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Trajet de la ligne D du tram : histoire d’un combat

Depuis ses prises de position en 2007, Michèle DELAUNAY, Députée de la deuxième circonscription de la Gironde, n’a pas changé d’avis et a toujours défendu un autre tracé plus cohérent que celui de la rue Fondaudège et le cours de la Libération.

Cet engagement sera régulièrement réaffirmé autour de trois points clés :

– Oui au tram pour son intérêt environnemental et parce qu’il désenclave des quartiers et communes entières de la CUB

– Non au trajet Fondaudège – Cours de la Libération pour préserver au maximum les artères commerçantes de notre ville qui soutiennent la vie de quartier et la convivialité urbaine

 – Oui au trajet sud (Capdeville – Caudéran) qui dessert 45 000 habitants de Caudéran et n’entraîne que des modifications acceptables rue Capdeville

En 2011, Michèle DELAUNAY rencontre à plusieurs reprises commerçants et riverains et attire l’attention du Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, Vincent FELTESSE, sur les revendications des riverains à savoir le nombre de stations de tram, la révision du plan de circulation, la question des expropriations et de l’indemnisation des commerçants ou encore des interrogations sur la vie de quartier et des commerces.

Elle a bien entendu relayé ses positions et ses engagements en participant personnellement à la concertation.

En novembre 2011, alors que le Maire de Bordeaux donne le coup d’envoi d’une opération de soutien financier aux commerçants avec le lancement du marché de Noël avec une bûche géante symbolisant le commencement du tracé du tramway rue Fondaudège, Michèle DELAUNAY relance les alternatives possibles à ce tracé.

En décembre 2011, lorsque le Préfet de la Gironde, Monsieur Patrick STEFANINI signe l’arrêté d’utilité publique, la mobilisation continue et l’association TransCub se fait porte parole du mouvement.

Après que le rapporteur public a conclu à l’annulation des déclarations d’utilité publique de la ligne D et du tram-train du Médoc, relevant un certain nombre de lacunes en particulier concernant l’évaluation économique des projets et le nombre de personnes transportées, le tribunal administratif vient à son tour d’invalider le projet.

Michèle DELAUNAY prend acte positivement de ce jugement et salue l’action citoyenne de TransCub. Elle espère que le Président de la Communauté Urbaine saura utiliser ce délai supplémentaire pour étudier toutes les solutions alternatives, proposées depuis de nombreuses années, tant au niveau du tracé que du mode de transport.

Le Maire de Bordeaux n’avait pas hésité à reporter les travaux en 2010 avec une arrière-pensée électorale. Il eut sans doute été utile de ne pas les commencer tant qu’un recours demeurait suspendu sur l’avenir de ces projets.

 

 

Bilan de la rentrée scolaire 2014

Vendredi 17 octobre, Monsieur François COUX, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale de la Gironde, réunissait les Parlementaires pour présenter le bilan de la rentrée scolaire 2014.

Cette rentrée s’inscrit dans la poursuite de la Refondation de l’Ecole de la République. Elle vise une meilleure réussite de tous les élèves et voit un renforcement des renforcement des moyens : 116 emplois supplémentaires dans le premier degré (ouvertures de classes, actions en direction des élèves à besoins éducatifs particuliers dont les élèves en situation de handicap), 54 équivalents temps plein supplémentaires dans le second degré. La Gironde compte 134 000 élèves et 6862 élèves dans le 1er degré et 105 500 élèves dans le second degré.

La mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires à l’école primaire est effective sur l’ensemble du territoire girondins. Les 434 communes comprenant au moins une école appliquent cette réforme (72 en 2013).

En 8 ans, le nombre d’élèves en situation de handicap accompagnés spécifiquement a augmenté de 50%. Ce sont cette année 5000 élèves représentant environ 2% des effectifs.

 

Réunion de la Coopération départementale Monalisa

Michèle DELAUNAY était invitée hier, par les associations signataires de la charte Monalisa (Mobilisation nationale contre l’isolement des âgés) en Gironde, à participer à la première réunion de coopération départementale visant à poser les bases du dispositif Monalisa sur le territoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’initiative du dispositif national, Michèle DELAUNAY sera l’ambassadrice locale et y apportera une impulsion politique. Elle souhaite y donner de la visibilité et du soutien pour promouvoir les actions en faveur des 1,2 millions de personnes âgées en situation d’isolement relationnel.

De nombreux représentants d’associations signataires étaient présents (IREPS Aquitaine, représentants de Centres sociaux, la Croix Rouge, des CCAS, le CODERPA, l’ATI, la FNAAS, l’UDAF, Saint Vincent de Paul…) pour entériner une co-animation du dispositif par le CCAS de Floirac et les petits frères des pauvres.

La Gironde est un territoire témoin du dispositif et bénéficie à ce titre d’un kit starter de 5000 euros pour déployer un diagnostic territorial et mettre en place ses actions.

Tout le monde peut rejoindre le dispositif !

https://www.monalisa-asso.fr/

Forum retraite 2014 de la Caisse des Dépôts : « Seniors, de l’emploi à la retraite »

Vendredi 10 octobre, Michèle DELAUNAY a participé au Forum retraite  2014 de la Caisse des Dépôts organisé à Bordeaux sur le thème « Seniors, de l’emploi à la retraite ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Le forum retraite de la Caisse des Dépôts réunit depuis 1992 les principaux acteurs du monde de la retraite et de la protection sociale. Il a pour ambition d’apporter un éclairage scientifique aux problématiques qui y sont débattues et de favoriser le dialogue entre décideurs politiques, partenaires sociaux, chercheurs et gestionnaires de régimes.

C’est en tant que « militante de l’âge » qu’elle est intervenue en clôture de la dernière table ronde sur la gestion de l’emploi des seniors dans l’entreprise et les collectivités publiques et a rappelé la place croissante des seniors et l’impact de la transition démographique sur notre modèle de société.

Elle a en particulier souligné l’importance de positiver l’allongement de la vie au travail et la nécessité de trouver de nouvelles motivations par une créativité différente.

 

Conférence-débat Transition démographique : les Bordelais tous concernés !

Au lendemain du vote à l’Assemblée nationale de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, Michèle DELAUNAY, ancienne ministre des personnes âgées et de l’autonomie a organisé le 9 octobre 2014 une conférence débat sur le thème « transition démographique : un défi majeur du 21ème siècle » qui a réuni plus de 250 personnes à l’Athénée municipal de Bordeaux.

Michèle DELAUNAY ouvre et excuse tout d’abord Paulette GINCHARD, Ancienne Ministre et Présidente de la CNSA, contrainte d’annuler sa participation en raison de problèmes de santé.

Les intervenants de cette conférence-débat sont donc Serge GUERIN, sociologue, Michel LAFORCADE, Directeur de l’ARS et Jean-Jacques AMYOT, directeur de l’OAREIL, l’Université du temps libre de Bordeaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michèle DELAUNAY rappelle en introduction les chiffres clés de la transition démographique : 30 % de la population a moins de 60 ans et nous avons 30 ans d’espérance de vie à la retraite, c’est à dire une véritable 3ème vie.

L’arrivée dans le champ de l’âge des baby-boomers va accélérer encore cette transition démographique qui impacte tous les champs de la société. Elle nous oblige de manière urgente maintenant à l’anticiper et la préparer.

 

Jean-Jacques AMYOT ouvre son propos en affirmant que la famille est en plein changement, qu’elle est le produit de forces sociales, économiques et culturelles. Pour la grande majorité des personnes, elle est le dernier rempart de sécurité, de solidarité, où les liens sont forts.

Les recompositions de la structure familiale vont modifier durablement les solidarités naturelles et nous obliger à répondre désormais à la question : « qui va s’occuper de qui et en vertu de quoi ? ».

Pourtant, nous sommes dans une pénurie d’aidants en raison de nombreux facteurs comme l’éloignement géographique ou les séparations.

« Le domicile est le lieu à partir duquel je me pense, le lieu à partir duquel j’organise mes liens sociaux ». Le domicile, l’habitat doivent être adapté, les normes handicapées devraient être la règle : le logement n’aurait plus à être adapté tardivement et bien souvent dans l’urgence.

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge GUERIN rappelle quelques chiffres : nous vivons plus longtemps, l’espérance de vie augmente de 3 mois tous les ans.

Il insiste sur le fait que les personnes âgées contribuent à la société, elles sont des actifs sociaux. 80% des bénévoles actifs sont des retraités.

Pour la première fois, une loi, la loi d’adaptation de la société au vieillissement donne des droits aux aidants, un droit au répit. Les aidants consacrent en moyenne 20h/semaine à la personne qu’ils accompagnent. Leur âge moyen est de 64 ans, celui de la personne aidée 77 ans.

Dès aujourd’hui, les retraités sont des acteurs majeurs de la vie sociale et économique. Un créateur d’entreprise sur cinq a plus de 50 ans et 32 % des maires sont des retraités qui font vivre des territoires.

La transition démographique a partie liée avec la transition écologique car les personnes âgées font durer, conservent plus longtemps leurs objets, recyclent, récupèrent. « La seule abondance qu’il reste est la vie. Elle peut être une chance pour utiliser au mieux les ressources de la Terre ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Michel LAFORCADE axe son intervention sur le système de soin et de santé. Les conséquences de cette transition démographique vont nous obliger à revisiter l’ensemble de nos modèles sanitaires et médico-sociaux. Tous les hôpitaux ont essentiellement une clientèle gériatrique et les professionnels de santé vont devoir acquérir de grandes connaissances dans ce domaine.

Un cinquième de la population est aujourd’hui atteint d’une maladie chronique comme le diabète ou des maladies cardio-vasculaires ou mentales. Ces personnes, dont le nombre va augmenter, seront dans des parcours de soins.

Nous avons en France un des meilleur système de soins mais un médiocre système de santé. Nous devons engager une révolution de la prévention pour contrer la dépendance.

Nous ne devons pas seulement assurer le soin mais apprendre à notre système de santé à prendre soin. A s’assurer que l’environnement de la personne lui permettra de se soigner correctement. Ce ne doit pas être un « supplément d’âme » mais une condition de qualité du soin.

Les personnes âgées veulent rester le plus longtemps chez elles. Le centre de gravité de notre système médico-social doit donc devenir le domicile. L’EHPAD devra alors être le centre de ressources autour duquel s’organisent les associations d’aide à domicile, les professionnels de santé et où se mettent en place des initiatives tels que les ateliers mémoire ou des conseils en diététiques. Il doit aussi être un centre de ressources pour les aidants.

Le maintien à domicile pose aussi la question de la fin de vie, du développement des équipes mobiles de soins palliatifs.

Il est important de rappeler le rôle essentiel de la « pourvoyance », faculté de donner de soi qui est conservée jusque dans le très grand âge. L’entrée en maison de retraite s’avère souvent être une rupture de la « pourvoyance », de l’utilité sociale de la personne âgée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Michèle DELAUNAY aborde ensuite l’impact radical de la transition démographique sur l’économie. La Silver Economie, les technologies au service de l’âge, devrait représenter 0,25 % de point de croissance par an ce qui permettra d’assumer toutes les dépenses du grand âge. Cette perspective « dédouanne » les âgés de la culpabilité où on a voulu les enfermer en répétant qu’ils n’étaient qu’un coût et une charge. Ils sont aussi une source de croissance et de création d’emplois (emplois novateurs dans la domotique, l’informatique et l’assistance et plus encore emplois dans l’aide et le soin à la personne).

 

 

 

 

 

 

 

En conclusion, si nous voulons réussir la transition démographique, nous devons l’anticiper et la préparer à l’échelon individuel, en réfléchissant au lieu où nous souhaitons vieillir, en particulier en terme de lien social mais aussi en aménageant et en adaptant notre logement, à temps, pour en faire « un atout autonomie ».

Sur le plan collectif, il faut de même aménager et concevoir l’urbanisme, les déplacements, en fonction de la part importante d’âgés dans la société et avec l’objectif de leur faciliter la vie. Mais il faut aussi favoriser et valoriser le rôle des âgés dans la société pour qu’ils ne soient pas dans une position de repli qui ne serait sans conséquences démocratiques.

 

De nombreuses questions ont complété les prises de parole des intervenants.

 

Saluons la présences des conseillers généraux de Bordeaux , Daniel JAULT, Jacques RESPAUD, Philippe DORTHE et Jean-Baptiste BORTHURY ainsi que de nombreux élus de la CUB.

 

 

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel