nous constatons donc que la Ville de Bordeaux a privilégié la construction et la vente de programmes de logements promoteurs essentiellement destinés à des investisseurs.

Ainsi, la Ville fait le choix de ne proposer au 80% de Bordelais dont les ressources ne sont pas illimitées que 13 % de la totalité des logements des deux opérations publiques du Lac et des Bassins à flot.

 

Il est pourtant possible de construire et de vendre à moindre coût pour une qualité équivalente

Pour permettre l’achat de leur logement aux classes moyennes, il faut construire des logements dits en accession sociale, qui soient vendus entre 2500 et 3000€ le m2 habitable.

Ces opérations sont réalisables, car le prix de construction des bâtiments par les entreprises de BTP est toujours le même : dans une fourchette de 1200/1400€ le m2 plancher suivant les contraintes du terrain.

 

Exemple d’opération à prix maîtrisé :

–       Axanis, la filiale d’Aquitanis, vend actuellement dans le quartier du Lac des logements à 2100€ le m2 en accession très sociale TVA 5,5% et à 2400/2700€ le m2 en accession sociale TVA 20%,

 

A Bordeaux, nous le savons, le taux de logement social se maintient très en-deçà des exigences de la loi. En 2005, il était de 14,86%. Il n’est aujourd’hui que de 16,57 %.

L’argument que asséné à longueur de temps pour justifier ce retard est que des efforts importants de construction de logements sociaux sont faits mais que le nombre de logements à Bordeaux augmente de façon consécutive.

Pourtant, même sans cela, l’accroissement du nombre de logements sociaux serait resté très insuffisant pour répondre aux exigences de la loi (20 %). Il n’aurait en effet été que de de 17,68 % en 2014 si la part de résidences principales n’avait pas évoluée. Soit une augmentation limitée à 2,82% sur la période 2005-2014.

Aujourd’hui nous arrivons à 16,57% de logement social locatif, soit seulement 1 point de différence en comparaison.

Ces chiffres démontrent donc que la seule évolution du nombre des résidences principales ne permet pas d’expliquer la faible progression de logements sociaux locatifs.

 

Pour ma part, je défends aujourd’hui comme demain le Port de Bordeaux

La dernière loi de finances rectificative a confirmé l’exonération de taxe foncière des ports maritimes mais la suspend à la décision des Municipalités. En somme, elle donne la possibilité aux collectivités locales de la supprimer et de percevoir cette taxe.

J’étais intervenue sur ce sujet en Conseil municipal de Bordeaux le 13 avril dernier. Une délibération nous était en effet présentée pour supprimer cette exonération de taxe foncière.

Nous parlons là d’exonération et non pas de dégrèvement. En effet, chose importante, les communes sur lesquelles est situé le Grand Port Maritime de Bordeaux n’ont jusqu’alors jamais perçu cette taxe. Il ne s’agit donc pas d’une perte sèche pour les budgets communaux mais de l’ouverture d’une possibilité de recette supplémentaire.

Les délais pour délibérer étant trop courts, les communes ont voté cette levée de l’exonération pour une date d’effet en 2016. Là est le sujet de contestation des élus qui auraient souhaité bénéficier de cette recette supplémentaire dès cette année.

 

En revanche, l’article de Sud Ouest du 19 octobre 2015 ne fait aucune mention des conséquences financières pour le Port de Bordeaux et surtout pour les entreprises implantées sur son territoire, premières concernées puisque le Port va leur refacturer cette charge supplémentaire. Le montant a été estimé par les services fiscaux à 1 million d’euros.

L’activité portuaire est aujourd’hui en difficulté, d’autant plus à Bordeaux. Ainsi, cette décision risque de fragiliser fortement les entreprises du Port donc l’activité connaît depuis 2 ans une croissance malgré tout fragile.

J’ai alerté en ce sens le Maire de Bordeaux car mon engagement pour le Port, outil décisif pour notre développement, est total.

 

 

« A tout âge : créatif et citoyen » : la semaine bleue à Mérignac

Vendredi après-midi, table ronde à Mérignac dans le cadre de la Semaine Bleue sur le thème « A tout âge : créatif et citoyen ». Cette semaine dédiée aux réflexions liées à l’avancée en âge et à la place des âgés dans la société répond au credo « 365 jours pour agir et 7 jours pour le dire ! ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au programme, interventions riches de Mme Isabelle Donnio, psychologue, directrice du collège coopératif en Bretagne et Mme Sylvie Cassou Schotte, adjointe au Maire de Mérignac, déléguée à l’action sociale et solidaire et vice-présidente du CCAS.

C’est en ma qualité d’ancien Ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie que j’ai pu présenter la loi que j’ai eu l’honneur d’élaborer en mettant l’accent sur les défis et les enjeux qui font déjà partie de notre quotidien : silver économie, évolution de l’urbanisme/habitat, mobilité…

Alain Anziani, Maire de Mérignac a cloturé cette après-midi d’échanges et mis l’accent sur l’engagement de la ville pour ses ainés.

Clin d’oeil au passage à l’équipe de tricoteuses du Graffiti tricot qui a paré la ville de toutes les couleurs !

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel