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Communiqué commun de Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon

Communiqué de presse de Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon

1er Juillet 2015

 

Situation des Sahraouis : des solutions se mettent en place

 

Le nombre de demandeurs d’asile en Gironde a augmenté de 40%, depuis le début de l’année. Parallèlement des migrants durables ou temporaires s’installent dans nos villes. Parmi ceux-là des Sahraouis, qui, bien souvent, travaillent. C’est le cas d’un groupe de Sahraouis installés jusqu’à avant-hier sous le pont Saint-Jean dans des conditions de précarités difficilement acceptables, et aggravés en période de chaleur et de ramadan. Une menace d’incendie a amené à la décision de les en déloger, ce qui s’est passé dans le calme. 20 ont accepté d’être relogés à distance de Bordeaux. Les autres se sont installés sur des terrains voisins. Une solution de logement durable a tout de suite été proposée aux malades et aux familles et le sera prochainement aux autres personnes dès l’aménagement d’un bâtiment de la sécurité routière à Caudéran.

Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon seront très vigilantes aux conditions et à la rapidité de mise en œuvre de ces mesures. Par ailleurs, 5 personnes de ce groupe ont obtenu l’asile dans notre pays et seront donc accompagnées dans la recherche d’un emploi durable. Cent cinquante dossiers sont en cours d’examen. D’autres ont été exclus du fait d’une demande d’asile antérieure en Espagne. Le gouvernement prend toute la mesure de ces problèmes douloureux et, en particulier, par une accélération du délai d’obtention de l’asile récemment votée à l’Assemblée nationale.

 

Michèle Delaunay, Députée de la Gironde, Conseillère municipale et communautaire

Emmanuelle Ajon, Vice-Présidente du Conseil départemental, conseillère municipale et communautaire

Conseil Bx Métropole : logements sociaux : Bordeaux peut et doit mieux faire

L’intervention de Michèle Delaunay ce matin en Conseil Bordeaux Métropole sur la Délibération 2015/6/54 portant sur la convention cadre du contrat de ville de la Métropole 2015-2020.

Le contrat de ville qui nous est présenté concerne 12 communes dont la ville centre, Bordeaux. On ne peut que se féliciter des axes et orientations stratégiques de ce contrat visant à développer des politiques de solidarité ciblées sur les quartiers les plus fragiles de la Métropole. Je tiens à saluer pour cela le travail de Jean Touzeau sur ce dossier.

Le logement est un axe majeur de la politique de la ville et en particulier le logement social.

Pour mémoire, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) votée en 2000, obligeait les communes de plus de 3500 habitants à avoir un taux de logements sociaux d’au moins 20% sur leur territoire. Ce taux a été relevé à 25% par la loi du 21 janvier 2013 portée par la Ministre du Logement Cécile Duflot.

Un point sur la situation de la Métropole au regard de la loi SRU, présenté en bureau en mai dernier, fait état de 15 communes ne répondant pas aux obligations de la loi dont Bordeaux.

D’après l’A-Urba il y avait en 2014 43 500 demandeurs de logements sociaux en Gironde, dont 32 000 dans la CUB et le secteur privé ne répond pas aux attentes de ces demandeurs.

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) prévoir une progression du parc de logement locatif social de façon à atteindre 25% en 2025 pour la majorité des communes ce qui implique une production à minima de 40%/an.

La ville de Bordeaux présente un objectif de construction de 1000 logements sociaux par an. Entre 2011 et 2013, 3275 logements sociaux ont été programmés (3 millions d’euros annuels de budget consacré à cela) et en 2014 : 843 logements locatifs sociaux financés par la ville dont 744 livrés dans l’année (4,04 millions d’euros).

Il est entendu que sur la période 2008-2014 la ville a consacré près de 40% de sa production de logements au logement social, mais les efforts auraient du être anticipé depuis de nombreuses années alors que  plus de 70% des ménages ont des revenus éligibles au logement social.

Très loin de 25% la ville de Bordeaux n’est pas redevable de la pénalité de 200 euros par logements manquants (ce qui ferait plus d’1 million d’euros) uniquement grâce à ses investissements auprès des bailleurs sociaux supérieurs à ce montant.

En parallèle, la ville de Bordeaux procède à de nombreuses cessions immobilières. En 2014 : 18 pour un montant supérieur à 25 millions d’euros hors taxes. Lieux qui auraient pu être transformés pour aménager du logement social.

En 10 ans, malgré les nombreuses opérations immobilières qu’a connues Bordeaux, le taux de logements sociaux n’a évolué que de 2 points. 75% des logements construits au cours de cette période étant à destination d’investisseurs privés bénéficiant des dispositifs de défiscalisation De Robien ou Scellier, puis loués à des Bordelais à des prix ne correspondant pas à leurs revenus.

Exemple pour un logement de 80m2 :

  • Location : 740€/mois (accessible pour revenus 2200€/mois or revenu médian des ménages à Bordeaux = 1900€/mois soit un loyer possible de 630€/mois)

La ville monte par ailleurs des opérations de réhabilitation des logements anciens comme à Saint Michel dans le cadre de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) à Saint Michel. Mais celles-ci ne répondent pas aux besoins des habitants du quartiers et entrainent un processus de gentrification avec un décalage manifeste entre l’offre en logement sur ces quartiers et la capacité financière de leurs habitants.

Les chiffres seuls sont les plus parlants :

Evolution des logements sociaux à Bordeaux (source Inventaire SRU Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) : Gironde – Janvier 2014)

1995 : 14,2%
2005 : 14,9% (18 971 LLS)
2006 : 14,7% (18 984 LLS) +13
2007 : 14,72% (19003 LLS) +20
2008 : 15,13% (19404 LLS) +401
2009 : 15,21% (19854 LLS) +450
2010 : 15,18% (20143 LLS) +289
2011 : 15,96% (21110 LLS) +967
2012 : 16,03% (21519 LLS) +409
2013 : 16,33% (22177 LLS) +658
2014 : 16,57% (22566 LLS) +389

Variation très faible : 14,2% en 1995 et 16,57% en 2014 soit un déficit de 11 484 logements locatifs sociaux (en 2014) pour arriver à 25% (avec 136 199 résidences principales) et une évolution de 2 points en 20 ans !

Malgré un pic tardif en 2011, la progression est depuis en baisse.

Evolution CUB :

2005 : 21,2% (68637 LLS)
2010 : 21,89% (74172 LLS) +5535
2014 : 22,35% (81312 LLS) +7140

Soit un déficit de 9 648 logements locatifs sociaux (en 2014) pour arriver à 25% (avec 363 837 résidences principales)

On note que Bordeaux concentre 37,4% des résidences principales de la Métropole pour seulement 27,7% des logements locatifs sociaux et 32,7% de la population.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comparatif avec d’autres grandes villes :

A Paris, une ville que connait bien le Président de la Métropole pour y avoir été Conseiller puis député, en 10 ans la ville a augmenté sa part de logements locatifs sociaux de 6 points pour atteindre aujourd’hui 20%.

En la matière, Nantes est également exemplaire avec plus de 25% de logements locatifs sociaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la perspective d’une métropole millionnaire en 2030, et alors que les listes d’attente auprès des bailleurs sociaux s’allongent (13 000 en 2012), la ville centre doit se donner les moyens de son ambition en répondant aux besoins réels.

 

Conférence-débat « Sortir du tabac en 2030 » Lundi 29 juin à 18h30

A l’Assemblée nationale je suis très impliquée sur les sujets de santé et ces derniers mois j’ai beaucoup travaillé pour faire évoluer nos politiques de lutte contre le tabagisme, puisque la France est la lanterne rouge de l’Europe en matière de prévalence du tabac. Notre pays compte 13 millions de fumeurs (près de 30% des jeunes et des adultes), et les dégâts sanitaires et financiers sont colossaux : 78.000 décès par an, et un coût pour la société de 47 milliards d’Euros.

Les stratégies commerciales et marketing – pas toujours légales – des géants du tabac nous obligent à nous doter de mesures fortes pour éviter aux jeunes d’entrer dans le tabagisme.  Ainsi la loi de modernisation de notre système de santé, qui vient d’être votée à l’Assemblée, apporte plusieurs avancées dont la mise en place du paquet neutre, porteur d’un message sanitaire couvrant 65% de sa surface d’ici mai 2016 . Parmi les amendements que j’ai proposés, ont été adoptés l’interdiction de l’installation d’un nouveau débit de tabac à proximité d’un établissement scolaire ou d’un établissement de formation ou de loisirs pour les jeunes et l’exigence de présentation d’un titre d’identité pour que les jeunes voulant acheter du tabac prouvent leur majorité.

Il reste aujourd’hui à assumer l’objectif de sortie du tabac d’ici 2030.

Dans le prolongement de mon action à l’Assemblée et au-delà d’elle, j’organise, en partenariat avec la Ligue contre le cancer, la Croix-Rouge française, l’Alliance contre le tabac et AGIR33 une série d’évènements. Le premier aura lieu le 29 juin prochain à l’Athénée à 18h30, et sera consacré aux politiques nationales et européennes du tabac ainsi qu’aux freins qui les retardent ou les empêchent.

Il est bien sûr très largement ouvert à tous.

Invitation

Sortir du tabac en 2030
Fiscalité, harmonisation européenne, action de groupe, lutte contre le commerce illicite et l’influence des lobbies

Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde, ancien Ministre

en partenariat et avec la participation de :

Yves BUR, Président de l’Alliance contre le tabac et député honoraire,
Pr Albert HIRSCH, Administrateur de la Ligue contre le Cancer,

et avec le soutien de la Croix-Rouge française

vous invitent à une réunion publique Lundi 29 Juin 2015 à 18h30

à l’Athénée Joseph Wresinski, place Saint Christoly à Bordeaux

 

Loi Macron : nouvelle version de l’amendement Alcool

Voici la nouvelle version de « l’amendement alcool » : ce ne sont plus les vins mais les territoires qui pourront bénéficier de médiatisation.

« Ajouter au code de la santé publique un article L.3323-3-1 ainsi rédigé :

«Ne sont pas considérés comme une publicité ou une propagande au sens du présent chapitre, les contenus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une région de production, à une toponymie, à une référence ou une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine, ou protégée au titre de L’article L. 665-6 du code rural et de la pêche maritime. »

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel