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La Cité Municipale : un coût pharaonique

Michèle Delaunay et Matthieu Rouveyre sont intervenus une nouvelle fois en Conseil municipal, hier 15 juillet, pour alerter la Municipalité sur le coût exorbitant  de la Cité Municipale financée au travers d’un Partenariat Public Privé.

Elle s’est inquiétée du manque de transparence de l’opération et a sollicité les services de la mairie à deux reprises pour connaître le coût final de ce bâtiment et le montant des loyers pour les 20 années à venir. Les réponses qui lui ont été apportées ont été incomplètes et floues.

Pour rappel, la Tribune municipale publiée par le groupe socialiste dans le magazine de la Mairie :

La Cité Municipale : un coût pharaonique 

Le constat est partagé : il était utile de réunir les services de la Ville de Bordeaux répartis dans différents sites au sein d’un même immeuble. La Cité municipale est construite dans cet objectif, Cours d’Albret, face aux jardins de l’Hôtel de Ville.

Le choix architectural du bâtiment rencontre l’opposition de nombreux Bordelais et particulièrement des habitants de Mériadeck soucieux de préserver l’unité de ce quartier contemporain, aux portes de la ville de pierre.

Nous partageons ces réserves : le bâtiment est massif, il obstrue la perspective du Cours et écrase, par son volume, les hôtels de Basquiat et de Poissac, bâtiments classés du XVIIIième siècle.

Plus encore, nous dénonçons le coût considérable de ce bâtiment et le recours à la formule du partenariat public-privé qui confie, comme pour le Grand Stade, la conception, la construction, l’entretien, l’exploitation ainsi que le financement partiel de la Cité municipale au constructeur privé Urbicité, filiale de Bouygues Construction.

La Municipalité prétend sans préciser les éléments du calcul que ce bâtiment coutera aux contribuables bordelais la somme de 60 millions d’euros HT (achat et démolition de l’immeuble de la Croix du Mail, 20 années de loyer à payer au constructeur et frais divers).

Nos calculs ne sont pas les mêmes. En particulier sont soustraits des chiffres municipaux 34 millions d’euros, produits de la vente de bâtiments de notre patrimoine historique dont, en premier lieu, les locaux de la prestigieuse Ecole de Santé Navale, fleuron depuis 1890 de notre médecine universitaire, transférée en 2011 à Lyon. Ne sont de plus, toujours pas connus, le coût de l’aménagement des abords de l’immeuble.

C’est ainsi au total une somme bien supérieure, d’au moins 93 millions d’euros que nous aurons à acquitter pour un bâtiment  qui dans 20 ans, quand nous en serons pleinement propriétaires, sera très probablement à réhabiliter de manière majeure et dont les Bordelais n’auront toujours pas à s’en enorgueillir.

 

Cérémonie du 14 juillet

Une belle cérémonie du 14 juillet sur l’esplanade des Quinconces à Bordeaux. Beaucoup de monde pour assister au défilé et notamment aux démonstrations des soldats du 13e régiment de Dragons parachutistes de Martignas-sur-Jalle.

Michèle DELAUNAY y a retrouvé avec plaisir Sandrine DOUCET, Députée de la 1ere circonscription de la Gironde, Emmanuelle AJON, conseillère régionale, municipale et communautaire et Jacques RESPAUD, Conseiller général.

 

 

 

Café-débat au Connemara : « tout va mal, parlons-en ! »

Ce soir, dernier café-débat « tout va mal, parlons-en avec une cinquantaine de personnes venues échanger au Connemara avec Michèle Delaunay, Emmanuelle Ajon et Florence Lamarque.

Les Bordelais présents sont venus échanger sur des sujets aussi bien nationaux que locaux : dette publique,  crise, situation internationale, résidences pour personnes âgées, éducation , réforme territoriale, problèmes de voirie …

Les personnes âgées ont aussi été au cœur des discussions : emploi des seniors, établissements accueillants des personnes âgées, importance de l’intergenerationnel et bien sur la loi à venir sur l’autonomie.

Le succès des emplois d’avenir en Aquitaine

Les emplois d’avenir ont été créés par la loi n° 2012-1189 du 26 octobre 2012 afin de proposer des solutions d’emploi aux jeunes sans emploi peu ou pas qualifiés, de leur ouvrir l’accès à une qualification et à une insertion professionnelle durable.

Alors que le Gouvernement vient de décider d’amplifier ce dispositif, la Préfecture a adressé aux Parlementaires un point d’étape à mi-2014.

Au 30 juin, 5 792 emplois d’avenir ont été créés en Aquitaine (98,91 % de l’objectif) dont 2 671 en Gironde (taux de réalisation à 99,89 % de l’objectif).

Tous les employeurs potentiels se sont mobilisés : 33% des emplois ont été créés par les collectivités locales, 27% par le tissu associatif, 14% par le secteur hospitalier et médico-social et 23 % par les entreprises.

Les jeunes bénéficiaires sont à 87 % d’un niveau de formation BEP, CAP ou moins ; à 13,7 % résidants en Zone Urbaine Sensible et à 22,8 % en Zone de Revitalisation Rurale.

Les contrats signés donnent aux jeunes de réelles perspectives : dans le secteur non marchand, 96 % des contrats ont une durée supérieure ou égale à 12 mois et 55% à 18 mois, dans le secteur marchand, 75% des contrats sont des CDI et le taux des ruptures précoces est faible : 10,5 %. Enfin, plus de 2000 jeunes ont bénéficié d’actions de formation.

Michèle Delaunay se félicite de ces résultats très encourageants qui illustrent le succès de ce dispositif ainsi que la bonne adéquation entre le profil des jeunes et les attentes des employeurs.

Au 2ème semestre 2014, l’objectif est la création de 1817 nouveaux emplois d’avenir.

Pour en savoir plus : https://travail-emploi.gouv.fr/emplois-d-avenir,2189/

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel