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Visite des locaux du CIDFF Gironde

Michèle Delaunay a visité ce matin des très beaux locaux dans lesquels est installé le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de Gironde (CIDFF) rue Thiac depuis le mois d’avril dernier sur proposition de Vincent FELTESSE alors Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les principaux locaux étaient installés depuis 1982 rue Jean-Jacques Rousseau en plein centre ville et à l’échéance du bail en 2015, alors que leur propriétaire a souhaité vendre l’immeuble.

Michèle DELAUNAY a d’ailleurs profiter d’une délibération en Conseil Bordeaux Métropole la semaine dernière pour saluer le travail mené depuis 30 ans par les équipes du CIDFF en Gironde.

Cette visite a été l’occasion d’échanger très librement avec l’équipe, et en particulier Madame Bernadette BONNAC HUDE, Présidente et Madame Laurence REISS, Directrice du CIDFF.

Financé par la Métropole (ex-CUB) depuis 2012 par une subvention de fonctionnement (subvention de 20 000 euros, abaissée à 19 000 euros pour 2015) et le financement d’une action spécifique permettant aux femmes d’accéder à des emplois dits masculins « Mixité des emplois et insertion professionnelle des femmes » (10 000 euros en 2013, 5000 en 2014 et 4750 pour 2015), le CIDFF est une association qui fait partie du champ de l’économie sociale et solidaire avec une équipe de 15 salariés qui accueillent, informent et accompagnement gratuitement plus de 9000 personnes par an dont 77% de femmes.

Sa mission principale est la mise en œuvre de l’égalité femmes/hommes autour du développement de l’entreprenariat féminin, l’insertion professionnelle des femmes, le travail sur la diversification des choix professionnels, l’accès au droit pour tous, des actions de prévention dans les établissements scolaires, la valorisation de la place des femmes et la lutte contre les violences ; avec un champ d’intervention véritablement à l’échelle du Département même si les demandes sont particulièrement concentrées à Bordeaux (6878 en 2014) et Libourne (2549). Des permanences existent sur le territoire métropolitaine : Bègles, Eysines, Floirac, Talence.

Ces immenses locaux, propriété de la Métropole, au cœur de Bordeaux, – regorgeant de surprises telles une grande cave et une chapelle ! – et qui ne sont pas intégralement occupés par le CIDFF, pourraient héberger à terme une maison des associations qui répondrait aux très nombreuses demandes des associations du territoire.

 

 

 

 

 

 

Petit clin d’oeil qui rend essentiel le travail engagé par le CIDFF, cette photo primée à l’occasion du concours « Un cliché contre les clichés » et qui est affichée dans le hall d’entrée 🙂

Police municipale équipée de pistolets TASER à Bordeaux, mon intervention en Conseil Municipal

L’article L2212-2 du Code Général des Collectivités publique commence ainsi : « La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. »

Les missions de la police municipale sont des missions de police administrative relatives à la prévention et la proximité. Ils garantissent le maintien du bon ordre, de la tranquillité publique et participent à la lutte contre les incivilités de part leurs missions de sûreté. 

Ils remplissent aussi des missions de police judiciaire, de répression sous l’autorité d’un officier de police judiciaire et du procureur de la République.

 

Or, on observe de plus en plus, notamment depuis les attentats de janvier dernier et la dérive sécuritaire par laquelle certains maires se laissent tenter une évolution des missions des policiers municipaux de la tranquillité publique et de prévention vers la lutte contre la délinquance, vers des missions qui relèvent de la police nationale.

Comment en est-on arrivé à pouvoir justifier ce glissement et l’armement par des Taser d’agents de proximité et de sécurité publique ?

Je vous rappelle que durant le précédent quinquennat, 12 000 postes de policiers et gendarmes ont été supprimés et il est évident que ces manques au quotidien, sur le terrain, ont contraint les collectivités à se reposer sur leurs policiers municipaux pour assurer des missions de sécurité.

Depuis 2012, le Gouvernement agit pour combler ces lacunes et crée 500 postes de policiers et gendarmes par an. Ce nombre sera doublé l’an prochain.

 

Je comprends la nécessité de protéger nos agents municipaux dont le travail de proximité est unanimement reconnu. Ils contribuent au quotidien, à faire de notre ville une cité sûre et tranquille.

La presse a relayé votre demande d’équipement de Tasers au Préfet en reprenant notamment les propos de Jean-Louis DAVID : « une brigade de 25 personnes sera mise en place pour la lutte contre l’incivilité ».

En quoi la lutte contre les incivilités nécessite un armement au Taser ?

Les événements relatés pour justifier cet armement de caillassage des policiers municipaux par des jeunes alcoolisés au milieu de la foule ou de rixes à St Michel auraient-il été mieux maîtrisés grâce au Taser ?

 

Les deux polices, police nationale et municipale, doivent rester totalement distinctes. Bordeaux est une ville globalement paisible or, cette décision la stigmatise et la désigne comme une ville où la tranquillité n’est pas assurée.

Je vous demande de renoncer à cette demande *.

 

J’ai adressé à ce sujet un courrier au Ministre de l’Intérieur.

lett Cazeneuve

 

* demande refusée par le Maire

 

Sahraouis : la situation, dix jours après

Chaleur sur Bordeaux et période de ramadan : l’un et l’autre acutisent les conditions où vivent depuis 10 jours les Sahraouis réfugiés sur un terrain dépourvu de toute commodités.

J’ai la plus haute idée de l’Etat et de son service et j’ai beaucoup regretté que ce que j’ai demandé au Préfet de région et à son Secrétaire général pour les 120 migrants sahraouis délogés il y a dix jours (la mise à disposition d’eau en quantité suffisante pour les soins de toilette) ait du être réalisé par la voie du Conseil Départemental.

Des citernes auraient dues être mises en place dès l’inspection de l’ARS c’est à dire dès le 4 juillet. Rien n’a été fait, sinon la possibilité d’obtenir des bouteilles d’eau dans un local situé à distance. Le Conseil Départemental a du y suppléer par « simple » solidarité humaine car l’accompagnement des demandeurs d’asile relève de l’Etat et non directement des collectivité.

Le Conseil Departemental a agi hier par solidarité humaine et je remercie grandement son Président Jean-Luc Gleyze, ainsi que les deux conseillers départementaux Emmanuelle Ajon et Matthieu Rouveyre. La Mairie quant à  elle a annoncé qu’elle accepterait de participer à une table ronde..

(voir aussi sur ce blog mes communiqués en date du 1er et 3 juillet)

 

 

Conseil de quartier Saint Genès / Nansouty

Conseil de quartier Saint-Genès/Nansouty hier soir au Lycée Saint Genès de Bordeaux. Après avoir remis la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres à l’écrivain Olivier BEYS, écrivain confirmé vivant dans le quartier, le Maire a abordé pendant près d’une heure des sujets généraux de la métropolisation aux projets bordelais en passant par les toilettes publiques.

A la demande d’une habitante l’interpellant sur des problèmes de la vie quotidienne du quartier devant normalement faire l’objet de ce type de réunion, Alain Juppé répondit « Moi je vous parle des choses qui vont bien, Fabien Robert parlera du reste »…

L’adjoint de quartier a passé en revue les projets (aménagement de voirie au niveau du carrefour Mirrasou, Bègles, Aubidey ; rénovation de l’aire de jeux de la place Simiot, aménagement du Parvis Pouyanne, rénovation du club sénior Albert 1er, place Nansouty) et les concertations en cours (secteur Louis Cabié, secteur François de Sourdis, rénovation du jardin des Dames de la Foi).

Des riverains du cours de l’Argonne sont également venus présenter un dispositif dans le cadre des « Nouveaux commanditaires », projet citoyen d’habitants du cours qui se sont réunis pour commander une oeuvre d’art contemporain à Felice Varini (https://www.facebook.com/pages/Felice-Varini-Nouveaux-Commanditaires-Cours-de-lArgonne-Bordeaux/129332287224288). Véritable démarche citoyenne, ce projet a pour vocation la mise en lumière de cette portion de quartier du haut du cours de l’Argonne (à proximité de la place de la Victoire) qui mérite un éclairage positif.

Situation des Sahraouis, communiqué de presse

Un important groupe de Sahraouis – plusieurs dizaines – ont été déplacés lundi de leur campement précaire et dangereux sous le Pont Saint Jean. En accord avec leur exigence de suite de la situation, Michèle DELAUNAY et Emmanuelle AJON ont demandé aux autorités préfectorales de mettre à disposition des personnes ayant rejoint un terrain voisin, une quantité d’eau suffisante pour assurer leur approvisionnement et des soins de toilette essentiels. Les conditions climatiques (s’ajoutant à la période de jeûne du Ramadan) rendent en effet ce séjour précaire particulièrement pénible.

Cette demande a été envisagée positivement à la condition d’un point sanitaire et médical qui sera effectué ce matin par les services de l’Agence Régionale de Santé.

Michèle DELAUNAY et Emmanuelle AJON sont en attente des conclusions de ce point sanitaire et tiendront informées les personnes concernées et les associations mobilisées sur ce sujet.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel