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DSK : plus de jamais, toute la vérité doit être faite (communiqué de presse)

« C’est un grand soulagement de savoir, ce soir, Dominique Strauss-Kahn libre sur parole. Pour lui-même d’abord et parce que cela implique que les charges pesant sur lui ont changé d’ordre de gravité. La procédure se poursuit et l’inculpation n’est pas levée ; plus que jamais, toute la vérité doit être faite.


Des questions s’ajoutent à toutes celles que nous affrontons depuis le 15 mai. Les Français, au premier chef, sont en droit d’exiger que réponse leur soit apportée. Je pose l’une d’elles, qui prend aujourd’hui une singulière acuité. A quel moment précis l’Elysée a-t-il eu connaissance des faits reprochés à DSK ? 


Il n’est pas habituel, en effet, qu’un événement de cette sorte, survenu dans un hôtel international, appartenant de plus à un groupe français, et mettant en cause une personnalité de premier plan, implique la police locale et les médias sans l’avis des autorités du pays dont cette personnalité est ressortissante. Tous les contacts pris par la direction du Sofitel, leur date, leur horaire, ainsi que le détail des déclarations issues de cet établissement, méritent de ce point de vue analyse.
 


Le temps politique n’est pas celui de l’actualité immédiate. Cependant, je tiens à exprimer que le processus démocratique des primaires ne me paraît en aucun cas devoir être remis en cause. Un fait cependant devra être rapidement examiné : si toute charge à l’encontre de DSK devait être levée, il devra retrouver son poste à la direction du FMI.
 Je suis sûr que Mme Lagarde aurait alors l’élégance de l’entendre ainsi ».

LETTRE DE LA DEPUTEE N°5

Comme chaque année, voici « La lettre de la députée » qui reprend les grandes lignes de mon activité parlementaire et des dossiers locaux et nationaux sur lesquels je me suis particulièrement engagée.

Pouvoir d’achat, gens du voyage, santé durable, addictions, bioéthique, dépendance, réforme fiscale… autant de sujets qui ont marqué cette cinquième année de mon mandat à vos côtés.

Cette Lettre de la députée n°5 est l’occasion pour moi de vous inviter à mon compte rendu de mandat ce mercredi 29 juin à 18h30 à la Maison du Combattant, 97 rue Saint Genès.

Santé Navale,  » l’Adieu aux Armes » (communiqué de presse)

Nous venons de participer avec tristesse et gravité à la cérémonie de clôture de l’Ecole du Service de Santé des Armées (ESSA).

C’est pour notre ville et pour tous ses habitants un véritable deuil, non seulement d’une part importante de son patrimoine mais aussi de son avenir et de son rayonnement.

Ce départ marque aussi le renoncement à de nombreuses actions et projets de coopération et d’échanges universitaires et scientifiques que nous partageons avec l’outre mer et avec plusieurs pays d’Afrique et d’Asie.

Dans tous ces pays, la marque de « Santé navale » est forte et alors que les pathologies tropicales augmentent en nombre de maladies (avec par exemples les SRAS) comme en nombre de malades, le retrait de Bordeaux dans cette discipline est partout regretté.

L’absence d’engagement du Maire de Bordeaux dans cette bataille demeure incompréhensible. Il est difficile de croire en effet que la libération du foncier municipal que représente le départ de l’école au bénéfice de projets d’urbanisme liés à Euratlantique, non plus que la participation du produit de la vente de terrains au financement de la future Cité Municipale, puisse expliquer la renonciation d’Alain JUPPE à ce fleuron bordelais.

Le Ministre de la Défense devenu Ministre des Affaires Etrangères trouvera dans les nombreux pays qu’il visite la manifestation des regrets qui accompagnent la disparition de « Santé Navale ».

L’ « Adieu aux Armes » auquel nous avons été, sur consigne, peu nombreux à être conviés est aussi un adieu à une part de notre fierté d’être Bordelais.

Les Bordelais et leurs élus sont aux côtés des élèves et anciens élèves mais aussi tous les personnels qui ont apporté leur engagement et leurs compétences au service de Santé Navale et qu’il s’agit aujourd’hui de « reclasser ».

(Communiqué de presse)

Palmarès de la Fondation Abbé Pierre : Bordeaux ne mérite même pas d’être classée

La Fondation Abbé Pierre vient de rendre public son palmarès annuel des bons et mauvais élèves de la loi SRU : les villes françaises y sont classées en fonction de leur effort en matière de logement social.

Or Bordeaux ne figure pas au classement des villes de plus de 50 000 habitants. La raison ? La Fondation Abbé Pierre estime que, malgré des « réalisations globales significatives », Bordeaux fait partie de ces villes qui ne financent pas de « véritables logements sociaux ».

En effet la Municipalité a fait le choix de remplir ses obligations légales en ayant massivement recours au prêt locatif social (PLS).

Fiscalement intéressant pour la ville, ce dispositif de financement implique des loyers plus élevés : pour un T3, le loyer d’un logement social dit normal est en moyenne de 568 euros mensuels en Gironde, quand il monte à 710 euros pour un appartement équivalent financé par un PLS. Les logements sociaux financés par la Mairie de Bordeaux sont donc inaccessibles au plus modestes, qui sont pourtant la majorité des demandeurs de logements sociaux.

Le plafond de ressources exigé pour une personne seule est également sensiblement différent : 1700 euros mensuel pour un logement social normal, 2300 pour un logement PLS. Les logements sociaux de Bordeaux sont donc accessibles à des personnes dont les revenus leur permettent de se loger dans le parc privé. La politique municipale confirme donc son choix de gentrification de notre ville.

Michèle Delaunay rappelle que 25% des Bordelais vivent actuellement sous le seuil de pauvreté, et que plus de 16 000 demandes de logements sociaux sont en attente sur la CUB. Dans ces conditions, elle s’interroge sur les choix politiques d’une municipalité qui préfère investir 55 millions d’euros dans un centre touristique du vin plutôt que dans des logements véritablement sociaux à destination de ses habitants les plus modestes.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel