m

Journée mondiale sans tabac : Dépêche AFP du 29 mai sur mes propositions

L’ex-ministre PS aux Personnes âgées et députée PS de Gironde Michèle Delaunay veut profiter de la journée mondiale contre le tabac pour « maintenir la pression » sur le gouvernement et promouvoir en France « une sortie du tabac en 2030 ».

Un tel « engagement est de l’ordre de l’abolition de la peine de mort », a lancé vendredi Mme Delaunay lors d’une conférence de presse, jugeant que « l’homme politique qui, au niveau international, incarnera ce combat marquera l’histoire ».

Pour permettre une sortie de la France du tabac en 2030, l’ex-cancérologue entend s’appuyer sur des « mesures piliers », comme « le couplage d’une augmentation notable du prix de paquet au-delà du seuil psychologique de 10 euros, avec en parallèle une harmonisation de la fiscalité européenne » pour arriver à des prix équivalents dans chaque pays de l’UE.

En lien avec diverses associations de lutte contre le cancer, l’ancienne ministre défend aussi la possibilité d’action de groupe contre les fabricants de tabac, « pour que les victimes et leurs familles ne soient pas sans recours » et veut « éliminer le commerce illicite du tabac », qui représente selon elle « 20% de la production internationale ».

Mme Delaunay souhaite également « aider les buralistes à préparer progressivement la sortie du tabac » en développant les activités « hors-tabac » pour compenser leurs pertes financières. La députée, membre de la Commission des affaires sociales, réfléchit également à un plafonnement de leur rémunération sur le tabac vendu, pour ne pas les pousser à vendre plus.

« Il faut dé-normaliser la consommation de tabac, c’est un enjeu de société », a soutenu David Saint-Marc, sociologue, membre de la Ligue contre le cancer, rappelant que « si le tabac rapporte 14 milliards d’euros de rentrées fiscales, il en coûte à l’Etat 47 milliards de coût social ».

La Ligue réfléchit ainsi à la mise en place de plages sans tabac ou à la possibilité de réduire les scènes de tabagisme dans le cinéma et la télévision en dehors des intérêts historiques ou artistiques. « Car on fume dans 80% des films et séries français », déplore Mme Delaunay.

 

lab/ban/ct

2015/05/29 18:45:03 GMT+02:00
MSE02865 #613334 DVBP 2676 KHY98 (4) AFP (332)

Application de la loi consommation aux parkings de Bordeaux : augmentation des prix au détriment des usagers ! Un contre sens de la loi.

La séance du Conseil de Bordeaux Métropole de ce matin, vendredi 29 mai, devait adopter l’avenant 8 au contrat de concession du 17 février 1989 du parc de stationnement Camille Jullian CUB/Central Parcs ainsi que l’avenant n°3  à la convention de délégation de service public du 29 juin 2000 pour la réalisation et l’exploitation de parcs de stationnement CUB/BP3000, avenants portant tous deux sur la mise en place de la tarification au quart d’heure.

Il s’agit de l’application de la loi dite « consommation » du 18 mars 2014 qui vise à rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et entreprises mais aussi à rendre du pouvoir d’achat aux Français et à leur donner les moyens d’être bien informés avant de consommer. L’objectif étant que les consommateurs paient des prix plus justes correspondant à la réalité des services rendus, comme par exemple : des tarifs de parking facturés au quart d’heure et non plus à l’heure pour une entrée en vigueur au 1er juillet 2015.

Sur la forme, il faut se réjouir de l’application de cette mesure supposée être au bénéfice du consommateur.

Sur le fond, l’exemple du parking Camille Jullian géré par la société Central Parcs, en contrat de concession depuis le 17 février 1989 montre que ce n’est pas le cas.

La simple comparaison entre l’actuelle grille tarifaire applicable aux usagers et celle que vous nous soumettez, montre que l’usager n’est pas gagnant.  Les calculs ont été faits au bénéfice de la société concessionnaire qui a souhaité anticiper une potentielle perte du chiffre d’affaire, au détriment des usagers stationnant plus de 45 minutes. L’avenant précise en effet que « Les tarifs retenus ne sont pas issus d’une division du tarif horaire par quatre afin de préserver l’économie contractuelle mais conservent un principe de dégressivité (la valeur des pas est décroissante en fonction de la durée de stationnement) ».

> 1H de parking augmente de 23% ( de 2,60€ on passe à 3,20€) pour mémoire : 1,70€ en 2001

> 2h de parking augmente de 12% (de 5,70€ à 6,40€)  pour mémoire : 3,30€ en 2001

> 3h de parking augmente de 16% (de 7,9€ à 9,20€) pour mémoire : 4,90€ en 2001

> forfait journée augmente de 21% (de 19€ à 23€)  pour mémoire : 12,20€ en 2001

A noter que jusqu’alors, la moyenne annuelle de l’augmentation des tarifs pour les usagers était, entre 2009 et 2012, de 4,03% (cf avenant 7 au contrat de concession Central Parcs)

Dans le respect de l’esprit de la loi il aurait été plus honnête de maintenir les paliers de tarifs horaires et adapter les 1/4 d’heure intermédiaires échelonnés entre ces mêmes paliers.

Une enquête menée par le magazine Auto Plus en février dernier montre que les parkings ayant déjà adopté cette nouvelle facturation ont largement gonflé les prix avec jusqu’à 55% de hausse, ce qui représente une très forte inflation pour l’usager dont le pouvoir d’achat n’a malheureusement pas augmenté en conséquence.

A la logique : augmentation de prix pour pallier les baisses potentielles de chiffre d’affaire il aurait fallu opposer l’attrait nouveau de parkings parfois boudés par les usagers en raison de leur coût et l’arrivée d’une nouvelle clientèle et donc un maintien du chiffre d’affaire.

Ces fortes augmentations impactent donc en premier lieu les usagers aux revenus les plus faibles contraints de se stationner pour travailler et en particulier les aides à domicile ou les femmes de ménages, (le plus souvent rémunérées au SMIC (7,53€ net de l’heure)), contraintes de stationner à proximité du lieu d’habitation de la personne chez qui elles interviennent avant de repartir chez une autre. Pour les aides à domicile, les déplacements et stationnements sont une véritable contrainte professionnelle et financière, imputant leur temps de travail et in fine leur rémunération.

Sur la délibération suivante portant sur les parcs de stationnement CUB/BP3000 des parkings Bourse/Jaurès, Tourny, Sablières et Meunier, l’application des pas de 15 minutes conduit également à une évolution des tarifs.

> Pour les parkings Bourse/Jaurès et Tourny :

Augmentation de 25% pour 1h (2,40€ à 3€)

Augmentation de 18% pour 2h (5,60€ à 6,20€)

Augmentation de 15% pour 3h (7,80€ à 9€)

Augmentation de 9% pour le forfait journalier (21,10€ à 23€)

Forfait nuit inchangé : 4€

> Pour les parkings Salinières/Meunier :

Augmentation légère (entre 0,30 et 0,10cts) jusqu’à 7h de stationnement puis diminution.

Forfait nuit inchangé : 4€

 

A l’issue de l’exposé des faits par Michèle Delaunay, le Président de Bordeaux Métropole Alain Juppé a décidé de retirer ces délibérations de l’ordre du jour du Conseil, estimant que ces hausses n’étaient pas justifiées et soulignant qu’il n’était pas pensable aujourd’hui de payer plus cher la place de stationnement que la place de cinéma le temps d’aller voir un film dans un cinéma du centre ville de Bordeaux.

Michèle Delaunay se réjouit de cette décision et sera particulièrement vigilante à la prochaine présentation de ces délibérations et des modifications qui devront y figurer pour que l’esprit de la loi soit respecté.

 

Conférence de presse « Sortir du tabac en 2030 »: vendredi 29 mai 15h30

INVITATION – CONFÉRENCE DE PRESSE 29 Mai 15h30

SORTIR DU TABAC EN 2030

Michèle Delaunay, députée de la Gironde, Ancien Ministre, Pr Jacqueline Godet, Présidente de la Ligue contre le cancer, et Yves Bur, Président de l’Alliance contre le tabac et député honoraire, vous prient de bien vouloir assister à la conférence de presse qu’ils donneront Vendredi 29 Mai prochain à 15h30 au Plana, Place de la Victoire, dans le cadre de la journée mondiale sans tabac.

Sera annoncée une série d’actions qu’ils mèneront conjointement, visant à préparer la sortie progressive du tabac en France d’ici 2030, pour faire le point sur les avancées et les freins dans la lutte contre le tabac (loi santé, actions législatives nationales et Européennes, lobbies), sensibiliser les jeunes sur l’addiction du tabac, et rappeler à l’opinion publique le coût réel du tabac en France, véritable hécatombe sanitaire et financière pour la société.

La première réunion publique aura lieu Lundi 29 Juin à 18h30 à l’Athénée Municipal Joseph Wresinski, Place Saint Christoly, en présence de Michèle Delaunay, du Pr Jacqueline Godet, et d’Yves Bur.

De l’art contemporain au temple des Chartrons

Visite technique du temple des Chartrons à Bordeaux. Merci au passage à @FabienRobert adjoint à la culture de @Bordeaux d’avoir été à la fois notre hôte et notre guide.

Le temple désaffecté, monument patrimonial de notre ville sert actuellement d’entrepôt aux oeuvres et aux décors du CAPC et du Musée des Beaux-Arts.

Mon projet – que j’ai soumis au Maire de Bordeaux @AlainJuppé – est d’en faire un lieu culturel autour du dialogue inter-religieux. 

La première étape est lancée bien concrète : une estimation des travaux nécessaires à réhabilitation.

Premier handicap : les accès latéraux ont été murés et deux bâtiments contemporains sont adossés à ce noble édifice ce qui constitue un authentique sacrilège architectural.

Quelques images de la visite qui laissent accroire qu’une installation d’art contemporain est venue occuper ce noble lieu.

 

Conseil municipal de Bordeaux : grands travaux, grandes dépenses, grandes inconnues

Lors de la dernière séance du Conseil municipal le 13 avril dernier, le Maire de Bordeaux augmentait les impôts locaux de 5 % alors même que la taxe d’habitation moyenne situe la ville en 3ème position parmi les plus imposées de France.

Nous avons dénoncé cette hausse qui ne peut être justifiée par la baisse des dotations de l’Etat mais qui trouve sa source dans des dépenses somptuaires comme le Grand Stade, la Cité municipale ou la Cité des Civilisations et du Vin et se fait au détriment des équipements de proximité et des services à la population.

Les Bordelais, au lendemain d’une hausse d’impôt alourdissant une pression fiscale déjà très forte sont en droit d’attendre de la Municipalité une gestion rigoureuse et maîtrisée des dépenses et des choix budgétaires transparents.

Pourtant, chaque conseil municipal donne lieu à son lot d’avenants et de surcoûts témoignant d’une absence inacceptable de maîtrise des dossiers financiers.

Hier 5 avenants étaient à l’ordre du jour pour 5 projets différents et une facture supplémentaire d’environ 785 000 euros, presque ½ point de fiscalité.

Cela est tellement devenu une habitude contre laquelle plus personne, semble-t-il, ne semble s’élever et vouloir agir alors même que la maîtrise des coûts devrait être la base d’une bonne gestion de la dépense publique.

Les exemples ne sont que trop nombreux :

La Cité des Civilisations et du Vin :

Je ne tiens compte ici que de ce qui nous a été présenté en Conseil municipal.

L’estimation du coût des travaux, en mai 2011, était de 29,7 M€ (29 715 886 euros) pour une estimation totale de l’opération (travaux, maîtrise d’œuvre et missions annexes) de 38,5 M€ (38 455 852 euros).

Durant 3 années, les avenants se sont succédés pour un coût total des travaux à ce jour de plus de 48 M€ (48 326 726 euros) et un total de l’opération pour la Ville de 59,5 M€ (59 494 504 euros).

Ainsi, par rapport à l’estimation initiale présentée à l’instance délibérante pour autoriser l’opération, le surcoût est d’environ 63 % sur les travaux (62,63 %) et de 55 % l’opération totale (54,71 %).

Le surcoût que les Bordelais doivent donc à ce jour supporter est de 21 millions euros (21 038 652 M€) et les travaux ne sont pas finis.

Si nous faisons un focus sur la scénographie de la CCV : l’estimation faite n’était que de 28,82 % du coût annoncé à ce jour.

Le Palais des Sports :

La première estimation du coût des travaux, en mai 2011, était de 2,5 M€ (2 508 361 euros) pour une estimation totale de l’opération (travaux, maîtrise d’œuvre et missions annexes) de plus de 3 M€ (3 010 033 euros).

Là aussi, durant 4 années, les avenants se sont succédés pour un coût total des travaux à ce jour de 4,8 M€ (4 770 577 euros) et un total de l’opération de 5,6 M€ (5 618 223 euros).

Ainsi, par rapport à l’estimation initiale présentée à l’instance délibérante pour autoriser l’opération, le surcoût est d’environ 90 % à la fois sur les travaux et l’opération totale (90,19 % sur les travaux et 86,65 % sur l’opération totale).

Selon la même méthode :

Halle des Douves

Le surcoût des travaux par rapport à l’estimation est de 52,93 % et de 86,65 % par rapport à l’estimation de l’ensemble de l’opération.

Espace Saint-Michel

Le surcoût des travaux par rapport à l’estimation est de 42,70 % et de 22,62 % par rapport à l’estimation de l’ensemble de l’opération.

Et la liste des autres projets ayant donné lieu à de multiples avenants est longue : les archives municipales, le Parc des Angéliques, le Muséum d’Histoire naturelle, les colonnes rostrales, plusieurs groupes scolaires…

Ainsi, en 2014, le Conseil municipal a voté 2,5 millions d’euros de surcoûts de travaux d’investissement au moyen d’avenants.

Une enveloppe budgétaire contrôlée passe par la définition des besoins en amont en investissant sur des études techniques, économiques et de programmation solides puis en respectant les caractéristiques initiales du projet pour éviter l’envolée des coûts.

Il n’est pas question ici de nier qu’un projet puisse faire l’objet d’ajustements inévitables selon les évolutions règlementaires ou technologiques qui influent le coût et rendent nécessaires le vote d’avenants mais cela ne vous dédouane pas d’une nécessaire rigueur dans la phase de définition des besoins et le suivi des projets alors même qu’un effort supplémentaire est demandé aux Bordelais.

De plus cela interroge sur la loyauté de votre présentation à notre conseil et l’habitude nous apprend à imaginer que le coût réel d’un projet qui nous est présenté sera fortement supérieur aux estimations, voire le double.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel