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Un bilan 2014 encourageant des créations d’emplois d’avenir en Aquitaine

L’emploi des jeunes est une priorité nationale du Gouvernement, particulièrement l’emploi des jeunes les plus éloignés du marché du travail.

Au 31 décembre 2014, 7392 emplois d’avenir ont été créés en Aquitaine dont 3432 en Gironde.

Plus de 4000 employeurs ont recruté des jeunes en Aquitaine. Un tiers sont des collectivités territoriales, un tiers des associations et un tiers des entreprises du secteur marchand. La diversité des métiers est grande, environ 300, principalement dans métiers dans les services hospitaliers, la maintenance des bâtiments et des  locaux, les loisirs auprès d’enfants ou d’adolescents ou encore l’entretien des espaces verts.

Le dispositif cible les jeunes les plus éloignés du marché du travail et prend en compte leurs besoins de formation. Ainsi, 86% des jeunes recrutés ont un niveau équivalent au CAP, 14 % vivent en ZUS et 23 % en ZRR et plus de 6000 ont pu bénéficier d’actions de formation. 52% sont des femmes et 48% des hommes.

Les recrutement constituent un véritable tremplin pour l’avenir des jeunes. Sur un volume total de 1800 contrats dans le secteur marchand, 80 % sont des CDI.

Le taux de rupture des contrats s’élève à 20% (19% en France métropolitaine). Un tiers de ces ruptures sont à l’initiative des employeurs (39% en France métropolitaine).

Dans un contexte économique encore difficile, ces résultats sont encourageants. Au premier semestre 2015, l’objectif fixé à l’Aquitaine est la réalisation de 1775 nouvelles mesures, renouvellements inclus.

 

 

Comité de pilotage Silver éco Sud Gironde

Vendredi 6 mars, Michèle DELAUNAY était invitée au comité de pilotage Silver économie Sud Gironde aux côtés de Charles Consel (INRIA), Hélène Sauzeon (INRIA), Monique Thonnat (Directrice INRIA), Solange Ménival (Présidente déléguée Territoire Sud –Gironde, Vice-Présidente du Conseil Régional en charge de la Santé), Elodie de la Grange (Territoire Sud-Gironde, chargée de mission économie), Bernard Castagnet (Présidente du CLIC du Haut Entre-deux-Mers), Jérôme Lemoine (Directeur du CLIC du Haut Entre-deux-Mers), Professeur Dartigues (ISPED), Michèle Debonneuil (Economiste, Caisse des Dépôts et Consignations)

Michèle DELAUNAY a ainsi pu rappeler aux différents acteurs présents qu’il faut dire clairement que la seule croissance de la Silver économie peut à elle seule prendre en charge le coût du grand âge et qu’il faut cesser de culpabiliser de devenir vieux et d’être un poids. La société dans son ensemble doit appréhender différemment et positivement l’avancée en âge en cessant d’ignorer l’importance de la transition démographique.

Le projet Silver économie développé en Sud Gironde est porté par le CLIC autour du projet Dom’Assist orienté sur les gérontechnologies avec trois piliers :

– la professionnalisation des assistants de vie et décloisonnement avec les acteurs sanitaires et médico-sociaux

– l’habitat ami de l’âge avec information et formation des entrepreneurs du bâtiment

– équipement en bouquet de solutions numérique au domicile des personnes âgées

Visite officielle de François Hollande à Dassault Aviation Mérignac

Ce mercredi après-midi, après l’annonce le 12 février dernier de la vente historique de 24 rafales à l’Egypte, François HOLLANDE, accompagné de Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, a tenu à venir visiter l’entreprise Dassault Aviation de Mérignac, devenant ainsi le premier Président de la République française à se rendre dans ces imposants locaux.

En présence de nombreux élus locaux, Michèle DELAUNAY, Alain ANZIANI, Philippe MADRELLE, Marie RECALDE, Conchita LACUEY, Sandrine DOUCET, Philippe BUISSON, Philippe PLISSON et de Serge DASSAULT, ancien PDG du groupe, le Président de la République a été accueilli par le passage d’un rafale pour une brève – et impressionnante – démonstration de l’appareil.

Après une visite de la chaîne de montage, le Président a tenu à saluer dans une allocution le savoir-faire technologique et industriel de l’entreprise et féliciter les salariés pour le succès remarquable du rafale, avion de combat qui a fait preuve de son efficacité partout où il est utilisé.

Alors que l’Aquitaine est une Région qui accueille de nombreuses entreprises spécialisées dans l’aéronautique (Thalès, Safran, Axiales, Airbus…), François HOLLANDE n’a pas manqué de souligner le rôle des sous-traitants, beaucoup de PME locales, qui oeuvrent pour ce succès.

Il a tenu à réaffirmer la nécessité de poursuivre les efforts de recherche et innovation (20% des emplois de l’aéronautique sont orientés sur la recherche), et a annoncé le lancement d’un plan « Usine du futur » dans les prochains jours.

« Soyez fiers puisque c’est vous qui l’avez créé, assemblé, produit, exporté »

« Soyez conscients de ce rôle majeur que vous jouez pour l’économie. »

« Vive le rafale, vive la République, vive la France »

 

Grand-Parc : un “spot” bucolique et mystérieux à préserver et à mettre en valeur

Lors du conseil municipal du 2 mars 2015, les élus ont été amenés à se prononcer sur une subvention à apporter au bailleur In Cité pour la création de 34 logements au Grand Parc, rue Henri Expert.

A cette occasion, Michèle DELAUNAY a alerté la Municipalité sur le ruisseau limitrophe à la parcelle et sur l’espace naturel, lequel est parcouru par le ruisseau “ le Limancet ” qu’il convient de protéger et de valoriser.

 

Le Limancet

Le Limancet est l’un des derniers ruisseaux du centre bordelais dont une partie se trouve encore à ciel ouvert. Il prend sa source à Eysines et se jettait initialement dans la Garonne au Chartrons. Il est maintenant dévié vers le lac de Bordeaux. Il alimentait autrefois les Jalles de Bruges et les maraîchages.

Il est aujourd’hui canalise et busé dans la presque totalité de son itinéraire bordelais, excepté sur environ 300 mètres au Grand Parc, constituant dans ce territoire, un ilôt mystérieux et bucolique qu’il convient de protéger et de mettre en valeur.

 

Projet de création d’un programme de 34 logements sociaux

Une fois encore, c’est en l’absence de tout plan que le Conseil Municipal est appelé à délibérer.

Le projet porte sur un terrain limitrophe du cours d’eau, appelé “fossé” dans le permis de construire, qui appartenait en partie au Diocèse de Bordeaux. Il se trouve en continuité d’un espace boisé parcouru par le Limancet, inconstructible et situé en zone inondable.

Le projet architectural tient compte de la qualité environnementale de cet espace naturel en créant un bâtiment en partie sur pilotis et en integrant l’espace vert de la parcelle par des aménagements paysagers, des jardins et une promenade.

Il est indispensable que l’édification de cet ensemble immobilier soit précédé et accompagné de mesures de protection et de mise en valeur du cours du Limancet.

 

Un projet architectural au sein d’une “coulée verte” qu’il convient de préserver et de valoriser

La parcelle qui fait l’objet de cette opération immobilière fait partie d’un ensemble plus vaste, d’une continuité “coulée verte” non constructible puisqu’inondable partant du revers de la residence des Noisetiers, rue Mandron jusqu’à la propriété de Cluny.

Malgré sa petite surface, on y note des espèces particulières aux sols humides et protégés du gel ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs qui ajoutent à l’attrait du lieu et contribuent à la biodiversité de notre ville.

Composée de terrains privés et publics, cette dernière zone humide du centre ville bordelais, à fort intérêt floristique et faunistique, mérite un traitement global complet et un aménagement permettant de le valoriser et de le préserver. Ce projet est par ailleurs évoqué dans la note paysagère du permis de construire : “le projet accompagne la promenade piétonne qui devrait rejoindre à terme les boulevards au Parc Rivière”.

 

 

Le cours mystérieux du Limancet

Minuscule promenade au Grand Parc, dans cette petit coin mystérieux où le Limancet pointe du nez, entouré d’une profusion de chants d’oiseaux et d’une végétation presque irlandaise..

Nous sommes à Bordeaux, le froid tombe sur la ville avant un week-end qui ne sera que pluie et grisaille. A la faveur de quelques éclats de soleil et de mon guide entre les guides dans ces quelques hectares de terre, Jean-Baptiste Borthury, nous voilà sur les traces du Limancet comme d’autres qui sont remontés aux sources de l’Amazone.

Le périple est plus modeste, la découverte n’est pas moins grande. Ce petit morceau de terre, totalement ignoré des services municipaux, pourrait être un des endroits les plus charmants de la ville s’il y avait là un édile de quartier doué de sensibilité et de curiosité esthétique .

C’est quoi, à propos le Limancet ? Un petit ruisseau qui a longtemps permis aux cressonnières du Grand Parc d’alimenter les marchés de la ville et bien au-delà. Le dernier de cet espace urbain à affleurer ciel ouvert pour la plus grande joie  de la biodiversité végétale et animale.

L’actualité, c’est que ce petit morceau de terre, difficile à découvrir est facile à recouvrir. Le Maire de Bordeaux a choisi de « densifier »  la ville et, dans le cas, d’ajouter du logement social là où il n’y en que trop. L’immobilier trépigne au Grand Parc et le Limancet est comme ces petits vieillards pleins de verve et de gaieté mais que la moindre brutalité peut anéantir et inhumer.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel