De plus en plus, j’évolue vers l’idée de limiter ma communication à ce que j’écris ou à ce que je dis en direct (dans le poste ou devant la caméra). Après le titre « Delaunay : retrouver de la crédibilité » au lieu « retrouver la crédibilité de la politique » (ou sa variante « redonner à la politique son honneur et sa crédibilité ») vient un tire-bouchon où un seul mot atteint son but : diviser notre groupe, déjà faible en nombre, même si fort en engagement et, tout simplement, en travail quotidien.
« Honnêteté » est le mot. Il n’en est pas question dans mon choix de ne pas participer à une conférence de presse où je n’étais pour rien (pas vu la faille, pas travaillé le dossier). Matthieu Rouveyre et Emmanuelle Ajon ont choisi de la tenir. Le problème n’est pas grand. Vincent Feltesse pour des raisons d’emploi n’était pas non plus présent. Quel sujet !
Nicolas Guenro qui a déniché la scandaleuse rétribution du groupe Vinci à la Mairie (152 euros/ans) était d’accord pour que cette conférence de presse soit tenue sans lui. Où y a-t-il « malhonnête », d’autant plus que Matthieu et Emmanuelle ont creusé le sujet et en particulier l’antériorité des délibérations le concernant ?
Un « tire-bouchon » est de peu d’importance. Sauf que, très court, il est souvent lu en premier et que chacun des mots, en particulier son titre imprime. J’avais choisi dans cette journée rare de tous les points de vue (ce beau temps de septembre plus beau qu’un autre) de « faire le vide », ce qui, quand il s’agit du cerveau, veut souvent dire « faire le plein ». L’immédiateté, l’écume des jours m’ont rattrapée tôt le matin et ma journée mais surtout celle de mes amis du groupe municipal en ont été égratignées.
Je m’en excuse auprès d’eux, tout simplement, gentiment, normalement. Promis, je serai plus vigilante à tous les interstices où quiconque pourra mettre un coin pouvant nous séparer.